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Toscano

Les anglaises...

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Toscano

Pas sûr qu'ici soit le meilleur endroit pour poster ça, mais cela aurait été dommage de laisser ce billet noyé dans le café du ferrarista.

 

Rouler en Anglaise , par Jean Paul Dubois. Prix Goncourt 2019

 

La voiture anglaise est peut-être une idée, ou une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport.

Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'œil brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout.

En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité,les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste faire de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes, tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU,d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smiths, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile d'outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'œil autant que l'odorat. Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connoly, l'œil voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, une Triumph, une Sunbeam, une Alvis, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu.

Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin : « Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler». Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS12, il dit : « La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux ». Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain. Ce n'est
que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel.

Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref je roule en automobile.
Autrement dit, je m'emmerde.

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Oliv

On est pas sur le meme registre des anglaises mais ca reste une anglaise, alors vive mon anglaise 🤪🤣

 

.

 

 

 

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Calif38

Oui tout simplement excellent !! J’ai une anglaise de Malvern ds le garage et lors de la visite d’usine, la plus émouvante des usines que j’ai visité, on fait un pas de 100 ans dans une usine à contrepied complet avec les bonnes pratiques du manufactoring automobile issues du système de production Toyota. Tout ce qu’il ne faut plus ou pas faire est fait et les anglais fiers d’expliquer que rien n’a changé depuis 100 ans !! Ce qui plus tt à fait le cas maintenant avec le renouvellement complet de la gamme en full aluminium même s’il reste qques pièces en bois lamellé collées . 

Modifié par Calif38
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Nanthiat

J’adore, merci pour le partage 👍👍


Fâché avec le sérieux et totalement insupportable 😅😁   

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Laurent 34

Texte savoureux, je me suis régalé et j'ai ressenti cette jubilation coupable de celui qui se délecte des emmerdes des autres 😅😇

Merci pour le partage @Toscano, ça valait bien en effet un sujet dédié 👍🏻


-- Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais-- Oscar Wilde

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Laurent 34

Tiens d'ailleurs, qui est l'auteur de ce billet et où a-t-il été publié initialement? Je ne connais pas ce nom...

 

Edit: ah je n'avais pas vu le "prix Goncourt 2019", désolé 😶

Modifié par Laurent 34

-- Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais-- Oscar Wilde

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Yves
il y a une heure, Toscano a dit :

Pas sûr qu'ici soit le meilleur endroit pour poster ça, mais cela aurait été dommage de laisser ce billet noyé dans le café du ferrarista.

 

Rouler en Anglaise , par Jean Paul Dubois. Prix Goncourt 2019

 

La voiture anglaise est peut-être une idée, ou une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport.

Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'œil brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout.

En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité,les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste faire de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes, tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU,d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smiths, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile d'outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'œil autant que l'odorat. Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connoly, l'œil voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, une Triumph, une Sunbeam, une Alvis, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu.

Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin : « Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler». Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS12, il dit : « La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux ». Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain. Ce n'est
que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel.

Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref je roule en automobile.
Autrement dit, je m'emmerde.


joli texte, mais je me désolidarise (comme on dit aujourd’hui) en grande partie du propos 😎. Rouler une type E, c’est génial. Par contre il est vrai que ça m’a coûté assez cher pour en arriver là …

 

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Toscano

L'image d'animal mécanique de compagnie est d'une criante vérité.

 

@Yves

L'auteur n'a pas l'air de se plaindre de la conduite non plus mais "seulement" du "reste" 😇

Modifié par Toscano

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Calif38

Comme on le dit «  dans une anglaise, le plus dur c’est de garder l’huile à l’intérieur et l’eau à l’extérieur «  😄

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Laurent 34
Il y a 1 heure, Calif38 a dit :

Comme on le dit «  dans une anglaise, le plus dur c’est de garder l’huile à l’intérieur et l’eau à l’extérieur «  😄

Ah je la connaissais pas celle-là, mais elle me plait bien 😅


-- Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais-- Oscar Wilde

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Nanthiat
Il y a 1 heure, Calif38 a dit :

Comme on le dit «  dans une anglaise, le plus dur c’est de garder l’huile à l’intérieur et l’eau à l’extérieur «  😄

😁😁😁


Fâché avec le sérieux et totalement insupportable 😅😁   

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Lodein

Très beau texte mais comme @Yves je ne suis absolument pas d'accord avec...

 

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Lodein

 

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Nanthiat

Il faut remettre dans le contexte des années 70, ce texte peu être transposé à beaucoup de marque auto. Perso j’en ai pas mal bave avec mes anciennes. Tu sais quand tu pars, tu ne sais pas si tu vas arriver 😅😁 Après c’est ce qui fait aussi le charme d’une ancienne. Forme, mais surtout je dirais odeur, odeur si particulière des anciennes. 
 

J’ai lu à ma femme, elle m’a dit que cela faisait des années qu’elle vivait ça avec moi 😅😂😂


Fâché avec le sérieux et totalement insupportable 😅😁   

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Spboudart

Je sais pas pourquoi les anglaises ont une si mauvaise réputation. 

Les phrases du genre "On n'arrive pas a empêcher l'eau de rentrer et l'huile de s'en échapper" ne sont produite que par des moqueurs jaloux.

"Voiture domestique": n'importe quoi????

Pour preuve:

 

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Bon d'accord:

Depuis 1 an que je l'ai j'ai pas réussi a faire 300km avec...😢😢😢

Plus de 4 mois qu'elle est chez un garagiste, d'un autre coté, c'est vrai qu'elle me prend pas beaucoup de place dans la maison....😭

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Laurent 34
il y a 33 minutes, Nanthiat a dit :

J’ai lu à ma femme, elle m’a dit que cela faisait des années qu’elle vivait ça avec moi 😅😂😂

@Nanthiat Euh elle voulait dire avec tes voitures sans doute ??! 😅

J'ai pas remarqué lors de la dernière sortie que tu avais beaucoup de mal à garder les liquides à l'intérieur 😁

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-- Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais-- Oscar Wilde

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Laurent 34
il y a 35 minutes, Nanthiat a dit :

faut remettre dans le contexte des années 70, ce texte peu être transposé à beaucoup de marque auto. Perso j’en ai pas mal bave avec mes anciennes. Tu sais quand tu pars, tu ne sais pas si tu vas arriver 😅😁

Oui en effet, il y a beaucoup d'ironie dans le texte, et il ne faut pas occulter toute la tendresse qui s'en dégage également. Je pense qu'on pourrait, peu ou prou, écrire la même chose sur les Italiennes de la même époque 😉


-- Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais-- Oscar Wilde

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Nicolas21
il y a 48 minutes, Nanthiat a dit :

Il faut remettre dans le contexte des années 70, ce texte peu être transposé à beaucoup de marque auto. Perso j’en ai pas mal bave avec mes anciennes. Tu sais quand tu pars, tu ne sais pas si tu vas arriver 😅😁 Après c’est ce qui fait aussi le charme d’une ancienne. Forme, mais surtout je dirais odeur, odeur si particulière des anciennes. 
 

J’ai lu à ma femme, elle m’a dit que cela faisait des années qu’elle vivait ça avec moi 😅😂😂

1-0 pour madame 🤣

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Toscano

Ne pas noter l'ironie du texte c'est déjà ne pas comprendre ce qui fait le charme de ces autos que l'auteur avoue dans sa dernière phrase.

 

Une anglaise peut évidemment être très fiable mais il faut avoir la culture de mettre les mains dedans, sinon on n'a rien à compris au concept ou alors c'est qu'on est masochiste. Quand on a compris que le problème avec une anglaise n'est pas de tomber en panne mais de ne pas pouvoir se débrouiller soi-même pour repartir c'est qu'on n'est pas encore prêt à y goûter.

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Yves
Il y a 7 heures, Toscano a dit :

L'image d'animal mécanique de compagnie est d'une criante vérité.

 

@Yves

L'auteur n'a pas l'air de se plaindre de la conduite non plus mais "seulement" du "reste" 😇


en fait je faisais référence à cet extrait:

 

Il y a 9 heures, Toscano a dit :

Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela.


avec lequel je ne suis pas d’accord… on ne renonce pas à la conduite automobile, on choisit simplement d’embrasser les difficultés 🤷‍♂️
sinon le texte est très drôle en effet!

Modifié par Yves

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Red and hot

Un petit bijou, ce texte, plein d'humour anglais. On dit que les Anglais sont des Artisans de génie, mais de piètres industriels...Rouler en Jaguar, en Bentley, en Morgan, en Healey ou en Triumph, c'est une sorte de statement, non ? Pas juste un rouloir ennuyeux, une vraie aventure ! Vive les Anglaises !

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Nanthiat
Il y a 2 heures, Nicolas21 a dit :

1-0 pour madame 🤣

😁😜😜


Fâché avec le sérieux et totalement insupportable 😅😁   

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Nanthiat
Il y a 2 heures, Laurent 34 a dit :

Oui en effet, il y a beaucoup d'ironie dans le texte, et il ne faut pas occulter toute la tendresse qui s'en dégage également. Je pense qu'on pourrait, peu ou prou, écrire la même chose sur les Italiennes de la même époque 😉

Ou des US et j’en sais quelques chose 😅🤭


Fâché avec le sérieux et totalement insupportable 😅😁   

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Toscano
1 hour ago, Yves said:


en fait je faisais référence à cet extrait:

 


avec lequel je ne suis pas d’accord… on ne renonce pas à la conduite automobile, on choisit simplement d’embrasser les difficultés 🤷‍♂️
sinon le texte est très drôle en effet!

Sauf que c'est évidemment de l'ironie... Tu bosses trop, toi 😅

  • Triste 1

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Toscano

Décidément, certains "anonymes courageux" ont du mal avec l'ironie. C'est triste.

 

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