• Franck
    La peur de l'inconnu peut vous faire hésiter, et c'est bien normal, à franchir le pas vers la Ferrari de vos rêves. Est-ce la bonne auto pour vous ? Le rêve ne va-t-il pas se transformer en cauchemar ? Les essais des journalistes ne vous aident pas car ils ne sont pas représentatifs d'une utilisation régulière, sur la durée, de telles autos. Ce sont les propriétaires du modèle de Ferrari que vous visez qui peuvent vous fournir le meilleur retour possible.
     
    Sur Ferrarista, nos membres propriétaires de Ferrari ont l'habitude de prendre le temps pour vous offrir leur retour d'expérience détaillé avec leur Ferrari. Vous pouvez alors vous imaginer à leur place et prendre le volant de votre Ferrari. Pour la première fois, voici tous ces essais regroupés, afin de vous permettre de comparer, car souvent on hésite entre plusieurs modèles. 
     

     
    Les essais des Ferrari 8 cylindres
     
    Ferrari 328 : Essai longue durée : les 10 ans de Speedy en Ferrari 328 GTB et GTS par @speedy
    Ferrari 328 : Essai Longue durée : 24 mois et 6 000 kilomètres en Ferrari 328 GTB  par @Pascal328GTB
    Ferrari 348 : Essai longue durée : La Ferrari 348 de Matmalr par @matmatlr
    Ferrari F355 : Test longue durée : deux ans et demi en Ferrari F355  par @Franck
    Ferrari F355 : Essai longue durée : la Ferrari F355 de Stefab par @stefab
    Ferrari 360 Modena : Essai longue durée : 25 000 kilomètres en Ferrari 360 Modena par Dominique
    Ferrari Challenge Stradale : Essai longue durée : 1 an et 6 000 km en Ferrari Challenge Stradale  par @Franck
    Ferrari Challenge Stradale : Essai longue durée : 7 ans en Ferrari Challenge Stradale !  par @Franck
    Ferrari F430 : Essai longue durée : la Ferrari F430 de Guillaume84  par @guillaume84
    Ferrari 430 Scuderia : Essai longue durée : la Ferrari 430 Scuderia de Riton  par @riton
    Ferrari 458 Speciale : Essai longue durée : la Ferrari 458 Speciale de 458  par @458
    Ferrari 488 GTB : Essai longue durée : la Ferrari 488 GTB de SPDK 90  par @spdk 90
     

     
    Les tests des Ferrari 12 cylindres
     
    Ferrari 365 Daytona : Essai longue durée : 8 000 kilomètres en Ferrari 365 Daytona  par Alain
    Ferrari 512 TR : Essai longue durée : 3 ans et 12 500 kilomètres en Ferrari 512 TR  par @Bagnaud
    Ferrari 550 Maranello : Essai Longue durée : 20 mois et 14 000 kilomètres en Ferrari 550 Maranello  par @bernard
     

     
    Les essais long terme des Ferrari 2+2
     
    Ferrari Mondial T : Essai longue durée : 15 mois en Ferrari Mondial T  par Cyril
    Ferrari 456 GT : Essai longue durée : 12 mois et 10 000 km en Ferrari 456 GT  par @leakcimc
    Ferrari California : Essai longue durée : la Ferrari California de Calif38 par @Calif38
     
    Quels autres essais de Ferrari, sur le long terme, aimeriez-vous voir publiés sur Ferrarista ? Quelles autres questions souhaiteriez-vous poser aux propriétaires de la Ferrari que vous envisagez d'acheter ? Et si vous êtes propriétaire Ferrari, quel retour d'expérience, sur quelle(s) modèle(s) de Ferrari êtes-vous prêts à proposer ?
     

     
    Challenge Ferrarista sur 2019
     
    Nous avons actuellement, sauf erreur, 18 tests long durée publiés sous forme d'articles sur Ferrarista. Nous pouvons en proposer facilement 1 de plus par mois sur 2019. Nous serions alors fin 2019 à 30 essais de Ferrari sur le long terme publiés pour aider les autres à franchir le pas et à rejoindre notre communauté Ferrarista.
     
    Il nous manque en particulier les retours d'expérience avec la Ferrari 599 Fiorano et la Ferrari F12. Mais aussi la Ferrari 308, la Ferrari 308 GT4 et la Ferrari 488 Pista ! La Ferrari 400, la Ferrari FF, la Ferrari 612 Scaglietti et bien d'autres. Disposer d'un second retour d'expérience sur les modèles déjà publiés ne serait pas un luxe non plus car ils sont les plus demandés.
     
    Alors @Trois cinquante cinq, es-tu partant pour un retour d'expérience sur le Ferrari F12 ? @camille pour la Ferrari 599 GTB Fiorano et/ou la Dino 246 ? @dragon1964 pour la Ferrari Challenge Stradale ? @philM pour la Ferrari 575M ? @David 84 pour la Ferrari 348 ? Qui d'autre souhaiterait partager son expérience pour aider notre communauté Ferrarista ?
     
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    spdk 90
    La Ferrari 488 GTB a fait grand bruit avec l'arrivée du turbo en série sur les moteurs V8 de Ferrari, avec la crainte que du bruit, justement, il n'y en ait plus, ou du moins pas assez. Or le V8 turbo n'était pas une nouveauté chez Ferrari puisque les mythiques Ferrari 288 GTO et Ferrari F40, rien de moins, sont équipées elles aussi d'un V8 turbo. Alors comment se compare-t-elle à la Ferrari 458 Italia qu'elle remplaçait ? Les normes anti-pollution tuent-elles le plaisir et à terme des marques comme Ferrari ? Nous avons sur Ferrarista beaucoup d'articles de retour d'expérience sur des Ferrari qui ne sont plus produites, mais c'est plus rare sur les Ferrari qui sont en production au moment de l'écriture de l'article. Aussi un grand MERCI à @spdk 90 qui nous livre ici son retour d'expérience avec sa Ferrari 488 GTB, qu'il peut nous comparer avec la Ferrari 468 Italia qu'il possédait auparavant.
     
    Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi avoir choisi la Ferrari 488 GTB ?
     
    SPDK 90 : Mon parcours automobile : Renault Clio 16s , Renault Clio Williams, VW Golf cabriolet GTI, BMW Z3 2 litres et BMW Z3M, Porsche Boxster 2,5, et 3,2, Porsche Cayman S PDK 320ch , Audi R8 V8 et Audi R8 V10 spider, Ferrari 458 Italia et maintenant Ferrari 488 GTB.
     
    Pourquoi avoir choisi la Ferrari 488 GTB ? La Ferrari 458 Italia  a été pour moi la meilleure de toutes mes voitures. Concernant la Ferrari 488 GTB, à la base je détestais les turbos à cause du son de soufflerie et du temps de réponse à l’accélération. Mais Ferrari Strasbourg/Mulhouse me l’a laissée un week-end et … j’ai eu du mal à la rendre. Ferrari a réinventé le turbo ! La Ferrari 488 GTB possède tous les meilleures éléments de la Ferrari 458 Spéciale : elle ne pouvait pas être ratée.
     
     
     
    Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 488 GTB et comment as-tu trouvé cet exemplaire ?
     
    SPDK 90 : Mes critères d’achats étaient impérativement une configuration Race, donc siège racing cuir et alcantara, un volant en carbone, des bandes, les jantes anthracite, etc. Le problème était que beaucoup d’occasions étaient sous-équipées. Du coup l’achat en neuf, avec une attente de 11 mois à la clef, fut impératif.
     
    Monsieur Olivier Beaune de Ferrari Sausheim m’a repris la Ferrari 458 Italia deux ans après son achat et avec 16 000 kilomètres parcourus sans problème au même prix, sous condition de dépôt-vente. Ma belle est partie en Corse depuis. Je recommande M. Olivier Beaune  pour l'écoute, le conseil, les valeurs de reprise et le très bon suivi clientèle.
     
    La configuration de ma Ferrari 458 Italia était plus GT : Rosso Scuderia avec full cuir beige, les jantes Diamant, etc. Alors que ma Ferrari 488 GTB est au final plus racing avec du carbone, les sièges Goldrake, de l’alcantara, le volant à Led, de couleur Rosso Corsa, avec la caméra, etc.
     

     
    Franck : De suite après l’achat, qu’est-ce-qui t’a le plus marqué au volant de ta Ferrari 488 GTB ?
     
    SPDK 90 : La Ferrari 488 GTB est une vraie glue, elle est scotchée au bitume. A son volant, on est collé aux sièges et l’accélération est stratosphérique. Par contre, elle est vraiment très large. Mais voir les grosses ouïes d’entrée d’air dans les rétros est un pur bonheur.
     
    En comparaison, la Ferrari 458 Italia est une merveille, avec en plus le son, et en moins, le fait d’être un peu sauteuse, le freinage et quelque défauts d’assemblage.
     Sur la Ferrari 488 GTB, la qualité d’assemblage est digne d’une voiture allemande. Elle est une vraie glue collée au sol, sans temps de réponse des turbos. Le son pour un turbo est top, elle fait énorme comparé à la Ferrari 458 et le freinage est génial.
     

     
    Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 488 GTB (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    SPDK 90 : Pour le moment, j'ai parcouru 7 000 kilomètres au volant de la Ferrari 488 GTB, pas un soucis à signaler, véhicule super fiable toujours aussi merveilleuse, toujours aussi bestiale.
     
    Pour l’assurance, je suis sur un budget de 1 900 euros par an, qui comprend une option valeur à neuf pour 600 euros par an. Pour le reste, je bénéficie de l’entretien 7 ans, mais je pense qu’il faut prévoir un bon budget pneumatique comparé à la Ferrari 458 Italia.
     

     
    Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    SPDK 90 : Je referais la même chose : le même modèle dans le même garage. Olivier Beaune de la concession Ferrari Sausheim fait très bien son travail.
     
    Et vous, avez-vous d'autres questions à poser à @spdk 90 ? Et si vous possédez vous aussi une Ferrari 488 GTB, que pourriez-vous ajouter afin d'aider les autres membres à mieux connaître ce modèle ? Quels sont les gros plus du modèle de votre point de vue ? Pourquoi avez-vous choisi la Ferrari 488 GTB ?
     

     
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    Franck
    Après un premier espace clubs pour Ferrarista au Le Mans Classic 2016, à la demande des membres, nous avons récidivé pour l'édition 2018. Et c'est pas moins de 65 membres qui sont venus avec Ferrarista pour cette énorme fête de l'automobile sportive et des 24h du Mans.
     
    La liste est trop longue pour citer tout le monde mais nous avions entre autres : @Glyde, @Zaz, @AlexG, @Franck44, @pasdino, @jmj61, @oldmarc33, @cyril288, @marc556, @Lilrow, @epb0, @MagnumQV, @29gtbi, @JuanIV, @ceflotron, @Loco44, @BPM78, @Bachelor, @Hub56, @Cannelle, @dvdboucher, @Sea - clone, @marty, @raff, @Laurent Moulin, @NicolasC, @JMM, @Dulabourd, @Scuderiadenzo, @Guiguisuomi, @Gautier Hervé, etc.
     
    Que pouvez-vous vivre, en tant que propriétaire de Ferrari, lors de ce Le Mans Classic 2018 ? 
     

     
    Les rencontres entre membres
     
    Grâce à @Boz352 qui a proposé l'idée, nous avions fixé deux points de rendez-vous afin de profiter de l'événement pour se rencontrer et pas er bon moment ensemble. Sinon, tout le monde n'arrive pas au même moment et il y a tellement de choses à voir et à faire que vous avez peu de chances de rencontrer d'autres membres parmi les 125 000 participants. 
     

     
    Nous avions donc un apéro organisé le vendredi soir et un pique-nique le samedi midi. Malgré la grosse chaleur et l'espace compté dans le coffre de nos Ferrari, le Prosecco et le Champagne étaient frais pour fêter dignement cette rencontre. Le temps passe vite mais ces deux rencontres ont permis de discuter un peu avec chacun des participants présents. C'est un vrai gros plus, convivial, pour les membres lors d'un tel événement.
     

     
    Les tours de piste
     
    Deux ou trois jours avant l'événement, nous avons eu la chance de récupérer quelques tours de piste pour ceux qui le souhaitaient. Rouler sur le mythique circuit des 24h du Mans avec sa Ferrari reste exceptionnel. C'était un peu délicat au niveau de l'organisation (achat de places sans savoir si elles trouveraient preneur, récupération des billets 30 minutes avant le départ, etc.) mais l'essentiel est que les participants étaient tous très contents.
     

     
    Contrairement à 2016 où les retours étaient mitigés, en 2018 tous les participants étaient très contents de leurs tours du circuit des 24 heures. Ils ont pu effectuer trois fois le tour du circuit, sous safety-car comme à chacun fois, mais avec des pointes jusque plus de 220 km/h. Cela semble peu sur un tel circuit, mais c'est déjà rare par rapport aux 130 km/h sur autoroute et par rapport au nombre d'autos présentes.
     

     
    Les animations
     
    Au Le Mans Classic 2018, comme tous les deux ans, le spectacle est partout et vous ratez forcément quelque chose ! Il y a tout d'abord le spectacle sur la piste, avec les essais, la course, les parades, le Little Big Le Mans, etc. Mais il y a aussi les paddocks, très intéressants avec toutes les autos qui se préparent, se démontent, font entendre leurs moteurs, etc. Il y a aussi le village, avec tous ses marchands mais aussi toutes ses expositions, dont les espace Alpine, Maserati, Bizzarrini, etc. cette année.
     

     
    Le spectacle est aussi devant ls espaces clubs, quand ceux qui tournent sur la piste rentrent vers les paddocks. Vous avez alors toutes les autos du Groupe C, par exemple, qui passent à 2 ou 3 mètres de vous, moteur hurlant pour certains. C'est aussi, pour les passionnés de Ferrari, la traque aux Ferrari des 24h du Mans qui sont présentes, et elles sont plutôt nombreuses.
     

     
    Il est rare de voir courir des Ferrari 250 GT SWB, des 275 GTB, la 250 GTO Breadvan, la F40 LM, les Ferrari 333SP, etc. C'est un super spectacle que de pouvoir les voir (sans compter toutes les autres marques) rouler en compétition puis les détailler dans les paddocks ! C'est une dimension complètement différente par rapport au fait de les voir dans un musée ou une sortie où elles roulent tranquillement. Vous les voyez alors pour ce pourquoi Ferrari les a construites !
     

     
    Emplacement Ferrarista
     
    En 2016, nous avions quelques insatisfactions par rapport à l'emplacement qui nous avait été alloué. Il était trop petit pour accueillir toutes nos Ferrari et sa forme carrée faisait que 'son pouvait difficilement distinguer les autos présentes (pour les spectateurs, juste un parking de supermarché beaucoup trop étroit) et en sortir (pour les participants, la galère).
     

     
    A priori en 2018, l'emplacement est bien meilleur. Il s'agit d'une longue bande le long de laquelle les Ferrari se garent. Top pour l'exposition de nos Ferrari, chacune est bien visible, et parfait pour que chacun puisse entrer et sortir. De plus, les organisateurs ont eu la bonne idée de placer les Club Ferrari France et le Club Ferrari 400 juste à côté. De quoi, pour les spectateurs, profiter d'un beau et important plateau Ferrari.
     

     
    Mais à l'usage, à partir du samedi matin, les choses se corsent. L'espace est à nouveau beaucoup trop petit, il manque une bonne dizaine de places, même en serrant nos Ferrari les unes contre les autres. Quand nous voyons beaucoup d'autres clubs avec bien trop de place, cette fois encore, il y a de quoi être insatisfait. Car nous passons beaucoup de temps à déplacer nos autos pour trouver un petit espace supplémentaire, puis pour négocier avec d'autres clubs le fait de pouvoir se garer sur leur espace. Un grand MERCI au passage au Club Ferrari 400 pour leur aide sur le sujet. 
     

     
    Cerise sur la gâteau, des autos sont venus dans la nuit se garer sur notre emplacement, nous retirant encore autant de places sur notre espace, déjà trop petit, et leurs propriétaires ne sont jamais repassés dans la journée. Comment retirer ces autos pour retrouver nos places ? Peut-^tre que notre emplacement très long devrait être mieux indiqué.
     

     
    Accès au site
     
    L'autre sujet de mécontentement, au milieu de tous les plaisirs apportés par ce Le Mans Classic 2018, reste les heures de bouchons passées pour accéder aux emplacements clubs. Faire 2h30 de bouchons pour accéder à son emplacement, cela agace, dans cette chaleur, avec des autos qui souffrent, et une avancée de 100m à chaque quart d'heure.
     

     
    Pourtant ds solutions sont possibles. Pourquoi des personnes sans véhicule club arrivent-elles là sans faire la queue pour bloquer ensuite tout le monde pendant de longue minutes, car ils veulent passer mais n'ont pas les autorisations nécessaires (ni même leur billet) ? Il doit être possible de les filtrer plus en amont.
     

     
    Pourquoi les clubs sont obligés de passer par une seule route très encombrée et difficilement praticable (tram qui passe très fréquemment et bloque le passage des autos par exemple). Le second jour, je n'ai pas suivi les panneaux orientant les clubs, je suis passé par Arnage, et il n'y avait personne.
     

     
    Ferrarista au Le Mans Classic en 2020 ?

    Vous souhaitez participer à ce superbe événement en 2020 ? Alors il ne faudra pas oublier de vous inscrire très tôt. A partir d'octobre 2019. C'est demain. Surtout si vous voulez effectuer des tours du circuit des 24h du Mans avec votre Ferrari. Et en pas oublier que les inscriptions sont closes tôt. Inutile de vous réveiller un mois avant, c'est trop tard pour des billets clubs ! Vous voilà prévenus. 
     


    Un conseil pour 2020 : profitez au mieux de ce que propose Le Mans Classic, prenez un billet incluant les paddocks, une tribune et des tours du circuit. Il y a tellement de choses à voir dans les paddocks qu'il est vraiment dommage de ne pas pouvoir y aller. Une tribune vous fera vraiment du bien, pour vous asseoir, vous reposer un peu, à l'abri du soleil qui frappe très fort (ou de la pluie qui tombe!) pour bien voir les courses, au lieu de serrer les coudes pour ne pas voir grand chose debout.
     

     
    Etiez-vous aussi au Le Mans Classic 2018 ? Bravo ! Qu'est-ce-qui vous a le plus marque lors de cette édition ? Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent venir en 2020 ?
    camille
    Nous sommes dimanche, le 24 juin 2018, 19h le GP F1 vient de se terminer, nous rentrons sous la pluie, satisfaits et envahis de bonheur, car au final ces 3 journées consacrées au retour de la F1 en France auront été un beau succès pour notre forum TheFerrarista.com .
     
    Tout a commencé le 30 octobre 2017, quand j'ai lancé l'idée d'une réunion à nos membres, dans le but de participer à cet événement de poids. Très vite les «  locaux » ont montré leur intérêt, @rusty348, @guillaume84, @Red and hot, mais aussi d'autres plus éloignés comme @Calif38, @Mika 348, @laelenkar, @chris38, @eric31, mais aussi @bernwizard de Suisse, @Mike051 d'ile de France, @kani56 et @askim2 de Bretagne.
     
    Le 1er novembre nous étions déjà 11 pré-inscrits pour participer à ce qui allait devenir semaine après semaine une belle aventure humaine dont la passion pour l'auto, et Ferrari en particulier, aura été le ciment. Rejoignent nos rangs le gang des lyonnais, à savoir @BenBen, @DiGreg et @Debeaux, ainsi que @Steph 328 et @kiki01 et @Rsk718. Nous voilà 15 en pré-liste.
     

     
    Les réservations : hôtel
     
    Je propose dès lors de chercher un logement pour le week-end du 22/23/24 juin. A ma grande surprise tous les hôtels voisins du circuit de La Ciotat à Sanary sur mer refusent de nous accepter. Nous nous y serions pris trop tard ? Manifestement oui !
     
    Je questionne beaucoup d'hôtels, les plus prestigieux et les autres. Je pousse mes investigations jusqu'à Aix en Provence. Rien, pas de chambre tout est complet. Le groupe des 15 commence à douter lorsque @rusty348 varois, me signale Hyères comme ville d'accueil. Aussitôt les contacts sont pris avec «le plein sud Hôtel» qui étrangement nous accepterait. OUF le premier écueil est presque passé. Nous aurons un toit pour dormir. Merci Herminio alias @rusty348.
     
    Je note que @Mika 348 veut déjà tout payer : » Vincent, à qui le chèque ? A toi ou à l'hôtel ? Si c'est à toi comme je ne regarde pas le post tous les jours. Je peux te faire un virement de suite. Dis moi environ combien et je te fais un virement demain. Tiens moi au jus Merci. Mika. » sacré Mika toujours pressé parfois trop. Moi même je ne connais pas le prix !!! l'hôtel doit faire une cotation sous quinzaine.
     

     
    Réservations : restaurant
     
    Enfin j'ai voulu organiser une soirée festive pour réunir le plus grand nombre d'amis possible de Ferrarista. Et me voilà parti à la recherche d'un restaurant. Même galère que l'hôtel. Plus rien dans les environs du circuit de La Ciotat jusqu'à Sanary sur mer, ni dans les terres ... Il nous fallait un restaurant avec un parking et je voulais le privatiser ce qui augmentait encore la difficulté. Finalement le TAO à Six Fours les plages nous tend les bras.
     
    Ce sera donc le TAO. Restaurant sur la plage. L'endroit est séduisant et facile d'accès. L'accueil par le patron est chaleureux. Ca change ... Et Mika le pressé intervient : «  je t'ai fait un mp. Envoie ton rib ou iban tu as le virement demain sans faute. » On n'est pas aux pièces Mika. Le GP c'est fin juin ...
    J'ai adoré un post de @SangRouge qui disait : «  Félicitations Vincent On t'aime ». J'avoue ça fait plaisir. Merci les gars !
     
    @Calif38, le coquin avec sa California couleur kaki, réclame une soirée brésilienne et veut déguiser @Oliv et @Titof ( les 2 dissidents McLarenista ) en Drag Queen et propose de mettre dans le même lit le gang des lyonnais. «  C'est le gang des lyonnais pas le gang bang des lyonnais ! «  lui répond @SangRouge.
     
    Nous ouvrons une liste de réservations pour le TAO.
     
    Réservations : billets
     
    Dès lors il nous est apparu important de nous intéresser à la billeterie. Sujet important abordé dès le 10 novembre par Franck ( @SangRouge ). Et la à nouveau le @Mika 348 : «  Et pour les places au circuit. Tu as pu obtenir une zone ? Ou c'est chacun pour soi et dieu pour tous ? «  Mika je viens de leur envoyer des mails, et je n'ai pas les réponses « .
     
    Les billets ! les billets pour le circuit ! Mika veut aider et passer au circuit pour les prendre ... Mika ça se passera sur internet. Du calme...on les aura nos billets.
     
    @Eric77 ( qui je précise ne connait pas le var sauf sur une carte ) nous explique que Hyères pour l'hôtel c'est pas bon !! il aurait préféré nous voir à Brignoles...tu as raison Eric c'est juste la porte à côté.
     
    Enfin le 16/11 pour la Sainte Marguerite la billeterie via internet ouvre. Il nous paraît évident de se concerter pour être TOUS installés au meilleur endroit du circuit. Donc la concertation a lieu durant 2 jours. Alors où ? quel secteur ? Le pont, la chicane, le Beausset...Nous décidons démocratiquement la Sainte Baume qui nous est apparu comme étant le meilleur endroit du circuit. « c'est bien les gars on va TOUS en tribune 2 la sainte Baume ».
     

     
    C'est parfait, Mika le pressé a réservé vite par CDiscount la Sainte Baume tribune 1 et il a été suivi par quelques autres. Et voilà l'omelette est faite. Nous serons dans des tribunes différentes. Mais la sainte baume s'est avérée être le bon choix car nous avions les F1 longtemps en vision du déboulé des S de la Verrerie jusqu'à la chicane de la ligne droite du mistral. Et il y a eu du spectacle à cet endroit aussi bien aux essais, qu'en qualifications ou en course.
     
    Donc l'hôtel c'est fait, les billets c'est fait, le restaurant c'est fait..... reste à se tenir informés et a attendre.
     
    Réservations : mini-bus
     
    Puis viennent les séquences des billets pour les parkings et les mini-bus. Ha les mini-bus. Oui je veux non je veux pas...grand discussion sur le forum. L'idée des minibus vient de Franck( @kani56 ). Pressentait-il les problèmes énormes de circulation ? L'idée a fait son chemin et nous décidons de louer deux mini-bus.
     
    Mais la question importante c'était faut-il monter au Castellet avec sa Ferrari ? De toute évidence et au vues des bouchons gargantuesques rencontrés il valait mieux choisir l'option mini-bus ou 2 roues. J'ai choisi le 2 roues personnellement et tant mieux.
     
    Autre point de discussion : à quelle heure quitter l'hôtel pour être à l'heure au circuit. Sur ce point @Eric77 a eu raison de nous conseiller de partir très tôt le matin.
     
    Vendredi 21 juin : essais libres F1-F2-GP3
     
    C'est le journée de tous des désordres. Tous nos amis ont souffert pour arriver jusqu'au circuit. Chemin de croix pour certains, un calvaire pour les autres. Ainsi, Franck et Olivier et leurs compagnes venus en Maserati Levante ne sont jamais parvenus au circuit. Partis de l'hôtel à 9h30 ils feront demi tour à 14h30. 5h pour faire 25 kilomètres. Génial la moyenne horaire, à pied c'est mieux. À 15h ils sont de retour à Hyères, ils ont faim et veulent déjeuner..mais c'est trop tard.. Et ils ne sont pas les seuls dans ce cas.
    Quelle désorganisation !! ça fait peur pour la suite.
     

     
    Toutes les routes sont bloquées, les autos engluées pendant que les forces de l'ordre excellent dans leur entêtement à vouloir nous imposer leur choix de route ou de parking et assistent impuissants aux nœuds inextricables.
    J'ai entendu dire ( mais à vérifier ) que Grosjean, accompagné de Vettel, s'est retrouvé coincé. Aux gendarmes ils expliquent qui ils sont. Le bon sens a primé un long moment chez nos gendarmes : « Vous attendez là que ça se débloque » Il paraitrait qu'ils auraient fini par forcer le passage.
     
     
    A l'interieur ce n'est guère mieux ! Les trop longues queues aux stores, aux buvettes ou aux espaces pipi étaient malgré tout l'occasion d'échanges ou de rencontres, vu qu'en tribune il était quasiment impossible de se retrouver. J'ai bien cherché et trouvé @rusty348 avec sa glacière vendredi matin. On sent l'expérience.
     
    Bref vendredi c'est la journée du mécontentement et des critiques. Les essais font l'intérêt de ce vendredi. Heureusement ça tourne.
     
    Essais libres 1- 12h00 à 13h30
     
    Bottas, mais surtout Ricciardo m'impressionnent. Quelle vivacité ce pilote et c'est un vrai bosseur, il aligne les tours et les temps. Les cadors sont dans les stands et finissent par apparaître pour faire quelques tours. Je trouve que la Mercedes de Lewis est instable et que son AR se dérobe à la remise de gaz au démarrage de la ligne droite du Mistral.
     
    Hamilton 1
    Bottas 2
    Ricciardo 3
    Les Ferrari 4 et 5
    Les français 6, 8 et 12
     

     
    Essais libres 2- 16h00 à 17h30
     
    Hamilton est le plus rapide dans un style coulé. Il ne donne jamais l'impression d 'attaquer. Nous assistons à quelques figures genre sortie de piste ou tout droit, le spectacle s'installe. Le bruit délivré par ces machines sont décevants. Ce sont des essais libres mais les pilotes ne se font aucun cadeau : chacun pour soi.
     
    Hamilton 1
    Ricciardo 2
    Verstappen 3
    Les Ferrari 4 et 5
    les Français 6 10 et16.
     
    Samedi 23 juin: essais libres 3 et qualifications F1-Course F2- GP3
     
    « Chat échaudé craint l'eau froide » : les Ferrarista ont pris le taureau par les cornes en mettant en place des stratégies radicales pour arriver sans encombre au circuit. Certains de nos amis ont pris la route du circuit dès 6H30/7h00, d'autres ont adopté l'idée du 2 roues et d'autres, assez peu nombreux, ont décidé de passer leur journée à la plage.
     
    Du coup ça va mieux, moins de circulation, moins de panique. Les parkings ont été crées ou agrandis, les forces de l'ordre apparaissent plus apaisées et du coup nous aussi. Mais on se demande à quoi ils servent ? A l'intérieur du circuit, acheter son sandwich est toujours aussi long, idem pour un café. Du coup nous mutualisons les commandes.
     
    Sur la piste c'est la séance d'essais libres 3 écourtée par une averse qui nous a amené à nous réfugier sous les tribunes dans les escaliers. Tous les pilotes sont rentrés. Seul Alonso a osé faire des tours en fin de session. Valterri Bottas sur le sec durant les premières minutes réalise le meilleur temps. Aucun enseignement à tirer de cette 3 ème séance.
     
    Bottas 1
    Sainz 2
    Leclerc 3
     

     
    A 16h début des séances de qualifications GP F1. Saucissonnées en Q1, Q2 er Q3. 1H30 de batailles, de tours lancés de folie. Les pilotes sont exceptionnels pour rouler si vite, des quasi kamikazes. C'est leur métier et ils soulèvent l'admiration.
     
    Les F1 arrivent avant la chicane de Mistral à 334 km/h. La moyenne la plus rapide plus de 230 km/h. Les tribunes sont pleines. Lewis Hamilton décroche sa 75ème pôle.
     
    Hamilton 1 meilleur temps 1.30.029
    Bottas 2
    Vettel 3
    Verstappen 4
    Ricciardo 5
    Raikkonen 6
     
    Nous devrions dimanche retrouver le trio gagnant parmi ces pilotes...
     
    Heureux et satisfaits..et un peu humides, à l'image de @philM dont le billet a été détruit par la pluie infiltrée jusque dans ses poches. Nous quittons le Ricard pour nous préparer et nous rendre à la soirée tant attendue du TAO. Le rendez-vous était donné pour 20h.
     
    Le TAO
     
    Posé sur la mer devant la plage, ce restaurant plait au premier coup d'oeil. Les premiers arrivés ont déjà garé leurs autos. Les Ferrari avaient le droit de pénétrer à l'intérieur de l'enceinte du restaurant, les daily étaient au parking du port surveillées par un vigile.
     
    Nous avons démarré la soirée avec le verre de l'amitié : Bandol rosé et ou blanc, cocktails divers.
    Les Ferrarista sont accueillis amicalement, la bonne humeur s'installe vite. Les discussions fusent, les franches rigolades aussi.
     

     
    Arrivée discrète de Pascale qui vient animer notre début de soirée de sa voix claire et chaude. Elle va chanter pendant la première partie de notre soirée. Il fait beau, nous sommes nombreux sur la terrasse ou sur le plage. Le bonheur se mesure aux sourires de tous...les vins de Bandol sont appréciés par nos amis.
     
    Une pensée ici pour Karim resté à l'hôtel pour des problèmes de dos, pour Delphine qui a souffert du genou suite à une chute et pour Jean-Marc, @ladivademaranello26, qui a tenu à venir malgré une nuque raidie par une minerve.
     
    Le soleil disparaît doucement et les éclats de rire explosent ici ou là. Le DJ prend la suite de Pascale que nous remercions. Il nous pousse vers la piste ... de danse où l'on retrouve beaucoup les femmes : Krystelle et Isabelle, Jocelyne, Yvette, Joelle, Brigitte. Bravo Mesdames !
     
    L'amitié est très présente au TAO ce soir-là, elle transpire, se voit, je la sens et je suis heureux. Je demande à tous les présents de se présenter et en quelques mots chacun de nous s'est plié à la règle avec simplicité et beaucoup de gentillesse.
     
    Il est près de 1h lorsque le groupe commence, par petits paquets, à repartir. La belle réunion festive s'achève. Les Drag Queen ne sont pas venues. Coucher tard, lever tôt ... Heureusement que le GP démarre à 16h10 dimanche.
     

     
    Dimanche 24 juin : des animations et les courses GP3-F2-F1
     
    Les difficultés de circulation sont moindres. Les amis Ferrarista arrivent en ordre dispersé, en voiture, en 2 roues et en mini-bus. La météo annonce soleil le matin mais risque de pluie l'après-midi.
     
    Ceux qui sont arrivés tôt auront pu voir la patrouille de France passer sur nos têtes. Puis vient le tour de la parade des pilotes en camion accompagné par une escorte de gendarmes. Ensuite un mini show aérien avec des mirages de l'aéro navale, et l'hymne national chanté debout, tout le circuit vibre à l'unisson.
     
    16h10 c'est la course : après le tour de chauffe les F1 sont installées sur la grille pour 55 tours. Départ et premier choc. Le début de la course est animé. Quatre tours sous « Safety car », Lewis Hamilton prend les commandes. Verstappen le suit. Vettel impliqué sur le premier incident de course repart en 17ème position et entame une fière remontée. Bottas heurté par Vettel se traine et 2 pilotes français sont éliminés très vite, trop vite.
     
    Les arrêts aux stands ne changent rien. Sauf incidents mécaniques tout est joué à mi-course. Raikkonen passe Ricciardo dans l'avant dernier tour. Résultat : Hamilton en 1. Verstappen en 2. Raikkonen en 3.
     

     
    18h30 c'est le podium traditionnel. Les acteurs, pilotes ingénieurs écuries partagent leur joie dans le champagne. Mais le ciel devient menaçant. 19h00 nous arrivons au David Guetta Show situé secteur Le Beausset via la piste F1 ouverte aux spectateurs piétons. L'occasion nous est donnée de voir de près les immenses Motor Home des écuries Mercedes, Ferrari et Aston Martin.
     
    19h20 la pluie s'invite. Les parapluie sortent, les sacs poubelles façon pancho aussi. Les nôtres sont partis à la poubelle..merci les filles ! Nous décidons de rentrer. Sur la route et à la sortie des parkings c'est à nouveau le bazar mais dans la boue.
     
    Conclusion 
     
    Bel événement après une absence de 28 ans au circuit du Castellet. Les organisateurs vont à coup sûr améliorer les dispositifs d'accès. Le retour du Grand Prix de France a constitué pour Ferrarista un moyen de faire se rapprocher des hommes et des femmes animés par la passion et l'amour qu'ils portent à leur voitures frappées du fameux écusson au Cavallino Rampante.
     
    Vive Ferrari, Vive Ferrarista. À l'année prochaine
    SangRouge
    Les 9 et 10 Juin 2018, le Gang des Lyonnais organisait à nouveau une sortie, cette année dans la Chartreuse et le Vercors. 34 Ferrari des membres de Ferrarista y ont participé. Voici un petit résumé de ce bel événement.
     
    Flashback
     
    Tout a débuté par un rêve en 2016 : celui de rassembler à Lyon, tous les modèles Ferrari depuis 30 ans ! Je ne suis alors sur Ferrarista que depuis 1 an, je ne viens d’acquérir ma première Ferrari que depuis quelques mois mais je lance l’idée via un simple post. Immédiatement tout le monde est très enthousiaste ! Au final, cette sortie va facilement regrouper 40 Ferrari.
     

     
    Au gré des rencontres, un lien d’amitié se créé avec plusieurs membres de Ferrarista : @Debeaux que je connaissais pour être son “locataire”, @DiGreg présent depuis la première heure et @BenBen que je rencontre lors de ”l’été indien 2016” organisé par @camille dont le fils deviendra, de fil en aiguille, le dernier membre du Gang.
     

     
    Tous ensemble, nous décidons d’organiser une sortie 2017, de 2 jours, dans le Mâconnais. C’est un franc succès que nous avons reconduit en 2018 dans la Chartreuse et le Vercors. Chaque année, plus de 70% des participants étaient déjà présents les années précédentes !
     

     
    Philisophie
     
    Notre philosophie est simple : des petites routes à l’écart des autoroutes et des nationales où chacun peut s’amuser au volant de son auto, à son rythme et sans stress. Nous essayons toujours de trouver de magnifiques panoramas afin que les co-pilotes (en grande majorité féminine) puissent eux aussi profiter des kilomètres.
     

     
    Nous tâchons de ponctuer notre programme par des arrêts “Plaisir” dans de superbes restaurants gastronomiques, des pauses régulières ponctuées de gâteries sucrées et des hôtels où chacun peut se prélasser dans une piscine ou un spa afin d’évacuer la fatigue de la journée. La convivialité est au coeur de nos préoccupations : cela chambre un peu, beaucoup, passionnément ! Nos meilleurs raconteurs de blagues débrident vite les plus timides !
     

     
    Nous faisons en sorte d’écouter les désirs de chacun et de nous améliorer chaque année. En décembre, nous avons réalisé un sondage: c’est pour cela que cette année sont apparus des badges (afin que chacun puisse se reconnaître), des groupes en fonction du rythme de conduite et un accueil personnalisé grâce aux membres féminines du Gang.
     

     
    Fidèles
     
    Parmi les fidèles, il est possible de citer @Phoenix85, @Titof (même s’il n’a plus de Rosso en ce moment), @grhum et @Calif38. Nous avons même notre photographe officiel @BLACKburn49 !
     
    Même si, pour des raisons logistiques, nous sommes obligés de limiter les inscriptions, en général 34 à 36 voitures, le Gang est toujours agréablement surpris de constater que les gens sont prêts à traverser une partie de la France pour nous rejoindre : 2 Normands ont participé à l’édition 2016, @JM78 et @Zaz sont venus cette année de la région Parisienne,  le “Grand Est” est également représenté par @Loucho57 et @Giallo-54 et naturellement nous comptons toujours sur notre colonie Suisse avec @bernwizard, @chtisuisse et @Romano456. Seuls les “Sudistes” sont difficiles à faire venir, certainement la peur d’avoir froid …
     

     
    Anecdotes
     
    Des anecdotes de cette édition 2018 ?
    - Le malin plaisir que nous avons pris à klaxonner en pleine campagne devant un garage de tracteurs Lamborghini,
    - Un membre du Gang qui se trompe de voiture et se met au volant avec une autre passagère,
    - Une TestaRossa dépannée en plein Vercors un dimanche matin, par une durite de Citroën BX,
    - Un point de rassemblement investi par des Monster Jam,  
    - Un Suisse qui arrive régulièrement à se perdre (mais comme les chats, il arrive toujours à retomber sur ses pattes),
    - Une photo rarissime de 40 clefs de Ferrari,
    - Un directeur de Castorama qui nous demande de défiler sur son parking
    - Et un apéritif surprise autour une “vraie Ferrari, fausse GTO”...
     

     
    Edition 2019
     
    Au final, le Gang des Lyonnais prend plaisir à donner du plaisir aux membres de Ferrarista. Visiblement ils aiment ça, c’est pour cela que l’an prochain nous commencerons dès le vendredi soir (5, 6 & 7 juillet 2019).
     
    Vous venez avec nous ?
     
    Franck
    Nous étions 22 membres de Ferrarista à Maranello, du 14 au 19 mai 2018, pour le "traditionnel" voyage à Maranello et aux Mille Miglia : @Glyde, @guillaume84, @jph13, @XXX360, @Pat 13, @svas, @alex84, @Mike051, @ogmracing, @bernwizard, @chris et leurs accompagnants. De mon côté, ma première visite à Maranello remonte à 2008 et je fêtais donc 10 ans de visite de l'usine Ferrari une à deux fois par an. Qui avait-il donc de spécial cette année lors de nos visites, qui fait que chaque année est différente ?
     
    Visite de Maranello
    Nous commencions le mardi par une visite à pied de Maranello pour repérer les endroits stratégiques à connaître pour le reste de la semaine : musée Ferrari, circuit de Fiorano, Scuderia Ferrari, entrée historique de l’usine Ferrari, le Cavallino Ristorante, etc. C'est l'occasion de voir, par exemple, l'avancée des travaux des nouveaux bâtiments de la Scuderia Ferrari, ou de voir tourner sur le circuit de Fiorano la toute nouvelle Porsche 991 GT2 RS bardée de capteurs.
     

     
    Visite du garage Toni Auto 
    Ce garage contient toujours autant de merveilles en restauration ou en entretien. L'accueil y est sympathique comme à chaque fois, avec des anecdotes racontées par Silvano sur sa carrière en F1 et en sport prototypes pour Ferrari pendant 6 ans, en tant que mécanicien, à la fin des années 60 et au début des années 70. Une photo venait en effet de paraître dans AutoSprint sur laquelle il apparait à l’occasion du grand-prix de Kyalami, qui sera son dernier. A l’époque, lorsque les grands-prix ne se déroulaient pas en Europe, les équipes restaient sur place pendant deux ou trois semaines. Ils ne rentraient donc pas chez eux pendant plus de 3 mois !
    Autre anecdote racontée : une auto restaurée en Grande-Bretagne et venue passer la certification Ferrari Classiche, qui lui a été refusée, entre autres parce que la peinture du chassis était noire brillant (nouvelles peintures à l’eau) au lieu de noir mat. L'auto était chez Toni Auto entre autres pour refaire une peinture noire mat à l’ancienne. Dans le garage étaient présentes entre autres 3 Ferrari 275 GTB et une Ferrari 375 MM Plus, qui participera aux Modena Cento Ore début juin.
     

     
    Visite de Pagani
    C'est l’usine jugée par les participants comme la plus artisanale, avec le niveau de qualité le plus élevé. A noter, dans le musée, l'apparition de la Pagani Hyuara. Dans la visite d’usine, nous montons pour la première fois au niveau des ouvriers qui fabriquent les pièces en carbone. Auparavant, dans cette nouvelle usine, la fabrication des pièces en carbone était expliquée au travers de pièces disposées sur une table à côté de l’assemblage des autos.
     
    Visite du musée Panini
    Pour la première fois, notre visite est réalisée par M. Panini lui-même, le fils d’Umberto Panini, le créateur des célèbres vignettes. Il nous fait visiter l’entrepôt d’affinage du parmesan bio qu'ils produisent et le hangar où sont stockées toutes les Maserati. Cette visite était intéressante car elle nous offrait le point de vue du propriétaire. Il nous indiquait par exemple que la région est spéciale car celle à la fois des « fast cars » (Ferrari, Maserati, Lamborghini, Pagani, etc.) et du « slow food » (plusieurs années d’affinage pour le parmesan et le vinaigre balsamique). Une Maserati récente était présente cette année : une Maserati GranCabrio bleue.
     
    Visite de l’usine Maserati
    Il ne reste plus dans l'usine de Modène qu’une chaine d’assemblage au lieu de trois quand l’usine tourne à plein régime. Trois Alfa-Romeo 4C sont produites chaque jour et 15 Maserati GranTurismo et GranCabrio. C’est la seule usine où nous visitons dans le détail les contrôles qualité réalisés après l’assemblage : tests d’étanchéité, tests d’accélération et de freinage sur rouleaux, inspection et correction des défauts esthétiques, etc.
     

     
    Visite de Lamborghini
    Nous avons visité les chaines d’assemblage des Lamborghini Huracan et Aventador, des moteurs 12 cylindres et de la sellerie. Pas de visite de la ligne d’assemblage des Lamborghini Urus, effectuée dans un autre bâtiment. Dans le musée, l'exposition était consacrée aux Lamborghini liées au cinéma. Les visites étaient à la chaine, industrialisées, avec beaucoup de groupes les uns derrière les autres à 5 minutes près. Notre groupe a été divisé en deux car trop grand, et nous étions donc avec des personnes qui n’étaient pas de notre groupe. C'est le seul cas où cela nous arrive, et cela nous a privé d'une visite en français (1 personne pas de notre groupe ne parlant pas français).
     

     
    Mille Miglia
    Cette année, nous nous sommes rendus à l'arrivée de la première étape au lieu du départ, traditionnellement, car les dates de l'événement avaient été changées. C'était l’occasion de voir une autre facette de l’événement, quand les concurrents arrivent fatigués vers 23h à la fin de la journée dans ces autos très physiques. Nous sommes arrivés pour le tributo Mercedes. Nous avons donc vu le tributo ferrari en entier, puis l’arrivée des concurrents des Mille Miglia pour le dernier check-up puis la présentation sur le podium.
     
    Visite de Tubistyle
    C'est toujours intéressant de voir la fabrication des pots OEM et des pots en aftermarket, mais la nouveauté, comme l’an passé, était la visite de l’usine de fabrication des réservoirs à essence. Nous y avons vu des choses différentes de l’année dernière, dont le réservoir à essence des Bugatti Chiron. Les réservoirs sont garantis 5 ans mais ils doivent assurer une capacité de production pendant 20 ans (si besoin de remplacer un réservoir sur une auto). Nous avons assisté entre autres aux tests d'étanchéité de ces pièces.
     

     
    Visite de la casa Enzo Ferrari à Modène
    Le musée Ferrari de Modène présente une nouvelle thématique cette année, Rosso & Rosa, autour des femmes célèbres et propriétaires de Ferrari. Il contenait peut-être un peu plus d’autos anciennes que les années précédentes dont une Ferrari 250 GTO qui sortait de restauration chez Ferrari Classiche, une Ferrari 250 GT SWB, grise à bande rouge, que je n’avais jamais vue, une Ferrari 375 MM, une Ferrari 250 GT Cabriolet, une Ferrari 750 Monza, une Ferrari 250 GT California noire, etc. Le second bâtiment ne contient par contre plus aucune auto et devient consacré aux moteurs Ferrari.
     


    Visite de l’usine Ferrari
    A la carrosserie Scaglietti, les nouveautés étaient de voir les premières Ferrari 488 Pista, très peu nombreuses, et les premières Ferrari FXX K Evo. Concernant la Pista, une réunion semblait avoir lieu avec le sous-traitant fournissant le capot avant, comportant une grande ouverture pour l’aérodynamique. Peut-être qu’il ne donne pas encore entière satisfaction. Pour la Ferrari FXX K, son montage est très compliqué et seul un exemplaire est produit chaque semaine pour le moment.
    Sur les chaines d’assemblage, la nouveauté était aussi la Ferrari 488 Pista, mais seuls deux exemplaires étaient visibles, donc encore dans les pré-séries. Nous avons vu notamment une Ferrari 488 Pista noire, pas très belle car tous les éléments en carbone sont masqués et ne ressortent pas comme avec les autres couleurs. Par contre nous avons vu et entendu beaucoup de Pista tourner sur Maranello et dans l’usine. A noter que des Ferrari Portofino étaient produites sur la chaine des V12 en plus de la chaine des V8.
    A la Scuderia Ferrari, les cinq châssis (2 par pilote + 1 spare) étaient en cours de montage car l’équipe était à Maranello, ce qui permet de faire un check complet de toutes les pièces. Au département F1 Clienti, peu de FXX ou de 599XX car parties sur circuit pour la majorité. Deux F1 tri-posta étaient visibles car en cours d’entretien, alors qu’habituellement elles sont sous bâche.
     

     
    Visite du musée Ferrari de Maranello
    Le musée Ferrari de Maranello présentait lui aussi une nouvelle thématique, « Rosso Infinito », avec de mon point de vue, moins de voitures exposées, et plus d’études de soufflerie par exemple. A noter quand même la présence de nouvelles autos comme une magnifique Ferrari 250 GT California LWB, une Ferrari 250 Europa Vignale, une Ferrari 250 GT Pininfarina marron, une Ferrari 290 MM, etc. Globalement, les deux musées Ferrari un peu moins intéressants que précédemment, de mon point de vue, avec moins d'autos anciennes présentées.
     

     
    Ajoutez à tout ce programme des restaurants toujours aussi fabuleux (Retro Gusto, Cavallino, Da Pasticcino, Montana, entre autres) et des participants qui savent instaurer une excellente ambiance, et vous passez une semaine de rêve dont le seul défaut est de passer trop vite, comme à chaque fois. Merci à la concession Ferrari Modena Motors de Strabourg et Mulhouse, par laquelle nous sommes passés pour les visites des usines Ferrari et Maserati.
     
    Etiez-vous présents pour ce voyage à Maranello et qu'aimeriez-vous ajouter à son sujet ? Si vous n'étiez pas présents, quelles informations complémentaires souhaiteriez-vous connaître ?
     
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    Franck
    La Ferrari 488 Pista est présentée en ce moment au salon de Genève. Que vaut-elle dans la vraie vie, quand vous la voyiez devant vous, et non plus en images de synthèse ? Quelles sont les options disponibles voire indispensables ? Est-il toujours possible d'en commander une ? Et comment pouvoir accéder au stand Ferrari ?   Il y a trois ans exactement, lors de la présentation de la Ferrari 488 GTB au salon de Genève, Ferrarista s'était déjà rendu sur place pour vous écrire un article détaillé. Pas un article de journaliste avec les caractéristiques de la nouvelle Ferrari issues du dossier de presse, mais un article avec un point de vue de propriétaire de Ferrari, ce qui n'a rien à voir.   Cette fois-ci hors de question de rater l'événement. Ces Ferrari V8 plus radicales sont mes préférées et Ferrari n'en sort un nouveau modèle que tous les 5 ans. Et sur les premières images de synthèses diffusées par Ferrari, cette Ferrari 488 Pista me plaisait beaucoup.     Comment obtenir votre pass pour accéder au stand Ferrari au salon de Genève   Pour pouvoir accéder au stand Ferrari au salon de Genève, vous devez être invité par un concessionnaire Ferrari. De mon côté je suis passé par la concession.Modena Sport de Toulouse, que je remercie au passage.    Je n'avais pas le choix dans mon agenda et je ne pouvais m'y rendre que le premier dimanche, censé être la pire journée ! Je n'ai pas eu de queue pour entrer sur le stand Ferrari, ce qui est inhabituel. L'accueil a été excellent, je tiens à le souligner, tant au niveau des hôtesses à l'entrée, qu'au niveau du lounge, pour prendre un rafraîchissement, et du conseil commercial sur place.   En visitant le reste du salon, il n'y a que deux endroits où il y avait vraiment beaucoup de monde le dimanche après-midi, mais quand vous connaissez les lieux, il est facile de trouver les passages qui avancent bien afin de revenir sur un stand précis.     Les options des 2 Ferrari 488 Pista présentes sur le stand Ferrari   Deux Ferrari 488 Pista sont présentes sur le stand Ferrari au salon de Genève : une Grigio à bandes noires, toutes options, et une Rosso Corsa à bande Nart. Personnellement, même si la grise est superbe quand elle est vue individuellement, quand elle est à côté de la rouge, il n'y a pas photo de mon point de vue. Je préfère la Rosso Corsa. Et vous ?   J'ai trouvé la Ferrari 488 Pista encore plus belle en vrai que sur les images de synthèse. Je suis monté plusieurs fois à son bord, côté conducteur et côté passager, et j'aime beaucoup. On retrouve l'esprit de la Ferrari Challenge Stradale avec un intérieur dépouillé, tout en carbone et en alcantara. En 15 ans, la qualité perçue s'est améliorée et on ne voit plus le châssis. Ce qui n'est pas forcément un plus de mon point de vue, mais l'intérieur fait très sport. Sous les tapis de sol, vous voyez le carbone !     La grise disposait entre autres de l'option carbone pour le coffre avant. Forcément quand on voit les deux, le coffre de la rouge faisait très plastique. Le coffre étant petit, les caches en plastique prennent beaucoup de place. Chacun se fera son opinion, si cette option est indispensable ou non, sachant que le coffre ne se voit qu'une fois ouvert, c'est à dire peu souvent. Ferrari ne propose pas encore d'options coffre avant vitré !    La Ferrari 488 Pista grise possédait aussi les superbes jantes en carbone elles étaient visibles en détail dans la partie Tailor Made, le conseiller proposant même de soulever la jante pour la soupeser. L'intérieur est recouvert de céramique afin de ne pas abîmer le vernis du carbone.      La personnalisation Tailor Made de votre Ferrari 488 Pista   Les conseillers Ferrari sur place ne pouvaient tenter de vous faire acheter une Ferrari 488 Pista puisqu'elles sont toutes vendues. Par contre, si vous avez la chance d'en avoir commander une, il était possible dans la partie Tailor Made, de la configurer, ou du moins de la voir en 3D avec la couleur et la bande de votre choix.   Je suis resté voir deux clients qui se faisaient plaisir, avec une noire bandes jaunes, puis une rouge avec les différents types de bandes possibles. C'est intéressant à voir et le niveau de personnalisation est important avec beaucoup de possibilités proposées. On est loin de l'époque de la Ferrari Challenge Stradale où vous aviez le choix entre une bande tricolore et pas de bande.     Est-il encore possible d'acheter une Ferrari 488 Pista et à quel tarif ?   Ce ne sont pas les concessions qui ont choisi les clients mais Ferrari qui a envoyé aux concessions des listes de clients auxquels proposer la Ferrari 488 Pista. Différents critères avaient été établis par Ferrari pour constituer leur liste, entre autres celui de l'achat régulier de modèles à forte décote. Des Ferrari avec un V12 à l'avant par exemple. C'est une manière de récompenser leur fidélité à la marque et d'éviter les spéculateurs.   Une bonne vingtaine de Ferrari 488 Pista ont été attribuées à la concession de Toulouse et une trentaine à Pozzi. Il n'y a pas de date de fin de production définitve à aujourd'hui pour les Ferrari 488 Pista. À priori les concessions n'auront pas de nouvelles allocations plus tard. À priori également, la date de fin de production de la Ferrari 488 Pista serait en 2019 car Ferrari doit sortir la remplaçante de la Ferrari 488 GTB avant 2020 et la mise en place de nouvelles normes. Cela pourrait réduire le nombre de Ferrari 488 Pista produites.     Pour le moment, seul le tarif de base de 291 000 euros a été diffusé à la presse, mais pas de tarif aux concessions dont celui des options. Comme pour les Ferrari en édition limitée, les propriétaires passent commande sans connaître le tarif définitif. La demande est vraiment très forte, les concessions n'arrêtent pas de recevoir des appels de partout, même de l'étranger, de clients potentiels qui cherchent à trouver une concession qui n'aurait pas encore écoulé toute son allocation. Malheureusement il ne reste rien.   Probablement que la Ferrari 488 Pista ne décotera pas, comme la Ferrari 458 Spéciale avant elle, ce qui implique que son achat est en plus un investissement. D'où le nombre encore plus grand de clients potentiels. De plus, elle sera probablement la dernière Ferrari non hybride, si on en croit les déclarations de Sergio Marchionne au salon de Genève.     Que pensez-vous de la Ferrari 488 Pista ? Êtes-vous allez la découvrir au salon de Genève ? Quelles informations supplémentaires avez-vous noté sur place ? Qu'aimeriez-vous savoir de plus sur la Ferrari 488 Pista ?   Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - La Ferrari 488 GTB présentée à Genève marquera-t-elle l'histoire ? - Toutes les photos détaillées de la Ferrari 488 Pista prises sur le stand Ferrari - Les discussions des membres Ferrarista sur le lancement de la Ferrari 488 Pista
    speedy
    La Ferrari 328 est très attirante : une vraie Ferrari classique, sans avoir le coût d'achat des Ferrari plus anciennes, et une puissance largement suffisante pour les conditions actuelles sur route ouverte. Sans parler de la simplicité et de la fiabilité mécanique qui vous permettent de rouler régulièrement et pour toutes distances.
     
    Pour savoir acheter le bon exemplaire, et savoir à quels coûts vous attendre lors de son utilisation sur le long terme, le mieux reste d'obtenir le retour d'expérience de propriétaires qui possèdent une Ferrari 328 depuis des années. Ca tombe bien car @speedy possède une Ferrari 328 GTB et une Ferrari 328 GTS, ce qui vous permet d'obtenir aussi un avis sur ces deux modèles.
     
    Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi avoir choisi la Ferrari 328 ?
    Speedy : Je n’ai aucun « parcours automobile » ; vivant et travaillant à Paris depuis 1985, j’utilise presqu’uniquement les transports en commun. Quand j’ai besoin d’une voiture, je loue. Je ne me considère pas être un passionné d’automobile, sauf pour quelques marques et modèles particuliers. J’ai toujours voulu avoir une Ferrari 328: en général je préfère les petites autos, et la 328 me semblait le développement le plus abouti de la lignée de la « Dino », même si ce n’est pas la plus réussie esthétiquement de la famille 308/328. Je voulais une Ferrari qui soit fiable et pas compliquée; par ailleurs je n’accroche plus au design des Ferrari récentes (après la 550/355) ; j’admire les réalisations mécaniques et technologiques, mais je n’en vois plus vraiment l’intérêt compte tenu des contraintes de circulation qui sont devenues les nôtres.
    Ce à quoi je ne m’attendais pas c’est à me retrouver avec deux 328, une GTB et une GTS.   
     


    Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 328 et comment as-tu trouvé cet exemplaire ?
    Speedy : Même si j’avais ce projet d’achat en tête depuis longtemps, je ne me suis mis à chercher lorsque j’ai considéré que « c’était le bon moment » pour moi, à savoir investissement immobilier réalisé etc…
    J’ai commencé par rechercher une GTB au printemps 2008, mais je voulais une « pas rouge » ; non pas parce que le rouge me gêne, mais parce beaucoup d’autres couleurs me semblent aller très bien aux Ferraris. Je ne savais pas à l’époque que 77% des Ferrari 328 sont sorties de chaîne en rouge ; donc, sur les 1344 GTB produites, ça réduisait l’échantillon à grosso modo 300 voitures « pas rouge », ce qui est peu… Après quelques mois, ne trouvant pas ce que je cherchais, et avant de me lasser, j’ai finalement décidé que « rouge » pouvait faire l’affaire, mais avec un intérieur beige (je ne suis pas fan de la combinaison rouge/cuir noir). J’ai trouvé ma voiture tout à fait par hasard, avec une petite annonce très banale, à l’autre bout de la France. J’ai pris le TGV pour aller la voir et le courant est passé avec son propriétaire, qui m’a décrit la voiture de façon très honnête : ce qui était correct, ce qui manquait, ce qui restait à faire ; ce qui a suffi pour me convaincre. J’ai acheté une voiture qui n’était pas parfaite pour sa peinture, avec un intérieur en très bon état, et dont la mécanique me semblait avoir été remise à niveau, après être restée sept ans sans tourner. Je l’ai ramenée « dans ma campagne » le jour de l’achat en faisait 850 kms d’une traite. Dix ans après, je peux dire que l’auto a été exactement ce que j’en attendais ; après 20.000 kms, je n’ai jusqu’ici rencontré aucun incident mécanique, même mineur.
    La GTS est arrivée complètement par hasard fin 2010 ; elle avait une combinaison de couleurs rares (Noir métallisé / intérieur cuir gris, tapis et moquettes noires) je l’ai achetée auprès d’un professionnel de l’automobile, mais la transaction a été longue, compliquée et ne m’a pas laissé un très bon souvenir (l’auto avait un « défaut caché » qui m’a obligé à faire remplacer les deux triangles de suspension arrière gauche).
    Je voulais garder GTB et GTS ensemble pour me décider au bout de quelques mois pour celle qui me conviendrait le mieux ; en réalité, les deux sont très différentes et finalement, j’ai toujours les deux depuis un peu plus de sept ans. Même s’il faut relativiser quand on parle d’un modèle de voiture qui a plus de trente ans, la GTB est plus rigide, plus précise et plus vive : c’est celle qui donne le plus de plaisir de conduire, même à allure normale, sur les routes en lacets, etc…la GTS a pour elle le fait de pouvoir rouler découvert, ce qui dès lors que la météo le permet, est irremplaçable.     
     
      
     
    Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 328 à l'usage ?
    Speedy : On doit garder à l’esprit qu’on parle de voitures produites en petite série (6068 GTS et 1344 GTB) et avec des méthodes encore assez artisanales, donc il faut éviter les affirmations trop définitives : toutes les autos ne sont pas parfaitement identiques. Mais dans l’ensemble c’est une voiture vraiment très fiable, qui, de mon expérience, pour autant qu’on suive les recommandations d’entretien de l’usine, ne pose pas de souci particulier à son propriétaire. Il faut bien sûr respecter le délai de montée en température, et ne pas la pousser tant que l’huile n’a pas atteint 65/70° (les fameux : pendant 30 kms, pas plus de 3000 tours). A la conduite, c’est évidemment une voiture qui n’est pas de conception moderne, même si on peut l’utiliser « un peu comme une grosse FIAT » pour aller faire ses courses, bien que ce soit un peu fatiguant…si on veut lui rappeler sa vocation de sportive, il faut un certain travail de coordination des gestes pour qu’elle donne l’impression d’être heureuse ; elle demande de la souplesse et de la fluidité ; en fait elle « récompense » beaucoup : si tu n’es pas très bon, elle te le fait vite savoir, par contre, avec une bonne concentration, l’auto trouve son rythme assez facilement.    
    Par ailleurs, j’ai peut-être eu de la chance, mais je trouve que les intérieurs vieillissent bien, le cuir en particulier ; encore une fois, il y a des exceptions – j’ai vu des voitures avec des cuirs très abîmés, mais dans l’ensemble, avec un entretien régulier, je trouve qu’il reste beau.   
     


    Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 328 (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
    Speedy : L’assurance varie beaucoup, comme on le sait, en fonction de l’endroit où est logée l’auto, du profil du conducteur, du fait qu’il possède ou pas une voiture pour utilisation au quotidien, et de l’étendue des garanties. Mais on peut tabler sur une fourchette de 800 à 1200 euros annuels.
    L’entretien annuel nécessite que l’on soit au clair sur deux questions de « philosophie »: d’abord savoir ce qu’est un entretien annuel : jusqu’où on veut aller dans le préventif, est-ce que l’on s’arrête au basique changements de fluides, ou est-ce que l‘on fait faire « ça » « tant qu’on y est »…  ah, « et puis ça aussi » etc…pour les courroies, les débats sont connus : en gros, est-ce que l’on fait ça tous les trois ans, comme l’usine le recommande, ou…tous les cinq ans, etc ?
    Le « préventif » des uns sera du « luxe » pour les autres, donc l’éventail de ce qui est fait pendant une intervention varie énormément en fonction de ce que certains considèrent comme nécessaire, indispensable, utile…
    Disons, pour essayer de donner un « ordre de grandeur » : une visite de contrôle annuelle avec changement des fluides : 750 euros ; tous les quatre ans (c’est mon choix…) une visite plus complète avec changement de courroies, à peu près 2750 euros. En se disant que de-ci, de-là, au moment de la visite on fera aussi « un peu de préventif », et en lissant les coûts avec en gros à peu près 1200 euros par an, on assure l’entretien basique de l’auto. Mais encore une fois, certains font faire beaucoup plus que l’entretien basique, et par ailleurs les prix ne font pas beaucoup de sens tant qu’on ne sait pas exactement ce qui est fait pour un prix donné.
    Pour les imprévus, je dirais que c’est utile de pouvoir faire appel à une réserve de – mettons - 5/6000 euros, en gardant à l’esprit que l’on a affaire à une voiture qui est en train de devenir une ancienne et qui a été produite en petite série, avec les problèmes de disponibilité de pièces que l’on imagine. Vu l’âge de ces voitures, certaines interventions peuvent coûter très cher très vite, car une partie des pièces deviennent très difficiles à trouver. Je pense – par exemple – à  un petit choc frontal dans la circulation avec une aile avant simplement « froissée » : trouver une aile n’est pas simple, le pare-choc/spoiler n’est plus disponible en neuf, le bloc optique non plus…les coûts peuvent donc monter très vite. Même un changement de pare-brise n’a rien d’une affaire simple.  
     


    Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 328 sur la durée ?
    Speedy : Le premier, c’est le vieil adage « quand tu achètes une Ferrari, tu te maries avec un mécano » ; donc, le premier point essentiel pour moi, c’est de savoir qui va entretenir la voiture ; c’est important d’avoir confiance dans celui qui s’occupe de l’auto.
    Ensuite, il est bien évident que l’on parle d’une auto dont le premier modèle est sorti il y a trente-trois ans (septembre 1985) et qui est une évolution de la 308, laquelle reprend certaines caractéristiques de la « Dino », conçue dans les années soixante. Donc, ce n’est pas une voiture de conception moderne, et qui, même pour les dernières produites – 1989 - commence maintenant à prendre de l’âge.
    Je laisse de côté les petites interventions propres à ce modèle, comme – par exemple - les joints de la tringlerie de levier de vitesse, laquelle traverse le carter moteur, et qui finissent par laisser passer de l’huile moteur dans la boîte de vitesse, ou la question de la climatisation ; les câbles de bougies qui se dessèchent et deviennent cassants parce qu’il fait très chaud dans le compartiment moteur…
    Je parle de ce qu’il faut surveiller maintenant; pour moi, en dehors des éléments de sécurité essentiels (freins, etc…) le plus important aujourd’hui est de renouveler tout ce qui arrive en fin de vie des matériaux. Je pense aux durites des différents circuits (refroidissement, essence…) qu’il faut impérativement faire changer si ça n’a pas déjà été fait ; aux « liaisons au sol », c’est-à-dire tous les caoutchoucs des triangles de suspension, etc…qu’il faudra faire changer. Les amortisseurs sont à surveiller. L’embrayage se fait en général « autour de 60.000 kms », mais certaines autos vont beaucoup plus loin. Le moteur est réputé pouvoir tenir « jusqu’à 150 / 160.000 kms » sans réfection complète, mais ça suppose que l’entretien ait été correctement effectué (contrôle du jeu aux soupapes, etc…).
    D’un point de vue plus général, je pense que les propriétaires devront à un moment ou un autre se décider quant à la remise à niveau de l’auto : faut-il la maintenir « dans son jus » en changeant régulièrement ce qui doit être changer (tout en anticipant un peu avec du préventif) ou faut-il prévoir à un moment donné une « restauration » globale, une « remise à zéro à un instant « t » pour avoir un nouveau point de départ ?   
     

     
    Franck : Et si c'était à refaire ?
    Speedy : Mon seul regret est d’avoir attendu trop longtemps. L’auto correspondait exactement à ce que j’en attendais, et je regrette de ne pas m’être décidé bien plus tôt. J’ai toujours un petit regret de n’en avoir pas une bleue…
     
    Merci beaucoup @speedy pour ce retour d'expérience très détaillé.
    Si vous possédez aussi une Ferrari 328, pensez-vous à d'autres conseils à donner à de futurs propriétaires ? Et si vous envisagez d'acheter une Ferrari 328, quelles autres questions auriez-vous pour les propriétaires actuels ?
     
    P.S. Les photos qui illustrent cet article ne sont pas des photos des Ferrari 328 de @speedy
     
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    Franck
    Chaque année, Rétromobile, au coeur de l'hiver, lance la saison et vous permet de voir les tendances du marché. Quelles Ferrari seront à l'honneur cette année ? Quelles Ferrari seront en vente ? Quelle est la tendance du marché ? Quels nouveaux livres sur Ferrari vont sortir ? Quels carrossiers et quels vendeurs se distinguent et ont le vent en poupe ? Qu'ont préparé les différents organisateurs d'événements pour 2018 ? Rétromobile vous permet de faire un premier tour de ces questions.
     

     
    Les 50 ans de la Ferrari Daytona
     
    Avec les 50 ans de l'iconique Ferrari Daytona qui sont fêtés cette année, vous pouviez en voir beaucoup dans cette édition 2018 de Rétromobile. Vous pouviez en voir le stand de Ferrari Classiche, ce qui semble la moindre des choses, mais aussi sur des stands d'assureurs, qui savent se mettre en avant.
     

     
    En tout j'ai compté une douzaine de Ferrari Daytona présente à Rétromobile, ce qui en fait la Ferrari la plus présente ! C'est exceptionnel ! Exceptionnel aussi, le fait que parmi cette douzaine de Ferrari Daytona, vous pouviez admirer deux beaux exemplaires de Ferrari Daytona Spider !
     
     

     
    Sur le stand de Ferrari Classiche, la Ferrari Daytona présentée, recouverte de poussière, avec les traces de pattes du chat, était la fameuse "sortie de grange" du Japon.
     
    Une bonne dizaine de Ferrari 250 GT Passo Corto
     
    Tout aussi exceptionnel, il y avait presque autant de Ferrari 250 GT Passo Corto (ou SWB pour Short Wheel Base en anglais) présentes et surtout quasiment toutes sur un seul stand, celui de Lukas Hüni. Ce modèle est probablement mon favori dans les Ferrari classiques, donc en voir autant rassemblées, j'étais aux anges !
     

     
    Un exemplaire unique était présent dans le lot : la Ferrari 250 GT SWB carrossée par Bertone et qui est rarement visible. Malheureusement pour les photos, il était exposé en plein milieu du stand, avec beaucoup de spots qui brillaient sur sa carrosserie bleue foncée.
     

     
    Les autres Ferrari classiques
     
    Parmi les autres Ferrari classiques, vous remarquiez d'abord trois Ferrari 250 GT Cabriolet : une série 1, une série 2 et une California. Toutes les trois dans un état magnifique.
     

     
    Vous remarquiez ensuite toutes les Ferrari 275 GTB présentes. J'en ai compté pas moins de six. Il y avait aussi une Ferrari 250 GTE bleue, une Ferrari 275 GTS rouge présentée par la Gallery Aaldering ou encore une Ferrari 330 grise.
     

     
    Vous pouviez aussi croiser, au détour d'un stand, une Ferrari 166 MM, une des premières Ferrari produites par Ferrari. Quelques Dino étaient présentes à Retromobile, mais beaucoup moins que les années précédentes, de mon point vue, comme si l'effet de mode était un peu passé.
     
    Parmi les raretés, une Ferrari 212 export Vignale de 1951 était exposée sur le stand de la Gallery Aaldering. Une très belle Ferrari 250 GT Lusso se trouvait à côté du stand de Sport & Collection.
     

     
    Les Ferrari F1 et de compétition
     
    Plusieurs F1 des années 90, pilotées par Alain Prost, Jean Alesi et Gerahrd Berger étaient présentes dans les allées de Rétromobile 2018. Vous pouviez aussi admirer une Ferrari 512 M, pilotée par David Piper, ainsi qu'une Ferrari 512 BB LM de l'Ecurie Francorchamps, pilotée par Beurlys.
     

     

     
    Les Ferrari de moins de 40 ans
     
    Cette année, il y avait de mon point de vue beaucoup moins de Ferrari récentes sur les stands des différents vendeurs. La liste n'est pas exhaustive, mais si je regarde mes photos, je compte : deux Ferrari F40, dont une sur le stand Movendi, une Ferrari Enzo aux enchères, deux Ferrari F355, quelques Ferrari 308 et 328, et deux Ferrari BB 512 dont un exemplaire magnifique, restauré, de couleur marron/or.
     

     
    Suite au décès récent de Johnny Halliday, une des tendances de cette édition 2018 de Rétromobile était les automobiles qui lui ont appartenues. Une Ferrari 512 TR, qui sera proposée aux enchères en mars, était ainsi exposée sur le stand d'Osenat.
     

     
    Lamborghini Miura du Polo Storico
     
    Il y a beaucoup d'autres automobiles très intéressantes à Rétromobiles en dehors des Ferrari. Par exemple, vous pouvez y revoir la Renault 4cv de votre grand-mère, ou la Renautl 9 que conduisait votre père, dans la section des youngtimers. Vous avez aussi des taxis Renault du début du XXième siècle qui vous proposaient de faire un tour à l'extérieur des halls d'exposition.
     

     
    Ma préférée, car elle était vraiment superbe, était la Lamborghini Miura Verde présentée sur le stand du Polo Storico de Lamborghini. Il s'agit d'ailleurs d'une autre tendance, avec la présence des centres de restauration des constructeurs à Rétromobile. Ils jouent tous, Ferrari inclus, sur leurs archives qu'ils mettent en scène pour affirmer leur point fort.
     
    Conclusion
     
    Rétromobile, c'est aussi beaucoup de rencontres. J'ai eu la chance de visiter rétromobile cette année avec @Mike051 et Olivier. Nous avons rencontré d'autres membres de Ferrarista sur place, au gré des allées, dont @LUDO et@Caesar Nello. Cet événement permet de prendre le temps de discuter avec d'autres passionnés autour des modèles.
     
    Après une édition 2017 de Rétromobile consacrée entre autres aux 70 ans de Ferrari, cette édition 2018 aurait pu paraître bien fade aux propriétaires de Ferrari. Il n'en est rien, comme vous avez pu le lire, avec, entre autres, les 50 ans de la Ferrari Daytona et la dizaine de Ferrari 250 GT SWB présentes.
     
    Avez-vous été à Rétromobile 2018 ? Quelles sont les Ferrari et les autres modèles qui vous ont le plus marqués ? Qu'avez-vous noté sur les ventes aux enchères ? Avez-vous des questions si vous n'avez pas pu vous y rendre ?
     
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    Franck
    Début juillet 2011, je prenais livraison de la Ferrari Challenge Stradale. Je possédais la Ferrari F355 GTS depuis plus de trois ans. Whouah plus de sept ans déjà en Ferrari Challenge Stradale et j'ai l'impression que c'était hier. Ou disons plutôt avant-hier ! Alors quel est mon retour d'expérience en roulant en Ferrari Challenge Stradale durant toutes ces années? Quelles sont les sensations aujourd'hui à son volant ? Quels sont les coûts associés ? Et par quoi la remplacer éventuellement ?
     

      1. Les premières impressions à son volant   J'avais changé la Ferrari F355 uniquement à cause de son kilométrage. A 75 000 kilomètres, je m'étais dit qu'il fallait : - soit la garder, car après tout c'était la Ferrari de mes rêves, celle sur laquelle j'étais resté à l'arrêt en la croisant pour la première fois sur la route,  - soit la changer car elle deviendrait difficile à revendre lorsqu'elle aurait plus de kilomètres.  Encore fallait-il que ce changement en vaille le coup ! En essayant, en passager, une Ferrari 430 Scuderia, j'ai compris que cela n'avait rien à voir et que, de mon point de vue, la meilleure expérience serait d'avoir possédé les deux.   Je trouvais ma Ferrari Challenge Stradale chez Dewidehem Automobiles, qui reprenait ma Ferrari F355 GTS. Dès les premiers tours de roue en Ferrari Challenge Stradale, je remarquais le toucher de route. C'est incroyable cette impression de sentir chaque petit caillou sur la route et même cette impression d'avoir de l'eau qui rentre dans l'habitacle lorsque je passais sur une première flaque.   Vérification faîte, non aucune goutte n'était rentrée, heureusement ! Vous décelez tout changement sur le revêtement, jusqu'à l'épaisseur de la pellicule de pluie qui varie par exemple. Je sais cela semble dingue ! Tout cela est possible grâce aux retours détaillés d'informations dans le volant, dans le baquet et à l'absence totale d'insonorisation.     2. Les plaisirs récurrents au quotidien   Sept ans plus tard, les plaisirs éprouvés à son volant sont toujours là :   - sensations : Le toucher de route, j'en ai déjà parlé plus haut. fait vraiment parti des sensations, avec toutes les informations remontées au conducteur, mais aussi au passager. Parmi les sensations, on peut aussi parler de la violence des à-coups lors des changements de rapports. Ce n'est pas le cas à bas régime. Mais plus vous montez haut dans les tours, plus les vitesses passent rapidement. Si vous êtes en mode Race, c'est encore plus rapide et violent, car vous êtes en embrayage simple. Le rapport suivant n'est pas déjà pré-engagé comme sur une boite à double embrayage. Quand vous rétrogradez, vous avez un coup de gaz qui est donné automatiquement au changement de rapport. Il ajoute lui aussi aux sensations, parmi lesquelles les sensations sonores.   - sonorité : C'est la Ferrari de série avec le son le plus énorme ! Tout le monde se demande encore comment Ferrari a réussi à homologuer une telle auto. Par la magie de l'échappement à valves, qui ne libère le son qu'au delà de 4 200 tours/min (seuil qui varie selon le rapport engagé et la pression exercée sur l'accélérateur). Depuis les normes sonores n'ont cessé de se durcir et Ferrari ne peut plus produire une voiture de série avec un tel son. Pour vous donner un ordre d'idée, il ne faut pas imaginer pouvoir parler à votre passager sur autoroute à 130 km/h. Vous serez obligés de crier et bien vite d'arrêter. Si vous roulez, plus vite, sur circuit, c'est le son d'une véritable voiture de course. Il ne vous vient même plus à l'idée de parler. Si vous ajoutez un bouton pour déconnecter les valves à la demande, vous avez un son de voiture de course tout le temps ! Génial !     - comportement : Le comportement est fabuleux. C'est bien normal, la Ferrari Challenge Stradale est une Ferrari 360 Challenge sur laquelle les modifications minimales ont été réalisées afin de l'homologuer sur route ouverte. D'où son nom. L'idée était de pouvoir rejoindre le circuit par la route. La Ferrari Challenge Stradale serait une demande de Pozzi, qui avait précédemment fait immatriculer des Ferrari F355 Challenge, pour que les clients rejoignent le circuit par la route. La Ferrari Challenge Stradale possède un comportement superbe, sans aucune aide électronique, mais attention sur route mouillée. J'ai personnellement connu 3 ou 4 frayeurs à son volant sur route détrempée. Il s'agit d'une auto qui peut faire peur, il n'y a pas d'électronique qui veille.    - beauté : je ne m'en lasse pas. C'est après l'avoir achetée, en revoyant les photos officielles publiées par Ferrari à sa sortie, que je me suis rappelé que je l'avais mise en fond d'écran sur mon ordinateur à l'époque. Pas parce que j'imaginais un jour l'acheter, elle me semblait inatteignable, mais parce que c'était, de mon point de vue, la meilleure et la plus belle sportive du moment. Je me rappelle très bien du comparatif avec la Porsche 911 GT3 RS dans Top Gear. Je n'aimais pas l'avant et l'arrière de la Ferrari 360 Modena. Mais avec les changements esthétiques apportés par la Ferrari Challenge Stradale, quelle beauté !     Je vais m'en tenir là, mais on pourrait en écrire des pages et des pages sur les plaisirs procurés par la Ferrari Challenge Stradale ! Peut-être que ces plaisirs sont toujours autant présents en partie parce que je n'ai pas énormément roulé avec la Ferrari Challenge Stradale. Environ 15 000 kilomètres, soit une moyenne de 2 000 par an, en gros. C'est un peu à chaque sortie comme si on la redécouvrait ... avec beaucoup de plaisirs !  
    3. Les coûts   Dans un retour d'expérience, les coûts tiennent une place importante ! Si j'arrive à me la payer, la Ferrari Challenge Stradale ne va-t-elle pas me coûter trop cher en entretien ? Sera-t-elle tout le temps chez le garagiste ? Et bien la Ferrari Challenge Stradale, tout comme la Ferrari 360 Modena, est une Ferrari fiable.   Sur 7 ans, je n'ai eu besoin de réaliser que les entretiens annuels et une grande révision. Les courroies avaient été changées à la livraison. Elles sont à changer tous les 5 ans, sans avoir besoin pour cela de tomber le moteur, grâce à une trappe d'accès située derrière le siège passager. Un changement des plaquettes a aussi été réalisé une fois et une purge du liquide de freins tous les deux ans. Donc en gros un peu plus de 1 000 euros par an en moyenne.   L'autre coût récurrent, c'est l'assurance. J'avais acheté la Ferrari Challenge Stradale pour environ 100 000 euros. A l'époque, c'était le tarif normal pour un exemplaire dans cet état, avec ces options. Depuis les tarifs ont monté et le montant médian demandé est plutôt de 198 000 euros. L'effet pervers de la montée des tarifs, quand vous gardez votre auto, c'est que le montant de l'assurance augmente, mécaniquement, puisque le montant à assurer grimpe. Actuellement je paie 890 euros : tous risques, moins de 8 000 kilomètres par an, bonus de 50%, voiture dans un garage privé en région parisienne.   J'avais fait un detailing complet à la réception de la Ferrari Challenge Stradale chez Auto-Spa et lors de la dernière révision, j'ai demandé à Sébastien d'Auto-Spa de faire un lavage complet à la main avec pose d'une cire. La Ferrari n'a pas bougé depuis son detailing. Un bord de baquet un peu abîmé avait été réparé comme neuf. Il doit y avoir pour moins de 1 500 euros en 7 ans de frais cosmétiques soit 200 euros par an pour que la Challenge Stradale soit superbe.   Au total, le coût annuel sur 7 ans est de plus de 2 000 euros par an environ, ce qui est raisonnable, de mon point de vue, surtout si vous le comparez avec la plus-value potentielle, mais non réalisée (augmentation de la valeur de plusieurs dizaines de milliers d'euros entre 2011 et 2018). Ce coût ne tient pas compte de l'essence puisqu'il dépende du kilométrage que vous réalisez. Et ne me demandez pas combien elle consomme : je n'en sais rien ! C'est une voiture plaisir.     4. Les souvenirs de bonheur au volant   En 7 ans en Ferrari Challenge Stradale, les très bons souvenirs sont forcément nombreux. Il y a eu le voyage jusque Maranello en octobre 2012, avec d'autres membres de Ferrarista, pour visiter l'usine Ferrari. Il y a eu quelques circuits, pas assez pour le moment, comme celui du Vigeant pour Sport & Collection, ou le circuit Bugatti, pour le Tour Auto.   Il y a eu de nombreuses sorties avec les membres de Ferrarista et aussi beaucoup de baptêmes, pour le Téléthon ou les baptêmes organisés avec Ferrarista au Havre chaque année. La Ferrari Challenge Stradale a beaucoup de succès, parce qu'elle est rouge at parce qu'elle a le look et le son d'une Ferrari de piste.   J'aurais aimé en faire plus, mais comme tout le monde, je dois choisir mes priorités, entre les enfants en bas âge, les projets immobiliers avec travaux, un métier très prenant, les vacances en famille, etc. Il me reste encore beaucoup de sorties à faire avec la Ferrari Challenge Stradale et c'est tant mieux !   Malgré tout, chaque sortie, même juste le dimanche matin pour qu'elle roule régulièrement, en la laissant monter religieusement en température, est un pur bonheur. Quant tout est chaud, passage en mode Race, ouverture des valves, passage des rapports à 8 000 tours/mn, quel pied ! Quel son ! Du pur bonheur ! La vie est belle !     5. Et après ?   Régulièrement on me demande par quoi je remplacerai la Ferrari Challenge Stradale. On me l'a demandé encore plus lors de la flambée des prix en 2015 car "c'est le moment de vendre".   Mais si c'était vrai, par quoi la remplacer ? Le gap financier était devenu encore plus important avec les Ferrari qui pourraient être plus désirables que la Ferrari Challenge Stradale. Il y en a peu qui représentent l'univers de la compétition automobile, qui sont les gênes de Ferrari, qui apportent autant de sensations, même aux vitesses légales, et suffisamment modernes pour la sortir facilement. La Ferrari F40 ? Plus difficile à sortir et les tarifs ont doublé voire triplé.   La Ferrari 430 Scuderia ? Elle est plus puissante et dans la même gamme de tarifs, mais j'aurais trop peur de regretter ce changement, en perdant les spécificités de la Ferrari Challenge Stradale. Aller encore plus vite, avec une Ferrari 430 Scuderia ou une Ferrari 458 Speciale, ne présente que très peu d'intérêt pour moi. Il y en aura toujours une qui ira encore plus vite alors que c'est surtout le pilote qu'il faut améliorer.   L'évolution des normes et de la réglementation fait qu'aller plus vite sur route ouverte n'a aucun sens et que les nouvelles productions sont plus avares en sensations. Certains clients avaient été mécontents de la Ferrari Challenge Stradale à sa sortie. Elle avait été relativement peu vendue par rapport à ses successeurs, car elle était jugée trop dure, trop bruyante, trop fatigante. La Ferrari 430 Scuderia a gommé ses "défauts" qui à mes yeux sont des avantages. C'est la seule qui soit directement issue d'un modèle de compétition, en l'occurrence la Ferrari 360 Challenge.     6. Conclusion   La grande majorité de ceux que je vois vendre leur Ferrari Challenge Stradale disent la regretter. Et certains en rachètent une autre. Alors la changer ? Non je ne crois pas. Je me verrais plutôt, un jour, acheter une autre Ferrari, complémentaire. De mon point de vue, la Ferrari Challenge Stradale est un collector.   Quelle question vous posez-vous par rapport à la Ferrari Challenge Stradale ? Et si vous en possédez une, quels compléments apporteriez-vous par rapport à votre retour d'expérience à cette Ferrari ?   Si vous avez aimé cet article, vous aimerez aussi : - La côte sur 5 ans des Ferrari Challenge Stradale et Ferrari 430 Scuderia - Essai longue durée : la Ferrari 430 Scuderia de Riton - Essai longue durée : la Ferrari 458 Speciale de 458
    Franck
    10 ans déjà ! J'ai l'impression que c'était hier. Si vous n'étiez pas là aux débuts de Ferrarista, connaître ses grandes étapes, ses anecdotes, est intéressant pour comprendre Ferrarista aujourd'hui, avec ses succès et ses limitations, et donc ce qu'il peut vous apporter, en imaginant demain. Voici un résumé des 6 points importants à retenir sur ces 10 années.
     
     
      1. A la base, Ferrarista est un blog !   En 2007, je créais le blog racingdriver.fr. L'idée pour moi était d'apprendre concrètement ce que vous pouvez faire avec un blog, l'informatique étant mon métier. Pour joindre l'utile à l'agréable, le thème principal en était l'automobile sportive, une de mes passions, comme vous sûrement si vous lisez ces lignes.   Je l'avoue, je n'en étais pas à mon coup d'essai. En 2000, à sa sortie, j'avais acheté une Audi TT Roadster et participé au tout premier meeting européen de ce modèle, organisé en Grande-Bretagne. J'y avais été reçu de manière incroyable, comme un membre de leur famille. Quel souvenir ! De retour en France, je décidais de créer le Clan TT, afin de retrouver la même magie, orientée vers l'humain, sur le sol français.   Dès début 2008, sur RacingDriver.fr, j'écris des articles sur mon retour d'expérience en tant que propriétaire de Ferrari : mes factures, les problèmes rencontrés, les sorties auxquelles je peux participer ... je ne cache rien de manière à ce que vous puissiez vous projeter et franchir le pas à votre tour, devenir un propriétaire de Ferrari, en toute connaissance de cause. A l'époque, sur internet, beaucoup de personnes parlent de Ferrari sans en avoir jamais possédé et colportent de nombreux "on dit".       2. Notre ADN : le primo-accédant chez Ferrari
     
    Dans les gênes de Ferrarista, dans son ADN, il y a donc l'orientation primo-accédant. Cela me fait vraiment très plaisir quand un membre me dit que c'est grâce à Ferrarista qu'il a réalisé son rêve d'avoir une Ferrari, qu'il n'aurait jamais osé franchir le pas sans toutes les informations qu'il y a trouvées. Et c'est très régulièrement le cas. Nous permettons à votre rêve de se réaliser, alors que souvent il semblait inaccessible (peur des coûts d'entretien, de se retrouver seul avec sa Ferrari, de tomber sur un exemplaire à problème, etc.).   Si l'ADN est le primo-accédant, cela veut aussi dire qu'il n'y a pas de "petite" Ferrari, que tous les propriétaires sont les bienvenus, qu'il ne s'agit pas de flatter des égos, et que les événements sont organisés de manière à ce que le coût ne soit pas rédhibitoire pour certains propriétaires.
     
    Très rapidement les articles du blog sont orientés uniquement Ferrari, le nom devient Ferrarista.fr et les lecteurs me demandent d'y ajouter un forum. Car sur le blog, ils ne peuvent discuter que du sujet de mes articles, ce qui limite les discussions.     3. Ferrarista est une communauté   Après plusieurs mois de réflexion, car je sais d'expérience combien de temps va me demander un forum pour bien marcher, le forum Ferrarista est créé fin 2011. Il débute avec un petit groupe qui se connait déjà sur le blog, s'est rencontré sur des événements Ferrari et s'apprécie. De suite, le ton convivial est donné au forum.   Quelques idées achèvent d'assurer un bon démarrage, comme la création d'un statut de propriétaire de Ferrari. Cela permet de savoir que celui qui écrit intervient en connaissance de cause, et assure la crédibilité du forum. Cela oblige les propriétaires à se rencontrer pour obtenir le précieux sésame, à passer du virtuel au réel, donc augmente la convivialité.   Quelques membres me demandent qui paye pour tout cela (le site, le logiciel, le nom de domaine, l'espace de stockage, ...) ? Moi tout seul ? Ce n'est pas possible, comment peuvent-ils contribuer ? C'est ainsi qu'est née l'idée de l'autocollant Ferrarista, à apposer sur vos parebrises, qui permet de se reconnaître sur les sorties Ferrari et d'assurer la pérénité du site.     4. Vous aider à vivre la meilleure expérience possible avec votre Ferrari   Une fois que Ferrarista vous a aidé à franchir le pas, à acquérir votre Ferrari, que faire avec ? On vous accompagne au quotidien, pour que vous ne restiez pas seul dans votre coin, pour que vous puissiez vivre la meilleure expérience Ferrari possible, accompagné par des propriétaires experts. Ferrari ne peut pas vous l'apporter, mais les autres propriétaires, qui veulent eux aussi vivre quelque chose de spécial avec leur Ferrari, oui !   La meilleure expérience possible, cela commence par réussir à conserver notre esprit initial : de la convivialité, pas de prise de tête (raison pour laquelle Ferrarista n'est pas une association), de la simplicité, de la qualité dans l'accueil qui vous est proposé par la communauté Ferrarista.    La meilleure expérience possible passe aussi par la qualité de l'aide que vous y trouvez. Comment trouver la meilleure assurance ? Où effectuer l'entretien de ma Ferrari ? Comment rencontrer d'autres propriétaires sympas près de chez moi ? J'ai tel bruit/souci, l'avez-vous déjà rencontré ? Combien cela va-t-il me coûter ? etc.     5. Du virtuel au réel : 10 années de sorties Ferrari   La meilleure expérience, c'est aussi la possibilité pour vous de participer aux meilleures sorties Ferrari. Ferrarista vous permet facilement de rencontrer sur internet d'autres propriétaires comme vous. L'étape naturelle suivante est de les rencontrer dans la vraie vie avec votre Ferrari.    Il est impossible de lister toutes les sorties Ferrari organisées, ou auxquelles nous avons participé, avec Ferrarista. La liste serait vraiment trop longue, surtout si nous y ajoutons toutes les sorties locales organisées par les membres de la communauté Ferrarista.   Pour n'en citer que quelques-unes, il y a eu l'organisation des 15 ans de la Ferrari F355, des voyages à Maranello et aux Mille Miglia, des baptêmes caritatifs au Havre, ... nous avons participé aux 500 Ferrari contre le cancer, au Le Mans Classic, au concours d'élégance Chantily Arts et Elégance, aux baptêmes des GT du coeur lors des Téléthons, aux 70 ans de Ferrari à Maranello, etc     6. Les 10 prochaines années de Ferrarista   Cet article est forcément trop court ! Il y aurait tellement de choses à vous raconter, sur les choix, les anecdotes, les rencontres, ... il y a de quoi vous écrire un livre entier !   10 ans, cela se fête, c'est une étape importante, et nous l'avons fait à Maranello, tant qu'à faire ! Un beau dîner Ferrarista a été organisé en septembre lors des 70 ans de Ferrari à Maranello. Il nous a permis de regrouper une bonne cinquantaine de membres. Un grand moment !   10 ans, c'est aussi l'occasion de se souvenir d'où nous venons pour mieux préparer la suite. Comment la voyez-vous ? Par exemple, puisque nous sommes sur un blog, quels articles souhaiteriez-vous voir publiés ? Quels sont vos problèmes en tant que propriétaire de Ferrari aujourd'hui, pour lesquels nous pourrions apporter une réponse ? Quelles expériences aimeriez-vous vivre avec la communauté Ferrarista ?   Si vous avez aimé cet article, vous aimerez aussi : - 50 membres de Ferrarista aux 70 ans de Ferrari à Maranello - 5 raisons de choisir la Ferrari F355 face à la 360 Modena ... ou inversement - Merci pour les 200 baptêmes Ferrarista.fr réalisés à Deauville ! - Guide d’achat Ferrari 308 et Ferrari 328 : les différentes versions (1/3) - La couleur officielle des Ferrari est-elle le jaune ? - 5 façons d'ajouter les écussons de la Scuderia sur votre Ferrari - Le meilleur livre sur les Ferrari F355 et 360 Modena - Où changer les courroies de distribution de votre Ferrari (1/2)
    458
    La Ferrari 458 Speciale possède le moteur V8 atmosphérique le plus puissant jamais produit par Ferrari. A ce titre, et parce qu'elle fait partie de la lignée des séries spéciales comme la Challenge Stradale et la Ferrari 430 Scuderia, elle conserve une cote très soutenue.
     
    Est-ce le moment d'acheter une Ferrari 458 Speciale ? Faut-il la conserver ? A quoi vous attendre à son volant et en terme de coût d'utilisation ? Vous obtiendrez les informations les plus pertinentes de la part d'un propriétaire. @458, membre de Ferrarista, qui en possède une depuis plusieurs années, vous propose son retour d'expérience avec sa Ferrari 458 Speciale.
     

     
    Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi avoir choisi la Ferrari 458 Speciale ?
     
    458 : Ma première sportive a été une Peugeot 205 GTI 1,9L : elle représentait en 1986 la petite sportive idéale par son gabarit, ses performances et son prix raisonnable (93 200 F).
     
    Après la Peugeot 405 Mi16, les BMW M3 ont marqué mon parcours automobile par leur performances susceptibles de concurrencer les Porsche et leur polyvalence, permettant tout aussi bien de tourner sur circuit que de partir en week-end.
     
    Puis l'attrait du pilotage sur circuit m'a fait choisir une Porsche 997 GT3  puis une Nissan GTR.
     

     
    Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 458 Speciale et comment as-tu trouvé cet exemplaire ?
     
    458 : J'étais très satisfait de ma Ferrari 458 Italia : elle marquait un progrès considérable en termes de fiabilité et de finition chez Ferrari jusqu'au jour où (le 13 mars 2015) j'ai longuement essayé une 458 Speciale. La tenue de route exceptionnelle, la direction chirurgicale, le V8 d'anthologie développant 135cv/l à 9000 tr/mn, associé à une  boite de vitesses aussi rapide qu'efficace m'ont immédiatement conquis.
     
    Je décidais dans la foulée de passer commande et de configurer MA Speciale ! Rosso Corsa, bandes NART, Harnais...Elle m'a été livrée le 11 juillet 2015.
     

     
    Franck :  De suite après l’achat, qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 458 speciale ?
     
    458 : Le sentiment d'avoir la chance de posséder une Ferrari d'anthologie dans la lignée des Challenge Stradale et 430 Scuderia : l'aboutissement de cette lignée de sportives d'exception à moteur atmosphérique central arrière.
     
    La sensation d'être en osmose avec cette Speciale est jouissif : la direction instinctive place le train avant sans temps de latence, là où le regard se place. Le moteur sans aucune inertie répond à la moindre sollicitation du pied droit et grimpe jusqu'au rupteur à 9 000 tr/mn dans un souffle inépuisable et les pilotsportcup2, une fois à température, procurent une adhérence impressionnante.
     

     
    Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 458Speciale ?
     
    458 : Ferrari propose un entretien gratuit pendant 7 ans.
     
    Je n'ai connu aucun problème, ni mécanique ni électronique, et la finition est au niveau de ce que l'on peut attendre d'une sportive aujourd'hui. 
     
    Il n'y a pas de dépréciation puisque la cote de la Speciale est élevée. Sa valeur ne pourra qu'augmenter dans le temps.
     
    Les coûts d'utilisation très raisonnables se résument donc aux dépenses d'assurance (2 000 Eur/an), de carburant (20l/100KM) et de consommables si utilisation circuit.
     
    Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    458 : Sans hésiter, je commanderais à nouveau une Ferrari 458 Speciale. Je ne compte pas m'en séparer !
     
    Franck : Merci 458 pour ces retours très intéressants !
     

     
    Si vous possédez une Ferrari 458 Speciale, quelles autres informations ajouteriez-vous à ceux qui souhaitent en acquérir une ? Si vous pensez acheter une Ferrari 458 Speciale, quelles questions vous posez-vous à son sujet avant de franchir le pas ?
     
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    Franck
    Noël 2017 approche à grands pas. Quel cadeau offrir, ou quel cadeau pourrait vous faire plaisir, lié au monde Ferrari ? Et si possible facile à commander et rapide à recevoir ? Voici notre sélection pour vous aider dans ce moment critique, pour ne pas vous tromper :
     
    1. Ferrari - 70 ans de modèles mythiques
    L'année 2017 est marquée par les 70 ans de Ferrari, et de nombreux ouvrages sont sortis à cette occasion. Cet ouvrage rédigé par l'équipe de la revue Sport Auto, retrace l'histoire de Ferrari au travers de ses modèles mythiques. Vous trouverez dans cet ouvrage qui vient de sortir, des anecdotes, des analyses et des statistiques.
     

     
    Ferrari - 70 ans de modèles mythiques
     
    2. Ferrari - Les 70 ans de la Scuderia
    Toujours écrit par l'équipe de Sport Auto, cet ouvrage se focalise sur l'histoire de Ferrari en compétition et des pilotes mythiques qui ont couru pour la marque au cheval cabré. Vous y trouverez en particulier l'histoire de Ferrari en F1 avec celle des légendes que sont Michael Schumacher, Gilles Villeneuve, Niki Lauda, etc.
     

     
    Ferrari - Les 70 ans de La Scuderia
     
    3. Ferrari, 70 ans
    Un autre très beau livre consacré aux 70 ans de Ferrari, qui a été écrit par Dennis Adler, historien et photographe. Il s'agit d'un ouvrage américain, traduit en français, qui retrace toute l'aventure Ferrari, depuis les débuts d'Enzo Ferrari. Intéressant en particulier pour les liens entre Ferrari et les Etats-Unis, avec les modèles conçus spécifiquement pour ce marché.
     

     
    Ferrari, 70 ans
     
    4. Ferrari, the best
    Ce livre a été écrit par un italien, Léo Turini, spécialiste de la F1 et en particulier de Ferrari. Il retrace l'histoire de Ferrari, de ses modèles mythiques, de ses victoires en compétition, d'Enzo Ferrari, mais aussi de ses fans, des propriétaires et des lieux emblématiques liés à Ferrari.
     

     
    FERRARI, THE BEST
     
    5. Ferrari - Calendrier 2018
    Il s'agit cette fois de magnifiques photos des modèles mythiques de Ferrari, prises en studio, pour vous accompagner tout au long de l'année 2018. Vous aurez tous les jours sous les yeux la sublime Ferrari 250 GTO, la Ferrari 250 GT SWB, la Ferrari 250 LM, etc.
     

     
    Ferrari - Calendrier 2018
     
    6. Thrustmaster - Volant Ferrari T300 intégral alcantara - Réplique de la Ferrari 599XX
    Un volant à retour de force sous licence Ferrari, en véritable alcantara, le même que sur les Ferrari, et avec les pédales associées. De quoi vous croire au volant de la fabuleuse Ferrari 599XX EVO pour vos jeux sur PC et PlayStation.

    Thrustmaster - Volant T300 Ferrari Integral Racing Wheel Alcantara Edition - Réplique de la Ferrari 599XX Evo- PC/PS3/PS4
     
    7. Kyosho - Ferrari 250 GTO au 1/18ième
     
    Une magnifique Ferrari 250 GTO chez vous ... au 1/18ième pour une fraction de son prix ! Réalisée par Kyosho, ce qui vous garantit le souci du détail et la qualité de fabrication. L'exemplaire reproduit est #8437R qui fut produite en 1962. 
     

     
    Kyosho - 8437R - Ferrari 250 Gto - 1962 - Echelle 1/18 - Rouge
     
    8. Montre homme Scuderia Ferrari
     
    Et pourquoi pas une belle montre Ferrari, que vous pourrez porter au quotidien, pour toujours vous rappeler celle qui est dans votre garage ? Plusieurs coloris sont disponibles, selon vos goûts, dont ce Rosso Corsa de la Scuderia Ferrari.
     

     
    Montre Homme Scuderia Ferrari 830387
     
    Quel cadeau lié au monde Ferrari avez-vous prévu d'offrir ou avez-vous demandé dans votre liste au Père Noël ?
     
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