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pierels

Les Vieilles Ferraris Sont Des Bons Placements

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speedy

Ca ne veut pas dire grand'chose, parce qu'il faudrait au moins distinguer par époque, à défaut de le faire par modèle.

perso, j'aime bien la classification de Michael Sheehan:

- l'ère des voitures d'Enzo: 1947 - 1969

- l'ère FIAT: 1969 - 1991

- l'ère di Montezemolo: 1991 - ??

Alors si par "vieilles Ferrari" on entend l'ère d'Enzo, O.K, "ça le fait" question placement; mais le "ticket d'entrée" est élevé, voire très élevé..

Mais ça fait longtemps qu'on le sait.

 

Pour les deux autres "ères", c'est beaucoup plus discutable.

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pronto

Pour l'ère Enzo il n'y a aucun souci c'est du placement à coup sûr :rolleyes:

Pour l'ère FIAT elles prendront de la valeur par leur rareté à la longue (surtout pour certains modèles)  :huh:  hormis les séries rares(F40, F50 ,288) qui deviendront rapidement des placements ;) 

Pour l'ère Di Montezemolo seules les  petites séries prendront de la valeur car avec Luca la production est trop importante :wacko:

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David 84

Dans ta séparation des 3 ères, j'aurai toutefois une variation sur les années :

Pour la 1° ère ok,

Par contre, la 2°, je l'étendrai jusqu'en 98-00, (grosso-modo j'y incluerai 355, 456 et 550) que l'on pourrai subdiviser en carbu et injection.

La 3° débuterai en 2000 (360, 599, 612 ....).

 

Après, les conclusions sont les mêmes que toi :

Les voitures 1 vaudront une fortune.... mais en valent déjà une, pas sur qu'il y ait la même plus-value a faire que celle qui a déjà ete faite.

 

Les voitures 2 : c'est la que réside la question.... mais soyons réaliste, une 328 restera peut-être autour de 50000, montera peut-être à 150..... mais ne vaudra jamais 800k€ !!!!!

 

Pour les 3, je serai catégorique, ce sont des produits marketing et je pense que leur cote sera dans 30 ans la même que celle de votre iPhone.....

 

Pour gagner de l'argent : allez, je me lance, une BB, une Testa, 308 poly.... et je pense que le meilleur placement est la 288GTO, hélas le ticket d'entrée est déjà inaccessible à la plupart d'entre nous.

PS : ah si, une 348 GTcomp  :wub:


Ferrari 348tb #93317 , Ferrari 328 GTS #77637
Notre histoire  -  348 en photo  -  Essai longue durée sur Ferrarista par Franck

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LINO27

Pour avoir eu pendant 12 ans une 308 GTB carbus de 1981 donc une des dernières et l'avoir perdue suite à un stupide accident, il est certain qu'a cette époque régnait encore le grand ENZO et que la diffusion plus confidentielle les rendaient plus rares.........aujourd'hui j'ai une 360 F1, cependant c'est à nous tous propiétaires d'aussi maintenir les prix de ces véhicules qui restent quand même de belles mécaniques habillées de belles carrosseries et ce même si aujourd'hui tous les designers sortent du même moule, alors oui elles ont , ne serait ce que par leur moteurdes lignes moins typées et moins racées mais restent tout de même differentes du reste de la production ne serait ce que par leur moteur et caractère (bruit, comportement, interieur, ambiance........).

 

Alors perso, je reste persuadé que c'est à nous de ne pas brader ces objets d'Art et peut-être aussi à Ferrari de commencer à fixer une production limitée et si tenir, et faire des modèle type 458 continura à faire rêver!

 

Lino27


Lino27

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Dino-mite

Il est probable que la côté n évolue favorablement que pour les années pré 69 et les quelques super cars produites en petites séries par la suite

Mais a t on fait ces acquisitions pour gagner de l argent ?

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pronto

Je suis même persuadé que la Mondial T, mal aimée(dont je possède un exemplaire), prendra à terme une plus grande valeur que certains modèles récents( ex.360 hormis "stradale") de par sa rareté future le modèle n'ayant été vendu qu'a 840 exemplaires pour le monde :rolleyes:

Mais il va falloir être très patient :lol: :lol: :lol:

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LINO27

Pas pour moi en tous cas c'est l'amour de ces oeuvres qui m'anime et pas leur prix!


Lino27

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pronto

+1

Mon auto je l'ai achetée en premier lieu pour avoir du bonheur à son volant ;) si attachante soit elle, une Ferrari reste une simple mécanique (à plaisirs) dont la valeur ne peut être quantifiée que par les multiples joies que son utilisateur a partagé avec elle B)

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458

A l'image des propos de Tite-Live sur la lutte entre les Horaces et les Curiaces, les partisans des anciennes et des modernes fourbiront d'arguments fratricides tous aussi valables les uns que les autres.

 

Personnellement, le plaisir procuré par une sportive est certes lié à son tempérament, mais aussi à ses performances et à sa fiabilité.

Une sportive doit elle forcément être un placement ?

Si tel n'est pas le cas est ce grave?

 

Alors, vive la jeunesse  :wub:

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Cannelle

Pour moi, la période 2, c'est de 1969 à 1988. Pendant cette période, on peut se dire, (et on le dit !  :P ) que Monsieur Enzo Ferrari a mis sa patte, son âme, son génie ou à tout le moins son grain de sel sur tous les modèles sortis de Maranello de son vivant. Après ... :unsure: 

 

Il y a 20 / 25 ans, on pouvait passer une journée à Paris et même une semaine, sans voir une Ferrari. Hier, en plein hiver et en 2 heures, j'en ai vu 5. Et pas devant les palaces.

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speedy

Il est clair que si on donne des ordres de grandeur en volume de voitures produites, on a tout de suite une clé de lecture différente:

 

En reprenant les périodes de Michael Sheehan:

Ere des autos d'Enzo Ferrari 1947-69 (qui inclut la production des Dinos et des Daytonas, donc jusque 73) = 13000 autos fabriquées (dont presqu'un tiers de Dinos) en 25 ans

Ere Fiat 1970 -92, qui inclut la 348, donc s'arrête juste avant la 456: 52000 voitures produites en 20 ans.

Ere Luca di Montezemolo: à partir de la 456, 550, 355: 100000 voitures produites en 22 ans

 

Ca explique pourquoi on en voyait moins avant, et aussi que les 13000 premières (9000 si on en sort les Dinos) sont plus "collectibles"...

Quant à l'influence d'Enzo Ferrari sur ses voitures de route, je ne veux pas peiner Catherine, mais les témoignages s'accordent tous pour dire qu'il ne s'y intéressait pas, sauf en tant que produit lui permettant de rassembler de l'argent pour la course qui etait sa seule vraie passion. Il est intervenu à quelques occasions, et pour certains modèles uniquement, mais seulement dans une perspective "marketing", pour être sûr que ça allait se vendre et rapporter de l'argent...

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Calif60

Beau sujet avec beaucoup de bon sens, ça fait plaisir

Très belle analyse Mr Speedy

Pour ajouter une pierre...

Il y a au moins trois personnages distinct dans la sphère Ferrari

Celui qui a une fefe pour briller

Celui qui spécule comme à la bourse

Celui qui est passionné

Difficile d'être rationnel avec des typologies aussi disparates

Longue vie aux modèles avec carburateur !!!!!

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Furanku

Juste une petite remarque, je pense que l'aspect placement est aussi un élément qui permet à certains d'accéder à leur rêve de gosse tout en sachant qu'ils ne jettent pas forcément l'argent par les fenêtres. Je sais que dans mon cas je n'ai pas les moyens d'acheter une F430 qui perdra des dizaines de milliers d'euros dans les années qui viennent, alors que je suis plutôt serein quant à la tenue de la cote de ma 308 poly, qui coûte à peu près le même prix.

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Franck

Il y a au moins trois personnages distinct dans la sphère Ferrari

Celui qui a une fefe pour briller

Celui qui spécule comme à la bourse

Celui qui est passionné

Ce qui explique aussi que ces marchés fluctuent, comme la bourse ou le marché immobilier, mais selon des courbes (ou rythmes) différents. Parfois comme hier, les spéculateurs n'ont plus confiance dans l'immobilier (trop haut) ni dans la bourse (crise) et se rabattent sur d'autres marchés comme l'automobile ou les arts. Quand ce marché des automobiles anciennes devient trop élevé, ils vendent et les passionnés se retrouvent avec des autos trop chères pour un marché qui s'est réduit, en schématisant. Donc oui, le marché des autos anciennes a beaucoup monté ces dernières années (premier post dde ce sujet), mais comme l'immobilier, il y a un moment où il sera trop cher et les acheteurs se feront rares. A ce moment-là le second personnage décrit par Calif60 vend et se fait plus rare aussi (spéculateur) et le troisième peut éventuellement se faire encore plus plaisir (baisse des prix car plus de modèles à la vente).

 

Maintenant, difficile de mettre tout le monde dans une case, nous sommes tous un peu de ces trois personnages, à des degrés différents (personne n'achète une Ferrari pour etre discret, personne n'est contre une plus-value à la revente, personne dans le monde automobile n'est insensible au mythe Ferrari).


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458

Ce qui explique aussi que ces marchés fluctuent, comme la bourse ou le marché immobilier, mais selon des courbes (ou rythmes) différents. Parfois comme hier, les spéculateurs n'ont plus confiance dans l'immobilier (trop haut) ni dans la bourse (crise) et se rabattent sur d'autres marchés comme l'automobile ou les arts. Quand ce marché des automobiles anciennes devient trop élevé, ils vendent et les passionnés se retrouvent avec des autos trop chères pour un marché qui s'est réduit, en schématisant. Donc oui, le marché des autos anciennes a beaucoup monté ces dernières années (premier post dde ce sujet), mais comme l'immobilier, il y a un moment où il sera trop cher et les acheteurs se feront rares. A ce moment-là le second personnage décrit par Calif60 vend et se fait plus rare aussi (spéculateur) et le troisième peut éventuellement se faire encore plus plaisir (baisse des prix car plus de modèles à la vente).

 

Maintenant, difficile de mettre tout le monde dans une case, nous sommes tous un peu de ces trois personnages, à des degrés différents (personne n'achète une Ferrari pour etre discret, personne n'est contre une plus-value à la revente, personne dans le monde automobile n'est insensible au mythe Ferrari).

 

Franck, je partage ton analyse avec un bémol : S'il n'y avait pas d'irréductibles passionnés susceptibles d'acquérir une Ferrari neuve malgré le regard porté sur eux et le climat autophobe, existerait il d'autres catégories de Ferraristes? 

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Franck

Franck, je partage ton analyse avec un bémol : S'il n'y avait pas d'irréductibles passionnés susceptibles d'acquérir une Ferrari neuve malgré le regard porté sur eux et le climat autophobe, existerait il d'autres catégories de Ferraristes? 

La première catégorie : celui qui a une Ferrari pour briller ?


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458

La première catégorie : celui qui a une Ferrari pour briller ?

Elle est qualifiée comme telle par certains.

Cela reste un jugement de valeur.

C'est une lapalissade mais pourrait il y avoir des Ferrari d'occasion plus abordables pour une majorité de passionnés s'il n'y avait pas des passionnés inconscients, ne ressentant pas la honte d'afficher leur réussite (nous ne sommes pas dans un pays anglo-saxon...) qui achetaient leur Ferrari neuve?

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FRANCOIS

C'est vrai qu'il y a 25 ans en France  voir  une 308 GTB c'était la fête et celui qui roulait  la dedans était un demi Dieu .

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33manu

C'est vrai qu'il y a 25 ans en France  voir  une 308 GTB c'était la fête et celui qui roulait  la dedans était un demi Dieu .

 

Et maintenant c'est un Dieu entier ??? ^_^ ^_^

 

C'est pas faux :P

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David 84

Elle est qualifiée comme telle par certains.

Cela reste un jugement de valeur.

C'est une lapalissade mais pourrait il y avoir des Ferrari d'occasion plus abordables pour une majorité de passionnés s'il n'y avait pas des passionnés inconscients, ne ressentant pas la honte d'afficher leur réussite (nous ne sommes pas dans un pays anglo-saxon...) qui achetaient leur Ferrari neuve?

J'ai acheté les miennes neuves car je trouvais dans la gamme ce que j'attendais d'une voiture et en particulier d'une Ferrari.

 

Aujourd'hui, je (je parle à la 1° personne) ne trouve plus mon compte avec les voitures et les conditions de circulation actuelles alors je garde mes voitures qui me donnent toujours pleine et entière satisfaction !!!!


Ferrari 348tb #93317 , Ferrari 328 GTS #77637
Notre histoire  -  348 en photo  -  Essai longue durée sur Ferrarista par Franck

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pronto

Ne deviendrais tu pas nostalgique? :P

Je te rassure, ce n'est ni une critique ni même une maladie ;)

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Yves

Et maintenant c'est un Dieu entier ??? ^_^ ^_^

C'est pas faux :P

Non c'est un vieux beau qui se la pète :)

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gérald

Il est très facile, pour chacun, de se mettre une étiquette: est-on passionné ou spéculateur ?

Votre danseuse vaut aujourd'hui 50k€, et dans 3 ans, par l'entremise d'une bulle spéculative que vous n'attendiez pas, votre auto vaut 200k€.

Alors posez-vous la question, vous vendez ou vous gardez ? Avec le 2ème choix, c'est sûr que la passion est bien présente.

Sauf évidemment lorsque l'on a besoin des fonds pour une nécessité de nouveau projet. ;)

Modifié par gérald

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David 84

Je pense avoir la réponse :

 

328GTS acheté 470.000F en 09/88.

La mort d'Enzo, la folie rouge, les délais s'allongent et la fièvre s'empare de tout ce qui est rouge.

Début 1990, voiture de 18 mois, 27000km au compteur et un chèque de 1.000.000 FF sur le capot  :o

Et bien on a gardé les clefs et le type a gardé son chèque !!!!! 

 

Début 1992, j'ai mon bon de commande depuis 3 ans (pour 60.000FF). On me propose le rachat à 200.000FF.... et bien j'ai préferé signer le chèque du solde et prendre possession de ma 348 !!!  :wub:

 

Alors quant on parle spéculation, je ne me sens pas vraiment concerné.

Même pour un nouveau projet, je ne pense pas vendre mes voitures. Et que Dieu me préserve d'être dans le besoin et d'y être conduit par la force des choses !


Ferrari 348tb #93317 , Ferrari 328 GTS #77637
Notre histoire  -  348 en photo  -  Essai longue durée sur Ferrarista par Franck

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