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  1. 11 points
    Si vous regardez la colonne de droite, vous verrez que le compteur du nombre de messages postés sur Ferrarista est d'environ 999 250 à ce jour ! Ce qui veut dire que d'ici quelques jours, peut-être lors du passage à la nouvelle année, nous passerons le cap symbolique du million de messages postés ! C'est E-NOR-ME ! UN MILLION DE MESSAGES !! IN-CRO-YA-BLE ... 😱 😁 😎 Je n'avais jamais imaginé que nous en aurions autant ! Est-ce-que vous vous représentez la masse de connaissances et de partages sur Ferrari que cela représente ? Le nombre de rencontres et d'amitiés qui en sont nées ? Le nombre de personnes que cela a aidé/permis de franchir le pas vers leur rêve de Ferrari ? Le nombre de pannes réparées ? Le nombre de blagues, de rires, d'engueulades ... quelle richesse ! Et si, pour fêter cela, vous nous racontiez, chacun, comment vous êtes arrivés ici, quand, comment vous l'utilisez aujourd'hui, ce que vous y avez trouvé ... Si vous deviez raconter à quelqu'un pourquoi vous êtes sur Ferrarista et pourquoi il devrait y venir lui aussi ! MERCI A TOUS, parce que ce million, c'est le vôtre, c'est le fruit de vos partages P.S. Pour ceux qui aiment les stats, 1 million de messages en quasi 15 ans de forum (1er message posté le 11 novembre 2010), cela fait 66 666 messages par an ! 😈 😃
  2. 11 points
    Sujet clos et bye bye @Max34, déjà banni par le passé de Ferrarista.
  3. 11 points
    @Nanthiat, @Bastoune, @grafabe, @Laurent 34, @Mike051, @joel, @Lacouelle, @Rosso Scuderia, @philF355, @Toscano, @Boz352, @geo27… fin du suspense!!😉
  4. 9 points
    Certains ont suivi l’histoire Notre ami Errol avait mis sa 512 en annonce ici et depuis hier j’en suis le très très très heureux propriétaire quelle auto !! quelles émotions !!!!!!! je crois que jamais aucune de mes voitures ne m’a fait un tel effet bref, suis un petit garçon heureux comme au premier matin de Noël
  5. 9 points
    Énorme, ça fait plaisir de voir que ce forum rencontre un tel succès auprès des passionnés que nous sommes ! Le 11 janvier prochain, ça fera 11 ans que je m'y suis inscrit, même si j'ai attendu d'être en phase d'achat réelle pour y publier (je ne me sentais pas assez légitime auparavant). Je ne remercierai jamais assez tous les membres qui m'ont aidé à franchir le pas malgré mes appréhensions, au moment de réaliser enfin mon rêve... Question subsidiaire: le millionième message, il gagne quoi ??! 😁 Quelques suggestions au choix: - La vidéo pédagogique de @Lg-360 "Comment devenir un maitre du Yoga en 30 jours" (un best-seller sous le sapin cette année) - Le fameux ouvrage de @Nanthiat "Ma jeunesse dans le grand nord canadien: aux origines de la chemise à carreaux" (dédicacé à la plume de canard) - Le stage de formation chez @Malibu "Mes meilleurs cocktails pour démarrer 2025 avec la gueule de bois" (interdit aux - de 18 ans) Merci en tout cas à @Franck d'avoir su réunir cette belle communauté et de l'inscrire dans la durée, avec toutes ces rencontres dans la vraie vie qui alimentent notre passion, pas si dépassée que certains voudraient nous le faire croire 😎
  6. 9 points
    Ca y est, j'ai passé les 130 000 km 🥳. Je ne roule pas assez à mon gout (10 000 km en 3 ans). Quel bonheur cette voiture ! C'est vraiment une superbe gt, qui est toujours bien au dessus du lot en terme d'agrément de conduite. Je suis toujours stupéfait la justesse des compromis, le moteur est présent mais pas trop, le chassis est sportif et confortable, l'intérieur est simple et luxueux, la ligne est classe et sportive. Et le V12, cette impression de se faire pousser par une main de géant, à la fois puissante et prévenante à bas régime mais d'une force incroyable en haut des tours. On est à la fois rassuré et impressionné. Tout cela nous rend confiant mais humble. Je ne suis pas étonné de la fiabilité de la mécanique, c'est costaud, ça se sent. Par exemple, je n'ai jamais à rajouter d'huile. Elle démarre toujours parfaitement. Si elle est entretenu, c'est une voiture très fiable. Cela a un coût (4/5 K€ annuel). Après on pardonne quelques petits défauts qui font le charme des italiennes. Bon week end à tous !
  7. 9 points
    Il y a 5 ans jour pour jour, le 07 Juin 2019, je revenais chez moi de Prague après 12h de route, où j'avais été cherché mon rêve: ma 612 OTO. 5 ans après, je l'aime toujours autant. Elle a certes des petites imperfections: elle exige une grande rigueur (y compris dans sa procédure de démarrage). Elle est également assez imposante (mais il faut bien le caser le gros V12!). Mais quel plaisir à chaque fois que je la reprends, et qui plus est chaque nouvelle fois est une découverte. 🤩 3 meetings Ferrarista, de multiples évènements dont le dernier la semaine dernière (Sport & Collection), plus de 15000Km effectués. Il ne lui manque qu'un retour en mère patrie, mais c'est loin désormais de ses nouvelles terres, la Bretagne. Elle m'a également permis de creuser mes connaissances autour de ce modèle, meme s'il serait présomptueux de dire que je le connais bien (ne serait-ce que parce que je ne fais pas de mécanique). Elle a été très fiable sur cette période, ayant eu comme caprices uniquement un voyant de siège chauffant (maladie de ces sièges), un slow down le premier jour (lié à une erreur de ma part dans la procédure de démarrage), et une alarme défectueuse liée à une déficience du capteur d'inclinaison. Aucun soucis de boite (soit dit en passant, meme si on n'en parle pas bcp: les 3/4 des 612 v1 que je connais ont eu des soucis de boite, quasi aucune pour les v2). D'un point de vue esthétique, et meme si elle était très bien à la base, il y a tout de meme eu un detailing extérieur et très récemment la rénovation de l'ensemble de ses plastiques. Les cuirs ont toujours été entretenus par mes soins. Le siège conducteur nécessiterait une repigmentation légère sur le bourrelet mais rien de plus. Coté pièces d'usure, le gros point a été bien entendu les CCM. Une grosse épine dans le pied à l'achat, mais qui finalement s'est transformé en force puisqu'elle freine très très très bien désormais grâce à ses CCM alternatifs. Certainement le sujet dont je suis le plus fier tellement le sujet en lui-même était complexe à comprendre puis le projet à dérouler. Ses entretiens ont été naturellement à la hauteur de la diva: 1 par an, pour continuer la série des 11 entretiens qu'elle avait eu en 11 ans avant moi. Chez Fiorano Racing très principalement, sauf la première année car elle était sous Power (Pozzi). Bien sûr une distribution dans l'intervalle (pas très complexe sur la 612 vu la place à l'avant du moteur, coté distri). Elle est ainsi globalement aujourd'hui à mon niveau d'exigence, tant d'un point de vue entretien, historique (malgré sa provenance), cosmétique. Alors, combien à combien se chiffre ce niveau d'exigence sur 5 ans me diriez vous? Et oui, c'est un sujet souvent un peu caché, et pourtant il faut l'évoquer. Et bien, c'est assez impressionnant pour une auto qui était déjà dans un super état cosmétique et un super historique d'entretien: 31000€ sur 5 ans, soit 6300€/an, en incluant toutes les pièces et actes faits dessus (donc hors assurance, hors 8600€ de joyeuse taxe éphémère véhicules polluants, essence, etc...). Année 1: 1 entretien et quelques pièces commandées et changées pour parfaire son esthétique Année 2: Investigation sur les CCM (démontage, pesage au gramme) et changement des garnitures de frein en meme temps que son entretien, installation d'un boitier Scuding pour le relai de la pompe F1 Année 3: la douloureuse: entretien + vidange de boite+batterie + CCM (avec les plaquettes PAGID bien sûr) + pneus MPS4S + 4 TPMS Année 4: Entretien + distribution, detailing avec pose de céramique Gyeon Année 5: Rénovation des 4 jantes ball-polished + écrous titane et changement des cabochons de roue + rénovation de tous les plastiques intérieurs Pour ceux qui ne savent lire qu'une Excel sheet 🙂, ca donne ça: Impressionnant, mais c'était le tarif pour la mettre à mon niveau d'exigence. Chacun positionne son niveau. Et maintenant? Eh bien continuer à en profiter et continuer à en faire profiter les autres (et je ne parle pas simplement de la TVA 🤣). Elle donne la banane, et elle suscite toujours autant de pouces levés. Elle intrigue de part son gabarit et sa forme. L'année prochaine, on s'occupera certainement de checker ses trains roulants (silent-blocs, amortisseurs. Les tirants arrières ont déjà été changés), dernier élément sur lequel on n'est pas encore intervenu. Suis-je tenté, au bout de 5 ans, de changer? Oui parfois. J'aimerais bien un gabarit plus contenu, ne serait-ce que parce que l'usage des places arrières reste très anecdotique (en gros: amener les potes Ferrarista à leur location pour LMC avec leurs sacs ou prendre un 2ème Ferrarista avec nous pour faire un Rallye). Un gabarit de Calfornia (la T me fait de l'oeil 😉) par exemple, mais après avoir réussi à mettre la 612 à mon niveau d'attente, je ne me vois pas pour le moment me relancer dans un tel programme d'amélioration pour une autre. Et j'ai un peu peur de perdre le plaisir du champs lyrique du V12, le plaisir de cette boite F1 peut-être pas aussi parfaite que des double embrayages mais qui peut etre assez violente lorsqu'on la cravache, le plaisir également de l'exclusivité de la One-To-One et de cette combo sport/chic que j'adore, le plaisir enfin de creuser mes connaissances sur ce modèle assez méconnu et assez décrié mais pourtant terriblement envoutant. Enfin, pour terminer, elle est un passeport pour vivre de magnifiques expériences: des échanges complètement improbables, des opportunités de donner du plaisir, des meetings Ferrarista, Sport & Collection, divers rallyes. Quel plaisir année après année, évènement après évènement de recroiser des Ferrarista, cette famiglia, de se rappeler des bons moments et d'en recréer à chaque fois des nouveaux, et d'avoir pu intégrer la Team Breizh que rien n'arrête. Alors merci Ferrarista, merci à ses membres, et merci bien sûr à @Franck (très présent dans le livre d'histoire de cette 612! 😉).👍
  8. 8 points
    Bonjour à toutes et tous, Le sujet, ici, est de vous partager l'histoire d'une Ferrari, non pas unique mais cultissime (faisant sans nul doute du Top 5 du rêve de tout Tifosi) et que j'ai eu la chance de voir de visu et bien plus encore de prendre le volent, de démarrer et même de rouler (au juste un peu plus d'un km. en compagnie du propriétaire de l'époque) à savoir une 250 GT SWB (et oui, rien que çà) et plus exactement la #2321 GT (plus précisément la 60e sur 64 du millésime 60). C'est une berlinette Competizione, donc carrosserie toute alu, sortie de la manufacture de Maranello en un classique rosso intérieur ''brown'' tout début 1961 pour être livré le 2 février 1961 à son premier propriétaire, un certain Signore Walter Serafini, naitf de Nonentola, peite commune situé en périphérie Nord-ouest Modène. Walter était membre de la Scuderia, en charge des ventes à l'exportation, interlocuteur usine des Luigi Chnettii, le colonel Hoare ou encore William Sleator patron de la Franco-Britanic. Sans doute avait-il bénéficié d'un prix d'usine. Toujours est-il qu'il l'a vendue quelques mois après à un certain Monsieur René Richard, sis à Paris via Mr Molofff, un des pionniers des sociétés de courtage d'après-guerre. Richard Balas, homme d'affaire parisien, est un gentleman-driver qui, dès les premières éditions des rallyes d'après-guerre, dont le Monte-Carlo, a participé avec son ami Maxime Balas. Il fut un des premiers clients français à faire courir la petite et efficace 356 (créée par un certain Ferry), mais rapidement, il a voulu courir sur des voitures plus puissantes. La 250 GT SWB, de par son mirifique palmarès, l'a immédiatement séduit. Mais déjà, la liste d'attente était longue pour obtenir un bolide de Maranello (d(autant que Richard avait commencé par la concurrence). C'est ainsi qu'il put, par l'entremise de Mr Moloff et de Walter Serafini, il put ''shunter'' la liste d'attente en question. Pas question pour autant de bénéficier de la toute dernière GTO réservée aux seules écuries clientes reconnues du Commendatore outre la SEFAC officielle, NART, Maranello concessionnaire, l'écurie Francorchamps. Pour autant Richard et son ami Maxime ont participé avec succès entre juin 62 et Mars 63 à de nombreuses courses ce côte, très populaires à l'époque avec une progression constante prenant la seconde place toute catégorie confondue, plus précisément à la 1ère édition de la course des côtes d'Hebercrevon, petite commune de la Manche, cette course existant toujours de nos jours ! Courant 64, René Richard a eu un accident sur route ouverte avec la #2321 GT. Il la confia aux bons soins de Jess G. Pouret, alors fraichement nommé au service clientèle et après-vente de la Franco-britanic, importateur officiel de Ferrari en France depuis 1958. C'est Lucien Bianchi en personne, le grand pilote belge d'origine italienne, grand amateur et connaisseur des SWB au volant desquelles ils avaient courues sur les plus grandes courses (Le Mans, Tour de France. ...) qui supervisa sa remise en état. Balas n'eut toutefois pas la patience d'atteindre la fin des travaux et confia à Jess G Pouret le soin de revendre la voiture. Et c'est le pilote français, Jacques Pollet, qui en fut acquéreur. Jacques Pollet ayant connu ses heures de gloire en tant que pilote officiel en formule 1 de l'équipe Gordini en 1954 & 1955 avec 5 grands prix à son actifs mais aucun point d'inscrit et une 6e place au classement général aux 24 du Mans 54 toujours sur Gordini, même année où il remporta son plus grand succès avec la victoire absolue au Tour de France auto, toujours au volant d'une Gordini. Retiré de la compétition, il n'était pour autant pas rangé des voitures lorsqu'il se porta acquéreur de la #2321 GT. Domicilé à Paris, il la fit immatriculé ''5193 QE 75'', immatriculation qu'elle portait encore 30 ans plus tard lorsque j'eus l'immense honneur de la cotoyer et plus encore.. Soucieux de plus de discrétion la fit repeindre en gris argent par le carrossier François Mortarini officiant à Courbevoie, petite ville à la bordure de Neuilly, bien avant qu'elle ne soit absorbée par le nouveau moderne quartier d'affaires La Défense voulue par De Gaulle et concrétisé par Pompidou pour concurrencer avec les plus grandes capitales. 10 ans après son acquisition,malgré sa plus grande discrétion, la voiture fut, semble-t-il, subtilisée, mais rien n'est certain la déclaration de vol, selon l'assurance couvrant plutôt un accident ou incident mécanique. Après plus de 4 ans de statut quo, Pollet confia l'affaire à un autre cabinet d'assurance qui, au final, se montra tout aussi sceptique. Et de fait, deux ans plus tard, courant 1983; Pollet renonça à sa plainte initiale. La voiture fut confiée en l'état à Pierre Cornette de Saint-Cyr, fondateur de la maison de ventes aux enchère du même nom (et qui plus tard fut absorbé par Bonham's). Proposée à 1 millions de nouveaux francs à l'époque, soit l'équivalent de 360 000 Euros actuels (plus de 25 fois moins que sa cote actuelle), la voiture ne trouva pas preneur. Mais deux ans plus tard, en toute fin d'année, la voiture fut acquise par un riche entrepreneur immobilier français, Alain ''Siratel'' (du nom de sa holding) Aouizerate. Ce dernier la possèda pendant plus de douze ans, la faisant courir avec succès avec son ami André Bailly à plusieurs courses historiques, phénomène naissant à la fin des années 80 et en plein essor dans les années 90. A noter qu'en 1992, il l'a fit repeindre dans un bien plus vif et chatoyant Jaune Modena, teinte dans laquelle j'eus le plaisir de l'admirer et même plus cinq/six ans plus tard. En 1997, après douze ans de course, Alain Aouizerate, ne se sentant plus à la hauteur pour exploiter le potentiel de la voiture la mis en vente et c'est Axel Turner, gentleman driver anglais qui se porta acquéreur pour la somme de 1 millions de DM, soit quasiment l'équivalent en Euros actuels, la cote ayant triplé en un peu plus de 10 ans. Ce dernier procéda à une révision complète de la mécanique, en profitant pour l'optimiser, le moteur étant mésuré à 317 chevaux contre 260 initialement. Pour autant, Axel Turner était avant tout un homme d'affaires et face à la flambée des prix des Ferrari les plus historiques, 10 ans après la disparition de Commendatore et le marché ayant retrouvé toute sa vigueur après la crise passagère de la guerre du Golfe, les Ferrari anciennes deviennent plus que jamais des valeurs refuges. C'et un certain Dr Marin Hufl, avocat d'affaires allemand qui fait l'acquisition de la voiture pour le compte d'un riche client allemand dont le secret a été gardé. Après tout, il apparaît qu'il s'agissait de Monsieur ''Frère''; c'est ainsi qu'était surnommé, non sans une pointe d'ironie et disons-le de méchanceté, Ralf Schumacher, le petit frère du grand Michael (qui ne se débroulla pas si mal au volant de sa Williams-BMW au début des années 2000). Toujours est-il que Ralf eut peut-être les yeux plus gros que le ventre à l'époque, tout jeune pilote F1 à l"époque et n'ayant pas encore les moyens de s'acquérir ce mythe comme il put le faire bien plus aisément quelques années plus tard. Toujours est-il que la voiture fut reprise par la maison de ventes allemande ProTrade sise à Hamburg et qui la vendit pour 870 000 €, soit près de 15% de moins que sa valeur d'achat six mois auparavant auprès d'un certain Bernard Haquette, homme d'affaires français, ch'ti d'origine et fier de l'être et grand ami d'un certain Jean Becquet, très grand collectionneur français, nordiste tout comme lui et ayant fait fortune dans la vente à distance puis le e-commerce de textiles et vêtements, à l'instar de la Redoute, autre grande enseigne originaire des ''Hauts de France''. Originaire moi-même de cette région au grand coeur, de son chef lieu plus précisément, Lille, j'avais à l'époque, en 1997, débutant ma carrière professionnelle, conservé l'amitié d'un certain S. (je préserve juste l'initale pour plus de discrétion) qui, de son côté, lors de sa prime adolescence, avait développé une grande amitié avec l'un des fils de Bernard & Marie-Claire Haquette. Bernard, partant de la petite affaire de droguerie familiale au début des années 60, avait, avec l'appui de son épouse, eut l'idée lumineuse de vendre les articles à travers le Nord puis progressivement les articles de droguerie puis plus largement de fournitures de bureaux et de textile à usage des professionnels via la vente par correspondance. C'est ainsi qu'il fit connaissance de Jean Becquet qui s'était lancé dans la même aventure, mais pour le textile, linge et vêtements à destination du grand public, pionnier en quelque sorte de La Redoute, à laquelle il revendit d'ailleurs assez grassement son entreprise. Jean Becquet, déjà grand collectionneur de Ferrari, avec l'appui de son ami marseillais Jean Guikas (cf. mon post / Superfast, toute une saga), initia son ami Bernard au monde merveilleux des Ferrari de légende. Et c'est donc en toute fin d'année 1997, année où il revendit son entreprise au groupe Pinault Printemps la Redoute, que Bernard Haquette fit l'acquisition de la #2321 GT pour la somme de six millions de francs soit 1,4 millions d'euros actuels (une 250 GT SWB alu avec un assez beau palmarès s'approcherait plutôt des dix millions). La voiture fut remisée auprès d'un garagiste lillois installé dans un local ne payant pas de mine et bâchée à l'abri des regard indiscrets par une bâche vert pomme. Le garagiste, malgré ses apparences modestes, avaient un réseau d'experts qui allaient se pencher pour redonner à la belle #2331 GT tout son lustre d'antant, et tout d'abord une complète révision mécanique (la voiture ayant au compteur près de 105000 km, essentiellement parcourus dans des conditions de course. Et sous les conseils de son ami Jean Becquet, Bernard Haquette s'était inscrit pour participer au Tour de France historique, rebaptisé ''Tour Auto'' suite à l'appel déposé par l'organisation de Tour de France cycliste. Contrairement à son ami Jean Becquet, très pointilleux quant à l'origine de ses voitures, faisant en sorte que leur immatriculation portent fièrement le département ''59'', Bernard Hacquette conserva l'immatriculation parisienne d'origine. Et c'est quelques semaines avant le départ du Tour Auto que mon ami ''S.'', à l'occasion de mon anniversaire (un très beau cadeau, j'avoue) me fit la grande surprise de m'amener jusqu'à un garage perdu dans un quartier méconnu de la capitale des Flandres. Bien sûr, il ne m'avait rien dit de la surprise qui m'attendait, me disant juste qu'il m'emmenait voir quelques voitures sympas. Quand nous arrivâmes sur place, nous nous pénétrâmes par une porte cochère attenante à la porte coulissante du garage après avoir traversé une cour pavée elle-même donnant sur la route par une double porte en tôle. En premier plan, je reconnus immédiatement une XK 120 blanche et en face une Triumph Hérald bleu pâle. Ah, un repère de vieilles gloires britanniques, pensais-je à première vue. De ce que je me souviens, il y avait aussi une bien plus récente mais déjà ancienne TR7 jaune, mais un peu plus au fond, mon regard fut vite intrigué par une forme à la fois racée et compacte dissimulée sous une bâche verte. C'est alors que S. aidé du fils du propriétaire ôtèrent lentement la bâche. Sous mes yeux ébahis, je découvris ce joyau (cf. 3e photo) - je n'avais pas alors pleine conscience de sa valeur - mais je la considérais déjà comme un trésor automobile. A mon grand plaisir, je pus la découvrir sous toutes ses coutures, non sans l"éternaliser grâce à l'argentique que j'avais par pressentiment pris avec moi. Bien m'en a pris. Les clés au volant, la voiture était prête à démarrer. Et je ne me fis pas prier pour m'installer, ayant eu l'insigne honneur de faire ''craquer'' le V12 après les conseils du mécanicien qui nous avait rejoint du fond de l'atelier. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. En effet, quelques temps après, la porte cochère s'ouvrit et c'est le propriétaire en personne, Bernard Haquette, qui en toute simplicité vint au devant de nous et ravi de ma mine réjouie, sans doute mis au courant de ma grande passion pour le cheval cabré, me proposa de m'installer sur le siège passager afin de faire un tour à ses côtés. Quel grand moment ! Après quatre, cinq kilomètres, sorti de la ville, sur la route retour, il eut l'extrême gentillesse de m'en laisser prendre le volant pour parcourir les 2 km de route de campagne en retour de la ville. Malheureusement, pas de vidéos à l'époque et puis de toute façon, j'étais tellement concentré sur l'instant, veillant surtout à ne pas caler, à ne pas faire craquer la boite. J'ai souvenir du bruit fabuleux mais aussi d'être assis très proche de ce grand volant en bois en position quasi verticale. Moment très spécial mais en même temps très fugace, l'extrême attention prenant le dessus sur le réel plaisir. Mais bon, je peux dire que j'ai parcouru un (très) petit bout de route au volant de cette légende, sans aucun doute la voiture la plus prestigieuse avec laquelle que j'ai eu la chance de rouler. Barnard Haquette conservit la #2321 GT pendant près de dix sept ans participant à son volant à de nombreux ''Tour auto'', au moins à cinq d'entre eux, participant au Mans Classic en 2004, et bien sûr participant au Vigeant à 500 Ferrari contre le cancer. Il fit une restauration mécanique complète en 2009 auprès de l'Officina, garage situé à Overijse en périphérie de Bruxelles (où Hacquette avait élu domicile), spécialisé dans la restauration des Ferrari et Maserati. Quatorze après cette rencontre très particulière, j'eus la chance de revoir la voiture à l'occasion de ''Fait rarissime'', une exposition regroupant une petite centaine de Ferrari, venant essentiellement du Nord de la France et du Bénélux. La voiture n'avait pas changé, seule son immatriculation belge ''OAV932'' témoignant de l'expatriation de son propriétaire. Peu de temps après, j'ai appris par mon amis S. avec qui j'étais resté en relation, malgré nos cheminements différents, que Bernard Hacquette, suite à des ennuis de santé, se résolut à se séparer de sa #2321 GT, préférant la vendre, facilitant ainsi son héritage plutôt que la céder à ses héritiers, d'autant qu'ils n'avaient pas forcément la même passion que leur père. La voiture trouva acquéreur fin 2013 auprès d'un collectionneur suisse (qui a voulu préserver l'anonymat). Ce que l'on sait est qu'il a entrepris une totale restauration auprès de Ferrari Classiche en la faisant repeindre en Grigio scurro avec un intérieur brun, belle combinaison, mais l'éloignant de sa vocation sportive et de son pedigree de pur sang. Elle a fait sa première apparition au concours d'élégance de Chantilly en 2016 puis à la célébration des 70 ans de Ferrari à Maranello et plus dernièrement à une expo Ferrari à Monaco (cf. dernière photo). Voilà donc le modeste témoignage d'un petit pan de l'histoire d'une voiture au cursus franco-suisse, démontrant qu'une Ferrari appartient bien plus au patrimoine des passionnés que nous sommes qu'à une petite poignée d'individus 🙂
  9. 8 points
    La Ferrari 488 GTB est une Ferrari très désirable car récente et disposant de performances supérieures à la Ferrari 458 Speciale, tout en restant moins radicale. Le passage au turbo, pour développer une telle puissance, a réduit le volume sonore produit par le moteur. Est-ce rédhibitoire ? Quels sont les plaisirs procurés par la Ferrari 488 GTB et les points à regarder quand vous en cherchez une ? @pascal71 vous parle de son retour d'expérience à son volant sur la durée afin de disposer de tous les éléments pour effectuer votre choix. Caractéristiques Années : 2015-2019 Moteur : V8 Biturbo 32s Transmission : Séquentielle robotisée à 7 rapports Puissance maxi : 670 ch à 8 000 tr/min Couple maxi : 760 Nm à 3 000 tr/min Poids à vide : 1 370 kg Vitesse maxi : 330 km/h - Accélération : 3,0 s de 0 à 100 km/h @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 488 GTB ? @pascal71 : Mon parcours automobile a été assez diversifié. Ma première voiture était une R8 Gordini suivi d'une R12 Gordini, puis BMW 323i E21, 325i E30, M3 E30 et puis, comme il faut aussi penser aux enfants, quelques familiales ML, X5 et berlines CLA 45 AMG, M3 F80 et, en 2011, ma premiere Ferrari une F430. @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 488 GTB et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ? @pascal71 : J'ai commencé mes recherches début 2022. Ce fut une étape très intéressante et compliquée à la fois. Je voulais une rouge Rosso Corsa, pas trop de kilomètres, dans les 20.000, un intérieur noir, des surpiqures rouges, des étriers rouges, des sièges racing, radar de recul et un minimum de carbone. Je sélectionne les annonces qui correspondaient à mes critères et là je m'aperçois que c'est un terrain miné. Entre ceux qui ne me rappellent jamais, ou le véhicule est vendu mais toujours en annonce 15 jours après. Mais je persévère et là, courant juin, je tombe sur une annonce qui cochait toutes les cases, dans la region de Nantes. Immédiatement, je prends contact, durant notre entretien le vendeur répond à toutes mes questions et me propose de m'envoyer une vidéo et là je découvre une voiture bien au delà de mes espérances : 14 000 kilomètres et du carbone de partout. Lame avant, bas de caisses, diffuseur arrière, entourage des feux arrières et brouillard, baie moteur, seuils de portes, poste de pilotage (il manque juste le pont central), caméra et radars avant et arrière, volant led, échappement titane ,PPF sur l'avant, etc... Seul bémol, elle est Rosso Scuderia mais je veux la voir ! Rendez-vous pris, je pars de bonne heure et de bonne humeur pour 620 kilomètres. J'arrive fin de matinée, elle est dans le showroom. Je me présente, on me dit que l'on va annoncer mon arrivée, mais je n'attends pas, je fonce et j'ai dû faire six fois le tour et là je me dis que c'est quand même beau le Rosso Scuderia ! Le boss arrive. Il ouvre portes, capot, coffre, me fait une presentation détaillée et me propose un essai qu'évidemment je ne refuse pas. Aprés 30 minutes de roulage, retour au garage, je descends et je me dis : je la veux ! Après quelques formalités administratives, on prend rendez-vous pour la livraison semaine suivante. J'etais dans un rêve et des étoiles plein les yeux durant les 620 kilomètres de retour ... et j'ai vécu la semaine la plus longue de ma vie ! Le jeudi suivant, jour de la livraison, j'embarque un ami dans le TGV pour lui faire profiter de ce moment magique. Mais la journée a été moins euphorique que prévue, entre la correspondance qu'on a failli louper et les 620 kilomètres de retour sous une pluie battante ! Heureusement que la belle nous a mis du baume au coeur et nous a ramené à bon port, où nous attendaient l'apéro et une bonne table ! @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 488 GTB à l'usage ? @pascal71 : Maintenant qu'elle est à moi, il faut que je la découvre. Depuis deux ans que je l'ai, j'ai la banane chaque fois que je monte dedans. Je ne me lasse pas de regarder les ailes arrières dans les rétroviseurs, elle est large, bodybuildée, elle est collée au bitume, des accélérations époustouflantes, l'effet turbo est quasi néant, le maintien des sièges est top, même si j'aurais préféré l'alcantara, assez confortable sur les longs trajets et la qualité de fabrication est plus que satisfaisante. J'ai une petite déception sur le freinage, qui manque de mordant, et le manque de sonorité, qui est loin de celui d'un moteur atmo mais bon ... norme oblige ! @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 488 GTB (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @pascal71 : Je l'ai achetée en 2022, reviséz et le rappel du bouchon de liquide de frein avait été effectué. En 2023, il y a eu une maintenance incluse dans le programme des 7 ans de maintenance de Ferrari. Cette année, le service annuel, avec remplacement des bougies, était de 2 350 €. Peut-être que les coùts d'entretien diffèrent en fonction des kilomètres parcourus. La mienne a 26 000 kilomètres à ce jour. Après, il y a le budget pneumatique, mais j'ai encore un peu de marge. Je suis assuré pour 8000 kilomètres par an pour 1 100 €. @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 488 GTB sur la durée ? @pascal71 : Ferrari reste des mécaniques pointues et fragiles si on ne les respecte pas. J'ai entendu beaucoup de négatif concernant les turbos et les boites de vitesse des Ferrari 488. Certes cela peut arriver, chaque modèle a son talon d'achille, mais en les respectant et les bichonnant, on peut éviter de passer du rêve au cauchemar. En resumé, je respecte les temps de chauffe, les délais de révision, je n'utilise jamais le Launch Control. Après, même si une tuile arrive, je mettrais cela sur de la malchance. @Franck : Et si c'était à refaire ? @pascal71 : si c'était à refaire, je le referais, aucun regret ! Je l'aime cette voiture. J'ai gardé longtemps la Ferrari F430 -11 ans ! Pourquoi : parce qu'aucune autre ne m'avait séduite ! Une période j'avais regardé la Ferrari 458, mais plus je la regardais, moins j'avais le coup de coeur. Ceci dit, c'est un avis personnel. La Ferrari 458 est une belle voiture, avec beaucoup de qualités, et surtout la dernière V8 atmosphérique. Peut-être que je n'aurais pas dû m'écouter et qui sait si je l'aurais encore ? Courant 2025, je souhaiterais réecrire l'histoire de la Ferrari 488 sur une Ferrari 812, afin de gouter à ce fabuleux moteur ! @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ? @pascal71 : Ferrarista m'a beaucoup instruit sur le monde Ferrari c'est une bible , il y a toujours un membre qui connait tel modéle,sait où trouver tel piece ,tel garage ,tel voiture, c'est une mine d'infos, et celà toujours dans la bonne humeur , j'ai acheté la F430 avant de connaitre Ferrarista c'est dommage j'aurais pu en apprendre beaucoup plus sur ce modéle et ça m'aurait eviter quelques petits deboires mais Ferrarista c'est aussi les bons moments, les rencontres, les meeting, les roadtrips,et l'incontournable Maranello et surtout l'amitiés entre passionnés Un grand merci à @pascal71 pour ce retour d'expérience très intéressant avec sa Ferrari 488 GTB. Si vous possédez vous aussi un exemplaire de ce modèle, quelles autres informations trouvez-vous intéressante à transmettre à un futur propriétaire ? Si vous réfléchissez à acquérir une Ferrari 488 GTB, à quelles questions souhaiteriez-vous obtenir une réponse ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Essai longue durée : La Ferrari 328 GTS de Anto328GTS44 - Comment j'ai trouvé et restauré ma Ferrari F355 Challenge immatriculée - Le guide ultime des options et versions de la Ferrari 360 Modena
  10. 8 points
    Bonjour à toutes et à tous, je me présente Clément Nogues, 15ans, je suis photographe amateur dans le 44 et surtout, comme nous tous ici, passionné d’automobile. J’ai découvert ce forum grâce aux membres de Ferrarista Ouest grâce à qui j’ai eu l’occasion de participer (et de photographier) une magnifique balade dans le pays Mitau ! Je leur en suis d’ailleurs entièrement reconnaissant. Pour vous en dire un peu plus sur moi, je suis en première année de Bac Pro Mécanique automobile à la Joliverie, à Nantes. J’ai toujours été passionné par les belles voitures, et notamment les Ferrari depuis tout petit. Cela fait maintenant 1 an que j’ai commencé la photographie, une façon pour moi d’exprimer ma passion. Merci à tous ceux qui prendront le temps de lire et j’espère un jour vous croiser en Loire Atlantique ! Bonne soirée !
  11. 8 points
  12. 7 points
    J'ai fait ce que j'ai pu : je lui ai même prêté ma F40 ! 😊
  13. 7 points
    Finalement @Artifils, tu as passé plus de temps à entendre ce tubi sur YouTube que sur ton auto.
  14. 7 points
    Bonjour à toutes et tous, Encore (très) jeune sur le forum (un peu moins dans la vie, même quand même), je ne veux pas risquer de traiter de sujets déjà existants. D'où la tentative de sortir des sentiers battus. Et je voudrai évoquer ici les (bonnes) relations, voire les liens ayant existé entre notre chère marque et un certain constructeur sochalien qui, outre le recours au symbole d'un fier animal comme identité, partagent de nombreuses histoires communes. J'en ai été témoin pour certaines d'entre elles. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ces deux constructeurs, qui ne se ressemblent en rien, ont beaucoup d'atomes crochus (pardon pour l'expression un peu hors d'âge, mais c'est ce qu'on disait à l'époque où la drôle d'amitié s'est nouée entre ses deux là). Et c'est avant tout une histoire d'homme. Fin des années 40, en pleine reconstruction, comme nombre d'entreprise en Europe, rien ne prédestinait le sérieux et austère constructeur français (bien moins vrai maintenant, je parle du côté austère) à croiser le chemin de la toute jeune firme de Maranello. Peugeot, l'un des pionniers de l'automobile, le plus ancien même de l'hexagone, avait déjà une assez longue histoire. Grâce à la bonne gestion de la famille du même nom et d'une gamme déjà bien pensée, la firme au lion était passée outre les affres de la crise de 29 et de la période sombre de la seconde guerre mondiale, au contraire de tant de marques françaises plus prestigieuses (Eh oui, le luxe automobile a été initialement en grande partie français). Et au bon moment, il avait su lancer la bonne voiture au bon moment, et plus précisément dans la série fétiche des 200, la 203, une berline robuste pouvant accueillir raisonnablement une famille, au style inspiré du streamline américain, ce pays que l'on admirait, tant il nous avait permis de retrouver notre liberté. La réussite ne tarda pas face à la (trop) petite 4 CV et la vieillissante Traction. Le juste milieu. Fort de ce succès et de ce positionnement, la famille Peugeot et ses équipes ont rapidement pensé à la suite. C'est alors qu'ils consultèrent (à moins que ce ne soit l'inverse comme le suggère Battista dans ses mémoires) le dernier de la lignée (Pinin en italien) Farina, carrossiers de longue tradition. En fait, Battista avait travaillé avec la vénérable maison sochalienne dès la fin des années 20 par l'entremise d'Isotta-Fraschini, représentant les intérêts de la marque française en Italie (les deux constructeurs n'étant nullement concurrents). Il avait donc déjà pu apprécier le sérieux et la justesse de vue de la famille Peugeot. C'est ainsi que dès 1951, Pinin Farina et Peugeot conclurent un accord pour le développement de la future berline succédant à la 203 (la 403), soit un an avant l'accord signé avec Ferrari. Et ce fut le début d'une longue et très fructueuse collaboration, Pinin Farina ne s"étant jamais caché de la grande fierté que de collaborer avec un si grand constructeur et Peugeot, ayant aussi fièrement affiché au grand jour la signature Pininfarina (en un mot à partir de 61) sur ses voitures. ARCHIVES – Battista Pininfarina : ses débuts avec Peugeot – LIGNES/auto N'étant en rien concurrent, la famille Peugeot ne prit nullement ombrage de l'autre partenariat de ''son'' carrossier avec Ferrari. C'est ainsi que dès le milieu des années 50, prototypes et pré-séries Peugeot croisaient les petites production des magnifiques carrosseries destinées à rejoindre châssis et moteur à Maranello. Et logiquement, ce qui devait arriver, arriva. Au tout début des années 60, pour la berline suivante, la 404, Pininfarina et ses équipes (qui devaient travailler forcément pour les deux marques) s'inspira fortement de la récente 250 GT/E, première Ferrari de grande diffusion et de la lignée des 2+2. La calandre enchassée entre les 2 phares rond proéminent les rendait presque cousine, stylistiquement parlant. La filiation est encore plus frappante avec les belles versions coupé et cabriolet, assemblées dans les ateliers même de Turin. Ni Peugeot, ni Ferrari ne s'en offusqua, bien au contraire. C'était même plutôt flatteur pour la famille Peugeot et Enzo devint même client de la marque au lion (bénéficiait-il de tarif préférentiel ? Fort possible). Enzo connaissait en fait de longue date le constructeur français. Dans ses jeunes années, alors qu'il rêvait seulement de devenir pilote automobile, Enzo s'était intéressé aux exploits de Peugeot entre les années 1913 et 1919 sur les courses américaines dont les déjà très renommée 500 miles d'Indianapolis. Il n'eut pas à affronter la marque française une fois son rêve atteint, Peugeot s'étant retiré de toute compétition, avant d'y revenir bien plus tard au courant des années 60,avec justement la robuste 404 à l'assaut des premiers rallyes africains, ancêtre des rallye-raids. Mais il n'en conserva pas moins un profond respect. Bien plus tard, à l'orée de ses 65 ans, il se faisait conduire plutôt que de piloter. Il posséda bien sûr certaines de ses propres voitures (il affectionnait les 2+2), mais préférait pour les longs parcours des voitures plus confortables. C'est ainsi qu'il acheta 404 (équipé d'un volant Nardi et de phares additionnels de Lancia Flaminia - cf. numéro de châssis ci-joint) puis 504 en berline puis coupé. Préférant le tissu au cuir, il fait équiper ses Ferrari avec du tissu Peugeot. Le break 404 utilisé pour les assistances de course fait partie aussi de ce quasi-partenariat. A partir de 1970, un an après le rachat, Enzo dût se résoudre de ne plus rouler en Peugeot (sans doute à regret), Fiat, son nouvel actionnaire, voyant d'un très mauvais oeil ce qui ressemblait à une trahison, Peugeot étant pour le coup un sacré concurrent (l'ironie du sort fait qu'aujourd'hui, Enzo pourrait tout aussi bien rouler avec chacune de ses 2 marques réunies dans le même camp). Insolite. Enzo Ferrari et Peugeot : une histoire d'amour impossible De l'autre côté, chez la très protestante famille Peugeot, la discrétion est une règle absolue, voire un art de vivre. Le charme discret de la bourgeoisie, modèle des trente glorieuses (un peu l'american way of life à la française), loin de toute ostentation mais soucieux de son confort et d'un certain standing, collait parfaitement avec l'image de Peugeot. Cela a été longtemps la cible privilégiée (j'en parle d'autant plus aisément que j'en suis le fruit, petit fils et fils de Peugeotiste - Ah la 404 blanche en skai rouge et toit ouvrant coulissant de mon grand-père paternel, premier souvenir automobile et plus tard, la 504 TI bleu métal du paternel, qui, une fois, à mon grand plaisir, avait flirté sur l'A1 avec la limite du compteur, presque 200, en réalité un petit 180, une sacré ''bagnole'' l'air de rien ... Mais je m'égare). Ayant eu la chance (oui, oui, j'assume; ce fut une très bonne école) de collaborer d'assez près avec cette marque pendant mes 7 premières années professionnelles, au tournant des années 90/2000, j'ai approché certains membres de la Direction qui m'ont dévoilé un peu plus quant au parc caché des Ferrari acquises par la famille Peugeot, et plus particulièrement par Robert, alors Directeur du développement, de la qualité et des relations extérieures (et donc à ce titre le big boss de nos interlocuteurs de chez Peugeot, et interlocuteur direct de Pininfarina - pour rien au monde, il n'aurait confié à d'autres le soin de traiter en personne avec Sergio, ces deux-là se tenant la plus haute estime mutuelle, pour ne pas dire une grande amitié). En véritable passionné, il possédait naturellement une F40 (au volant de laquelle il ne s'est jamais montrée, d'aucun de mes interlocuteurs m'affirmant qu'elle restait, loin de tout regard, dans les locaux de Pininfarina. A priori, je ne remets pas en doute sa parole, mais selon le judicieux rappel du dernier éditorial d'Enzo, prudence). En revanche, plus officiellement, au milieu des années 90, Robert troqua son coupé 400 par une 456 bleu Pozzi intérieur beige, à l'identique du modèle de présentation dévoilée début 1993 au salon de Bruxelles (un premier honneur pour ce salon, certains y voyant là, et à juste titre, un hommage au fidèle importateur belge de la première heure, le ''garage'' Francorchamps et son patron, Jacques Swaters, ami du Commendatore). Une rumeur courut d'ailleurs comme quoi la voiture allait reprendre l'appellation ''Francorchamps'', rumeur relayée par le très sérieux Serge Bellu lors de la présentation qu'il avait faite de la voiture dans Automobiles Classique (le N°53, si ma mémoire est bonne. Facile, c'est à partir de ce numéro que je m'y suis abonné, la photo pleine page de la 456 sur la couverture y étant pour beaucoup). Bref, à partir de ce moment, Robert en fit quasiment son ''daily'', la garant ouvertement dans les sous-sols, avenue de la Grande Armée. Ce manquement à la discrétion lui valut sans doute sa place à la tête du Directoire, mais d'après ce que je compris, son poste lui convenait parfaitement, tant il pouvait à loisir entretenir la flamme avec Pininfarina. C'est tout naturellement, Robert qui pilota le projet du coupé 406, dévoilé à Genève en 1996, salon idéal pour cette très belle voiture, sans nul doute la plus inspirée des canons de beauté de chez Maranello. Ne la surnommait-on pas, avec une pointe d'ironie et un certain manque de respect ''la Ferrari du pauvre'' ? Je suis certain que nombre de Ferrarista en ont eu, voire en ont toujours une dans leur garage. Je suis même prêt à parier qu'Enzo en aurait acheté une s'il avait été encore de ce monde. Toujours est-il que cette voiture connut le succès commercial qu'elle méritait au point d'en venir presque ''banale'' - du moins en France - tant on la voyait un peu partout. Ce fut la coqueluche de nombreux cadres dirigeants, voyant là, l'occasion de se faire plaisir tout en roulant français. Pour exemple, dès le salon de Genève passé, PDG, Directeur Commercial et Directeur technique de ma boite en commandèrent une chacun, le PDG ayant seul le privilège du V6 ! C'était aussi un moyen de rester ''jeuns'', même s'il regrettaient le relatif manque d'espace et le côté contraignant du coupé par rapport à leurs anciennes 605 et autre Safrane. Et encore, Peugeot put facilement en vendre le double, mais Pininfarina, montant jusqu'à 150 voitures / jour sous l'amicale pression de son grand partenaire, au point de refuser nombre de demandes et sollicitations d'autres constructeurs, admit ne pas avoir les moyens d'aller au-delà; et il n'était pas question de sous-traiter la production à d'autres carrossiers. Certains nouveaux dirigeants, moins sensibles à la longue histoire liant les deux maisons, y virent d'ailleurs une première justification pour réinternaliser les productions ''spéciales'' suivantes et autonomiser le bureau de style - plus encore que pour Ferrari, on s'aperçut rapidement de l'effet funeste, en témoigne l'horrible 407 Coupé. Amateur d'art et de Ferrari - Le Parisien Par ailleurs, il faut dire que Robert Peugeot, comme nombre de hauts cadre de la maison était resté proche d'un certain Jean Todt, ayant tellement fait pour la gloire du Lion, ce dernier étant toujours resté fidèle dans son coeur à Peugeot, à qui il devait en très grande partie son parcours exceptionnel. Il serait d'ailleurs vraisemblablement resté si le Directoire de l'époque avait donné le feu vert au projet Formule 1 porté par Jean, ultime défi après le championnat du monde des rallyes, le rallye-raid puis les 24 heures du Mans. Cependant, à l'époque régnait encore le très austère Jacques Calvet à qui le Directoire donnait toute confiance, sauveur de la vénérable maison qu'il avait été grâce à la 205 (dont le père était en fait Jean Boilot). Or, Calvet, homme de pouvoir, voyait d'un très mauvais oeil l'ascension fulgurante (et méritée) de Todt, y voyant un challenger de plus en plus encombrant. En bon gestionnaire, il n'eut aucun mal de convaincre le Directoire de ne pas se lancer dans cette aventure aussi incertaine que coûteuse. Avec le recul, il n'eut pas forcément tort, tant d'autres constructeurs s'y cassèrent les dents - il suffit de voir encore aujourd'hui dans quelle galère Audi semble s'être embarqué, avant même de commencer (alors que tout comme Peugeot et plus encore, ce constructeur a gagné sur tous les terrains). Il n'en fallait pas plus pour que Todt cède aux sirènes de la Scuderia et de l'appel du pied de Montezemolo qui, en parfait visionnaire qu'il était, y voyait l'homme de la situation. La suite est présente dans toutes nos mémoires de Tifosi; ce fut les plus belles pages de l'histoire de notre chère Scuderia. Attendons la suite avec Vasseur et sa ''nouvelle'' recrue de légende, mais je doute que cette nouvelle ''dream team'' puisse faire aussi bien. A voir. Grâce à cette relation on ne peut plus privilégiée, Robert put enrichir sa collection, d'autant plus que, retiré des affaires, il n'avait plus de compte à rendre. En parallèle, j'avais pu travailler en direct avec l'un des bras droits de Gérard Welter, historique patron du design de chez Peugeot, très proche également de Pininfarina. Lui-même fan de Ferrari, il m'avouait que son patron l'était plus encore, prenant toujours en exemple pour chacun des sketchs (en design, il s'agit d'un ensemble de photos et dessins de voitures existantes, servant de référence pour dresser le cahier des charges initial), il mettait toujours en exergue un modèle Ferrari. D'ailleurs, dans son bureau, la seule maquette de voiture de ''série'' n'était pas celle d'une Peugeot, mais d'une 250 GT SWB en ''blu serra'', rejointe ensuite par celles du superbe trio des prototypes Quasar, Proxima et Oxia. Il commandita d'ailleurs auprès de son illustre collègue et artiste Paul Bracq (alors passé chez Peugeot en tant que chef du design intérieur après être passé chez Mercedes et BMW) un tableau représentant une Oxia en pleine lutte avec une F40 (cf. photo ci-après). Paul Bracq, lui-même, fit de nombreuses lithographies magnifiant les plus mythiques des Ferrari - certains d'entre vous doivent en avoir une reproduction, voire un original. Après l'arrêt de ce partenariat de plus de 50 ans, comme évoqué précédemment, Peugeot a connu l'une de ses pires périodes en termes de design, avant de se reprendre avec l'arrivée en 2008 de Jean-Pierre Ploué, venant de chez Renault, ce dernier s'adjoignant rapidement les services de Gilles Vidal, à l'origine de la révolution du style, redonnant une vraie présence, voire stature aux productions du Lion, l'ironie faisant que ce dernier a fait depuis 4 ans le chemin inverse, ayant pour effet de ''Peugeotiser'' les Renault, contrebalancé dernièrement par la vague néo-rétro si cher à Luca di Meo, fort de ses précédents avec la nuova 500. Il n'empêche que les membres de la famille Peugeot n'ont jamais oublié ce qu'ils doivent de ce prestigieux partenariat et lors de la disparition de Sergio, les Peugeot furent parmi ceux qui lui rendirent le plus sincère hommage. Peugeot rend hommage à Sergio Pininfarina - Le Blog Auto Après cela, l'histoire se déroule sous nos yeux. Ce qui était impensable jusqu'aux années 2010, la fusion PSA & FCA debut 2021 donna naissance à la galaxie Stellantis. L'homme fort était sans conteste le PDG de PSA, Carlos Tavarès, à la tête du groupe depuis 2014, ne pouvant attendre chez Renault-Nissan le départ d'un autre Carlos tout puissant, ayant depuis défrayé les chroniques. Tavarès, passionné d'automobiles, pilote à ses heures (c'est grâce à lui qu'on doit la renaissance de la seule marque sportive française, dieppoise plus précisément) a (malheureusement - pas pour lui) deux plus grandes autres passions, à savoir le pouvoir et les finances (ressemblant en cela étrangement à l'autre Carlos, avec un plus de sens de la légalité et d'une certaine ''déontologie''). Tavarès a vite compris que la pépite du groupe était Peugeot et lui a attribué ses meilleurs collaborateurs. C'était aussi un ''excellent'' laboratoire de la ''prémiumisation'', alors formule magique au vu de la réussite insolente des prémiums allemands. Nos amis germains avaient alors, pensait-on, tout bon, pariant sur la mondialisation par le haut, les nouveaux riches étant de par le monde le secteur de marché de loin le plus ''juteux'' et le plus en croissance. Ainsi de Los Angeles à Shangaï, de New York à New Delhi, de Sydney à Mexico, sans parler de la bonne vieille Europe, acquise de longue à la Deutsche Quälitat, la voiture mondiale était la Classe S, visible devant chaque palace (vrai aussi que cela a été toujours une référence), la 911, garé dans chaque parking des banques d'affaire ... sans parler de la classe C, A4 ou autre série 3, constituant la première marche vers la reconnaissance, l'entrée dans une certaine élite, partageant le bon goût que procure de confortables revenus et/ou un patrimoine significatif (?). Et le fait est que ça a fonctionné, du moins en France et l'Europe du Sud, les Peugeot (merci 3008 & 5008 se vendant de plus en plus en version GT, a minima GT Line, à l'instar des M et autre S line. Les marges ont de fait considérablement augmenté bien plus que les volumes. Fort de cette réussite, Tavarès a été adoubé par les deux groupes, les Peugeot toujours influents ne jurant que par cet excellent gestionnaire - qualité toujours considérée en premier par la maison; il est vrai qu'à part lors le crise des subprimes - il était question de survie -, la maison n'a jamais fait appel à l'argent des contribuables bien au contraire de son frère ennemi, prêt d'ailleurs qu'elle a fait un insigne honneur de rembourser avec les intérêts, ''rubis sur l'ongle'' - et FCA, en la personne très rationnel du jeune John Elkann, projeté suite à la disparition prématurée de l'excellent et décalé Sergio Marchionne (vous vous souvenez cette sommité qui en toutes circonstances se présentait en simple pull), ne s'y est nullement apposé. Stellantis est ainsi né, avec la nette impression d'une absorption de FCA par PSA, Peugeot devenant de fait un peu comme la marque phare de ce conglomérat hétéroclite. Pour les marques européennes, cette main-mise fut (et est) toujours évidente tant Peugeot devint le donneur universel, la 208 prêtant sa plateforme à quasiment toutes les marques medium et l'on ne parle pas du 2008 qui est même reprise par la marque fétiche américaine par excellence, à savoir Jeep. L'excellent patron de Peugeot (Imperato) fut même appelé au chevet d'Alfa Roméo pour sauver la marque. Très rapidement, la pilule a été dure à avaler pour nos amis italiens et plus encore américains, pour qui ''Pujault'' était synonyme tout au plus de la vieille 403 de Colombo ... ou était un petit constructeur canadien (véridique, je l'ai entendu de mes propres oreilles de la part de collègues américains lors de mon séjour en expat sur place). Mais les chiffres étaient là : Stellantis était devenu le grand constructeur le plus rentable (les profits extraordinaires de Ferrari n'étant même pas comptabilisés puisqu'à part de la galaxie, étant entré en bourse avec ses propres actions courant 2015). Plus que jamais, Tavarès était décidément l'homme de la situation. Mais la fronde se faisait de plus en plus forte. En Italie, l'arrivée de Giorgia Meloni n'y étant certainement pas étrangère, la contestation se fit de plus en plus forte, jusqu'à l'affaire du ''Milano'' - comment oser reprendre le nom d'une des plus célèbres (et plus riches) ville d'Italie à ce petit SUV sur base de l'inévitable 2008 - encore lui - et fabriquée en Pologne ? Puis vinrent les grèves des usines Dodge et Jeep, suite aux décisions de fermeture d'usines, le ''cost-killer'' Tavarès passant par là, et au scandale, la prochaine Charger, chantre des muscle car dès 1966 et revenu au sommet avec les SRT et ses surpuissants V8, allait passer à l'électrification. Les masques sont tombés; la méthode Tavarès a fait long feu, tout comme les premiums allemands, les premiers de la classe qui à se prennent les pieds dans le tapis, double effet de l'électrification, rabattant les cartes et surtout mettant à égalité technologique une simple BYD avec une classe EQ quelque chose ou série i quelque chose, les batteries étant finalement toutes made in China, cela rajouté au fait qu'au nom du retour aux sources du communisme, Xi Jinping a mis en oeuvre sa fameuse politique du ''Luxury Shame'' consistant à déclasser les mauvais citoyens de l'empire du milieu achetant des marques de luxe étrangères, ce alors que l'offre existe désormais en Chine (Stellantis y échappe puisque ne vendant pratiquement en Chine et Ferrari étant heureusement ''hors-concours'' puisque n'ayant pas de concurrents chinois et continuant à vendre aux hyper-riches, généreux contributeurs du Parti, ce, à condition de ne jamais critiquer le très vénérable grand timonier. Fin de l'histoire - pas tout à fait, car John Elkann, en personne a repris les rênes. Discret, extrêmement intelligent, prudent gestionnaire, possédant la double nationalité américaine (né à New-York) et italienne, ayant passé son bac à Paris et suivi l'école polytechnique à Turin, il a le profil idéal pour plaire aux trois piliers du Groupe : US / Jeep-Dodge, Italie / Fiat, Alfa et consorts, France / Peugeot. Patron également de Ferrari, finalement, le hasard de l'histoire fait que les deux marques se retrouvent dirigées par le même patron. Qu'en sera-t-il pour la suite ? Pour Ferrari, c'est assez clair, se reposant sur la clairvoyance de Benedetto Vigna. Pour Peugeot, çà l'est moins. Fort à parier qu'il ne devrait pas trop intervenir, conscient de la valeur historique et du poids que représente ce constructeur. Il aura plus à coeur de s'occuper de renforcer, ''réitalianiser'' Alfa-Roméo et Maserati (n'est-ce pas trop tard pour ce dernier), tout en accompagnant la renaissance de Lancia, en faisant autre chose que simple clone de Peugeot. C'est plus sur le terrain de la compétition et plus particulièrement des hypercars, championnat (re)devenu hautement passionnant et bien plus profitable à la renommée des constructeurs (Porsche l'a compris depuis toujours) car il faudra trancher, Peugeot et Ferrari s'y affrontant depuis deux ans maintenant (enfin, si on peut parler ainsi les prestations de la 9x8 étant à des années-lumières de la 499 P, les Peugeot ayant été, à leur décharge, trompées par un changement de règlement de dernière minute, à l'initiative de Ferrari justement). Je ne me fais aucun souci pour la 499 P (et les P2, P3, à moins que ce ne soit P7, P8 - cf. autre post sur ce sujet). En revanche, cette année devrait être décisive pour les 9x8. Au delà de leur charisme évident, annonçant d'ailleurs le prochain style des face avant Peugeot, il leur faudra absolument recoller au peloton, voire gagner a minima une course ou deux. Sinon, je ne donne pas cher de leur avenir dans la tête d'Elkann. L'avenir nous le dira. Toujours est-il que Porsche vient de remporter pour la 24e fois les 24 Heures de Daytona et la Mustang ayant remporté sa 1ère victoire en GT(D). Mais les LMh que sont les 499P et 9x8 n'étaient pas présentes car non éligibles (bien dommage). RDV le 28/02 au Qatar pour être fixé sur le niveau respectif des forces en présence. PS : Pour être complet sur le sujet, contrairement à Ferrari, Peugeot n'a jamais eu d'atomes crochus avec l'autre marque au cheval cabré, c'est le moins qu'on puisse dire. Le fait d'arme le plus connu s'est passé lors du salon de Paris 64 lorsque Porsche a présenté sa nouvelle 2+2 fastback six cylindres succédant à la 356 sous l'appelation 901 (comme premier projet de la nomenclature commune Porsche-VW depuis l'alliance conclue entre les 2 constructeurs), Peugeot ayant déposé un recours en justice pour interdire Porsche d'utiliser cette appellation sur le territoire français, sous prétexte que la numération avec le 0 du milieu (représentant l'ancienne forme du démarrage à la manivelle des premières voitures) avait été déposé par Peugeot. Magnanime, Ferry, passant au-delà de la mesquinerie de ce franchouillard de constructeur, a décidé immédiatement, et pour tous les pays, de changer l'appellation 901 pour 911 (bien lui a pris avec le recul), et ce même si une centaine de véhicules avait été produits avec le logo 901 (devenues d'ailleurs les plus chères des ''Classic''). Enfin, c'est la version largement répandue chez nombre de Porschistes. En y regardant de plus près, l'histoire est tout autre. Après la défaite humiliante de juin 40 et l'occupation qui s'ensuivit, Anton Piëch, gendre de Ferdinand Porsche et beau-fils de Ferry, assez fervent supporter du régime nazi (bien plus que les Porsche) qu'il a rejoint dès 1937 avant l'Anschluss, intégrant même les SS courant 44, a été chargé dès l'occupation,de par sa connaissance du secteur, de ''transformer'' les constructeurs automobiles français au service du IIIe reich. Nommé courant 1941 à la tête de Volkswagen, il n'eut le temps que de ''s'occuper'' des usines Paugeot, installés sur les territoires injustement confisqués à l'empire germanique. Il n'hésita pas à mettre ses hommes de main qui, dès l'instauration du STO en 1942 (rien à voir avec Lambo, s'agissant du Service du Travail Obligatoire envoyant en Allemagne des travailleurs français en tant que véritables esclaves puisque non rémunérés, juste nourris et logés pour survivre) ont littéralement déporté des milliers d'employés de Peugeot, sans compter l'envoi en camps de concentration les employés d'obédience juive ou soupçonnés de communisme (nombreux suite au récent front populaire). A peine 20 après, au sein de Peugeot, il y avait encore de nombreux survivants de cette très sombre période, dont de jeunes ingénieurs à l'époque ayant accédé aux postes de Direction alors. On comprend alors mieux la position de Peugeot et la réaction très rapide de Ferry, soucieux de ne pas faire resurgir ce très peu glorieux moment de l'histoire. La rancune a été tenace, puisque 25 ans plus tard, alors que Renault et Volvo, conscients du piètre rendement du ''fameux'' PRV en comparaison des 6 cylindres en ligne allemands (toujours ce complexe d'infériorité), voulaient solliciter l'expertise de Porsche en tant que motoriste (d'autant que nous sortions de la période de gloire du TAG Porsche) pour remettre au goût du jour le V6. Peugeot s'y opposa farouchement. Il fallut attendre 10 ans supplémentaires, et la fin du règne Calvet, pour que Peugeot change d'avis (le coupé 406 ayant été justement le premier à profiter de cette mise à jour par Porsche). Depuis, les relations se sont pacifiées.
  15. 7 points
    Premiers tours de roues hier, et aujourd’hui. Auto incroyable comme on aime!!! Une Ferrari pour jus!!!… un peu à l’ancienne. Prise en mains plutôt aisée, passé la bonne compréhension du gabarit et l’absence de lunette arrière. Finalement, on s’y fait bien à cette caméra… mon fils m’a dit, c’est pas compliqué, c’est comme une camionnette 😂😂!! Le gabarit reste néanmoins important et nécessite de la vigilance, le lift est aussi indispensable. Par contre, je peste vraiment contre l’ingénieur qui a positionné l’interrupteur de ce lift, une catastrophe et invisible en étant au volant. Il faut baisser le regard pour le trouver. ☹️ Les sièges sont magnifiques mais étonnamment pas si confortable que ça, vraiment dur. L’amortissement de l’auto est lui aussi très dur, énorme différence avec la GTO, et plus ferme que la Pista. J’ai été un peu dérouté par la direction plutôt légère, au départ mais plutôt précise… vérification faite, j’avais 150 g de trop à l’avant. En déplacement « normal », la Competizione se conduit très facilement, « presque aseptisée »….très beau son, mais évidemment moins que la GTO….foutus normes… ☹️☹️ Pour avoir les valves ouvertes, inutile de faire poser une télécommande qui va générer un code défaut…. Il faut rouler en Race. En démarrant en Race, les valves sont ouvertes d’office….ça tombe bien, je roule toujours en Race.😅 Le V12, c’est magique 😍😍😍, l’expérience ultime pour tout passionné. Après tout ça, il faut enfoncer un peu la pédale!!!😅😅😅 Cette magnifique auto, passé 4500 trs, se transforme en monstre de puissance, en diable!!! Un plaisir indescriptible, un son 🔥🔥🔥🔥, le claquement de boîte au rétrogradage comme on adore, la montée des rapports 😍😍😍, et ce couple sans fin!!! OUAHHHH, quel pied!!!! Presque effrayante pour les passagers, une montée en vitesse stratosphérique au vu du gabarit de l’auto!!! L’échappement qui crépite 😍😍😍 La tenue de route est extraordinaire, le train arrière pivotant surprend au départ, gêne un peu les passagers en conduite rapide….mais cela rend l’auto extrêmement agile avec un peu de doigté. Bon vous avez compris, je suis séduit 😅😅😍😍. J’adore ma GTO, là c’est la même en presque tout mieux…excepté le son …et encore. Hâte d’en reprendre le volant et surtout hâte de la mettre sur la piste au Vigeant en juin!!! Ferrari à encore une fois réussi à faire une auto vraiment incroyable!!! Avec un tempérament de 🔥🔥.
  16. 7 points
  17. 7 points
    C’est surtout le fait de juges qui se nourrissent à l’idéologie d’extrême gauche !!! Les trafiquants de drogues et autres criminels bénéficient de la culture de l’excuse ce dont ne bénéficient évidemment pas les salauds de riches qui roulent en voiture de luxe. Quand aux libertés en France, elles diminuent comme une peau de chagrin !
  18. 7 points
    Les amis, nul besoin de tel ou tel ténor du barreau pour s'en sortir sans dommage dans tel cas: il suffit d'avoir 80 kilos de cannabis dans le coffre, un domicile fiscal dans une tour du 93, un survêt' complet du Real Madrid porté négligemment au moment de l'interception, et le juge fera alors preuve d'une clémence bienvenue...
  19. 7 points
    Voilà quelques jours qu’elle trône dans mon garage et je me dis qu’il est grand temps de mettre ma présentation à jour avec la prise en main de ma première Ferrari. Déjà 12ans que j’arpente de temps à autre le forum en m’imprégnant des conseils et des partages de membres passionnés. Douze années à patienter après une première occasion manquée de m’installer derrière le volant d’une machine frappée du cheval cabré (j’y reviendrai plus tard). Comme nombre d’entre vous j’ai été biberonné aux icones automobiles des années 80 : Porsche 911 ; Testarossa, F40, 959…mais également toutes les GTI de cette glorieuse époque Je me suis très tôt intéressé à la mécanique, probablement car je passais toutes les vacances scolaires à la ferme et que l’entretien des machines agricoles faisait partie intégrante du métier de paysan. Baccalauréat et permis en poche, c’est une 205 GTI 1,6L 105ch qui m’a servi de première voiture. Un peu défraichie, l’embrayage au bout du rouleau, elle fit mon bonheur pour moins de 10.000Fr pendant près de 2ans. Je me suis ensuite offert une 1,9L 130cv ; avant de passer quelques mois plus tard sur une non moins iconique Golf II GTI 16 en version Edition One. J’adorais cette machine (acheté à un médecin en première main). Hélas, je n’étais pas le seul à l’apprécier puisqu’un matin en sortant de cours, on me l’avait dérobé. Suite à ce coup du sort et pendant mes études, je me suis laissé tenter par différents modèles, de la Super 5 GT Turbo à la Clio 16S en passant par le VW Corrado VR6 ou la BMW 325i e30. Toutes ces voitures font aujourd’hui le bonheur des amateurs de Youngtimers. Mais en ce temps-là, personne n’en voulait, sauf les ‘pretrol head’ comme disent les anglais. Ça m’autorise un aparté : J’ai eu le bonheur et la chance de faire 6mois de stage en Angleterre chez Ford Team RS. J’en suis revenu bilingue et la tête pleine de souvenirs comme : de poser mes fesses dans l’Escort Cosworth de François Delecour (celle-là même qui avait remporté le rallye du Portugal en 1993 – première victoire de l’Escort avec un pilote au sommet de son art) C’est à la fin 2011 que j’ai l’opportunité de concrétiser en quelque sorte un peu de cette passion automobile. Je me suis offert une Maserati Gransport dans sa version assez exclusive ‘MC Victory’, c’est-à-dire un modèle limité à 180 exemplaires dans le monde. J’entre alors de plain-pied dans la maestria Italienne : V8 dérivé tout droit de la F430, baquet carbone commun avec la Enzo, habitacle tendu de cuir et d’alcantara, boite F1, palettes carbones. Je suis à la fois subjugué et intimidé par la voiture. Le son du V8, la brutalité des changements de rapports à pleine charge, les coups de gaz à chaque downshift. Ce n’est pas une Ferrari mais on a le sentiment au volant d’être avec un engin tout à fait exceptionnel. Mais c’est une italienne, avec ses bons et mauvais côtés : la sensibilité de la mécanique et les coûts de réparations en l’absence d’indépendants. Bilan, je suis passé par Gauduel pour l’embrayage, puis l’entretien, puis tombé en panne juste après une grosse révision… L’épisode ne m’a pas vacciné contre les voitures de Maranello ou Modène mais un peu contre le concessionnaire représentant de la marque (puisque c’est finalement colombo challenge qui résoudra mon problème de canister et de code défaut qui m’empêchait de démarrer à chaud) J’adore la MC Victory mais je rêve d’une auto au cheval cabré. En 2012, posséder une Ferrari ce n’est pas hyper tendance. J’ai presque le sentiment (dans mes souvenirs), qu’avoir une Ferrari d’occasion un peu âgée c’est has been dans ses années là. Limite on te prendrai pour un beauf suivant le modèle avec lequel tu roules. Moi je m’en fous et je jette mon dévolu sur une auto complètement boudée, mais dont j’adore la ligne classique : La 550 Maranello ! Je scrute les annonces, les sites et fini par trouver une voiture à ma portée : Un très bel exemplaire, grigio titanio, cuir grigio scuro de 2001, jantes modular, sièges datoyna, pas loin des 98.000kms mais entre les mains de son premier propriétaire ! On se met d’accord, je vends ma Gransport, fait le virement (35.000€, oui, oui, ça ne valait pas plus que cela en 2012 !). La veille de partir, il m’appelle pour me dire que finalement, il ne veut plus la vendre ! (c’est la voiture de mes 50ans, j’y suis attaché, je préfère la conserver). Grosse déception, bien évidemment. Je ronge mon frein, puis ne trouvant rien chez les italiens, j’achète une 997 Carrera S. Bien mais pas sensationnel comme la Maserati, je m’en sépare vite. La prochaine sera une Granturismo S en boite F1. Quel son ! En mode sport c’est grisant ! Je profite de l’auto mais je n’apprécie pas son gabarit. J’habite en plein centre de Lyon, sortir ou rentrer dans le garage est pénible ; je repars chez les Allemands après une année à son volant. BMW – 1M Coupé, puis 997 Turbo. A chaque fois le même constat : ça marche fort mais manque un peu d’émotions. Finalement je retourne à mes premiers émois et saute sur l’occasion d’acheter une Maserati Gransport qui sort vraiment de l’ordinaire : un exemplaire à la sauce « Alfieri » (l’équivalent d’un véhicule ATELIER chez Ferrari), Bianco Fuji, full cuir ivoire, coutures rouges et les améliorations qui transcendent le comportement de l’auto : ligne complète Larini, soft de la boite MC Victory, une suspension retravaillée. J’ai toujours le rêve de m’assoir derrière le volant d’une diva de Maranello. Le timing n’est jamais le bon. Je loupe une 599 GTB, verde british (pas mal moqué sur le forum lorsqu’elle a été mise en vente à Monaco car avec l’intérieur vert) ; puis quelques temps après, une California que je pistais depuis fort longtemps (on vient de déménager dans le Var et d’acheter une maison, la voiture de sport n’est plus d’actualité) L’idée était toujours dans un coin de ma tête et je me décide à passer à l’action à la fin de l’été 2023. Au diable les précautions et les qu’en dira-t-on, je me lance dans la recherche active d’une FF. Je passe encore à coté de quelques beaux exemplaires (toutes vendues, comme l’ex de FF78 – je ne prends pas le temps nécessaire pour traverser la France ou l’Europe). Je redécouvre, un peu grâce au forum, l’intérêt de la 599 GTB Fiorano. Sa ligne, son gabarit contenu et surtout son fameux V12 dérivé de la Enzo. Les partages des propriétaires, l’expérience d’achat récente de Grafabe. Deux beaux spécimens sont en vente dans la section PA. Je ne me lance pas tout suite sur la voiture d’Auguste qui pourtant me plait énormément. Il se ravise et la garde. Mince ! J’aurais dû me bouger avant. Il y a cette 599 nero daytona intérieur créma. Pas mon premier choix pour l’extérieur mais l’intérieur clair très lumineux me plait. Je prends attache avec le propriétaire. C’est une première main. Il me raconte son histoire ; comment il l’a craqué et commandé la bête lors de sa présentation au mondial de l’auto. La mise au point de la configuration avec de concessionnaire DAVERAT de Bayonne. On échange, il met les papiers en règle et ne voulant pas laisser ma chance une seconde fois je fais un aller-retour sur la journée au Luxembourg. Arrivée sur place je signe quasi immédiatement. Elle n’est pas parfaite mais cette 599 n’est pas passé de main en main. On perçoit qu’elle a été menée en mode GT : pneus avant d’origines, intérieur très propre, siège conducteur avec très peu de traces d’usure. Je ne l’essaye même pas ! Quelques semaines plus tard j’en prends possession par une froide journée de printemps. Démarrage du V12, cette pièce d’orfèvrerie mécanique ; j’adoere. Les premiers tours de roues sont intimidants. Il pleut, le trafic est dense. Rien d’idéal mais je retrouve des habitudes communes avec les cousines Maserati. La boite me parait plus douce, plus facile que celle de la Granturismo S. Le son du V12 est très (trop feutré) valves fermées. L’avantage est qu’on peut cruiser ou circuler tranquillement Le V12 lui est une pièce d’anthologie mécanique dès qu’on écrase la pédale de droite. C’est d’ailleurs l’un des points forts, la sensibilité de la réponse à l’accélérateur. Un truc qui est aujourd’hui étouffé par les normes anti-pollution et le cycle d’homologation. Sur une voiture moderne, si tu n’es pas en mode sport ou sport+ la réponse à l’accélérateur est minable. On a le sentiment en mode normal que la caisse n’a rien dans le ventre. Ce coté analogique, cette instantanéité sont hyper plaisant sur la 599. Je ne parle même pas des sensations à pleine charge lorsqu’on passe les rapports à la volée en sortie de péage en pleine nuit 😊 Bref, je suis conquis par mon acquisition 😉 Il ne me reste plus qu’a en prendre soin, lui offrir une cure de jouvence avec un bon detailling et en profiter autant que possible…
  20. 7 points
    Entrevue ce jour, sur l’autoroute : Une Ferrari Modena 360 rouge vers Dijon. En sens inverse donc pas de détail. Un Ferrarista ? Vue pendant qu’elle me dépassait, une Ferrari 296 spider jaune (immat au Lichtenstein) vers Genève. Bloquée sur la file de gauche derrière un quidam en Renault LFI qui ne voulait pas se rabattre. Cela m’a laissé le temps de l’admirer (quelle allure) mais pas de l’entendre (excessivement silencieuse !). Impressionnante en mouvement. Croisés sur l’autoroute plusieurs Jaguar, Porsche, BMW, une TVR (celle-là, on l’a entendue passer). Quelques camions et remorques surbaissées de transport de voitures exceptionnelles (c’était marqué dessus), genre retour de Top Marques à Monaco. Pas de photos en conduisant , désolé. Au retour, ce soir, toujours sur l’autoroute mais dans l’autre sens, dans le rétroviseur, au loin, une voiture grise très basse et rapide. Et semble-t-il, 2 autres du même genre qui la suivent. - Marie-Charlotte, dépêchez-vous de prendre votre téléphone. Je voudrais que vous photographiiez les voitures qui arrivent derrière. - Pardon, Jean-Auguste, vous disiez ? - Marie-Charlotte, des photos, vite, sortez votre téléphone. - Oui, il est dans mon sac à main. Mais où est mon sac ? Ah, sous mes pieds. Elle fouille dans son sac. - Marie-Charlotte, elles vont nous dépasser. Prenez des photos. - Ah, mais je ne trouve pas mon téléphone, Jean-Auguste. - Enfin, Marie-Charlotte, avez-vous vraiment besoin d’avoir un sac à main de la taille d’une valise ? - Chéri, nous avons déjà eu cette discussion. Vous savez bien que c’est la mode… Ah, le voilà. Je l’allume. Euh, qu’est-ce que vous vouliez que j’en fasse, disiez-vous ? - Marie-Charlotte, faites des photos des voitures qui viennent de nous dépasser et qui s’éloignent devant : l’Aston, la Corvette et la Ferrari rouge, là-bas. - Oui, oui, voilà, Jean-Auguste, ne vous énervez pas, c’est fait. - Mais elles sont au moins à un kilomètre devant maintenant. - Je ne vous comprends pas, Jean-Auguste, vous avez la même Ferrari dans le garage à la maison. Non seulement, vous ne vous en servez jamais mais vous pouvez vous-même la prendre en photo quand vous voulez. Alors… - …... - Et puis, si vous y tenez tant que cela, accélérez, rattrapez-les et vous pourrez les admirer tant que vous voudrez…. - Bien sûr, Marie-Charlotte. Mais vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’elles circulent à près de 160 km/h (100 miles/h) alors que nous peinons à dépasser le 100 parce que ce matin, vous avez insisté pour qu’on prenne la Daf 33 sous prétexte qu’aucune de vos amies n’avait la même. …Et qu’elle, au moins, elle avait un toit ouvrant. Contrairement à la Bentley de Jeanne-Marie. - Allons, Jean-Auguste chéri, Je vous achèterai une 812 demain pour vous consoler… - Voilà pourquoi je vous aime, Marie-Charlotte, vous, au moins, vous savez parler aux hommes. Alors, les 3 voitures sont immatriculées au Royaume-Uni. RU, pas GB. L’Aston-Martin grise est une DB9 de 2008 en état neuf. La Corvette est un modèle début de siècle mais je suis incapable de vous en dire plus : pas connaisseur en Corvette. La Ferrari, rouge bien sûr, est une 599 GTB fraîchement immatriculée en 2024. Donc une occasion. Pas eu le temps d’en voir plus. Voici la photo du siècle dont je vous parlais plus haut : (le point rouge au loin, c'est la 599)
  21. 7 points
    Concernant mes essais : Sur la Roma spider : Sympa mais un peu bof. En résumé et sans aucun mépris, c'est une excellente auto. Mais je la vois plus comme 2ème ou 3ème Ferrari si on est farci. Rien à dire de mal, mais je m'explique : une Ferrari doit pour moi procurer une émotion quand on va rouler avec. Le démarrage, le son… Avec elle on est dans l'aseptisé efficace digne d'une Porsche turbo. Ca marche très bien, mais le bruit est quelconque trop monocorde. Et j'ai trouvé le freinage un poil juste parce que çà marche quand même assez fort. C'est bien pour l'utiliser en voiture de vacances dans sa résidence secondaire sur la côte d'azur (j'en ai pas 😇). Mais je n'achèterai pas. Je préfère 100x ma F12. Pour la Sf90, c'est autre chose. Les performances sont époustouflantes. Absolument ahurissante la sensation de poussée avec cette auto. Entre 3000 et 6000 tr/mn, elle marche déjà fort. Et elle incite à jouer… Mais à partir de 6000, le paysage défile de manière impressionnante. Il faut vraiment gaffer sur route ouverte, c'est une auto facile, et la tenue de cap est exceptionnelle, mais on est vite à des vitesses ou l'on risque de passer au 20H le soir… Celle de mon essai avait le pack assetto Fiorano avec les suspensions non pilotées mais le confort était très acceptable. La boite réagit très bien en auto comme en manuel, on se demande même comment ils font pour les améliorer à chaque fois. Les freins sont extrêmement efficaces, et la motricité est sans faille. Pour l'interface numérique, je n'ai pas eu le temps de regarder en détails (et çà ne m'intéressait pas). Mais pour les différents modes et la navigation entre banzaï, hybride ou full à pile et le manettino, c'est vite pigé. Après on peut se poser la question de savoir si les 200k de plus que la 296 (qui marche déjà incroyablement bien) sont justifiés ? Rien que pour les 1000 ch, je pense que oui. C'est à vivre cette sensation de poussée. Les défauts ? Si je compare avec ma F12, Il me manque le son du V12 avec les hurlements dans les tours. Je suis plus client potentiel d'une 812 GTS ou d'une 12C spider avec l'âge. Mais bon, c'est surtout l'oseille que je n'ai pas… 😂
  22. 6 points
    Berlinette V8, la filiation, 328 et sa descendante, la 348 !
  23. 6 points
    Bonjour Monsieur, j'ai lu attentivement votre message. Je vois tout à fait de quel véhicule vous parlez, cependant ce véhicule ne nous appartenait pas en stock, il s'agissait d'un véhicule confié par un client. Je ne peux reporter que les éléments d'historique que j'ai à ma disposition avec le véhicule. Par la suite ce véhicule a été vendu et le nouveaux propriétaire a pleine connaissance de son état et de son historique. Je n'ai pas hésité également à vous communiquer des informations concrètes sur le véhicule, en l'occurrence le dégât des eaux qu'il avait subi dans son passé ainsi que le trou d'historique dans son carnet. Il n'empêche que j'ai été transparent avec vous sur son historique (qui a mon sens est la plus grande preuve de professionnalisme) de plus, nous avons mis le véhicule sur notre pont, afin de l'expertiser avant de le mettre en vente. Nous nous permettrons pas de vendre un véhicule qui n'est pas en bon état (surtout lorsque nous mettons des garanties moteur et boîte de vitesse d'un an) De plus, je me présente toujours lorsqu'on me le demande, certains clients ne le demandent pas, il faut respecter les volontés de chacun ! J'ai vendu en deux ans plus d'une trentaine de Ferrari et je soigne mes autos pour que chaque client soit satisfait, aujourd'hui je peux me satisfaire de n'avoir aucun mauvais retour sur les véhicules que j'ai vendu. Néanmoins, j'entends vos arguments, je ferai plus attention à l'avenir pour essayer de satisfaire les attentes de chacun qui peuvent différer. J'espère que nous serons amenés à rediscuter à l'avenir sur l'une de mes autos, afin que votre avis sur ma structure en soit que meilleur ! En attendant, je vous souhaite une bonne journée. Cordialement.
  24. 6 points
    Moi je refuse totalement les voitures électrique. j’ai racheté mes voitures qui étaient en LLD et je fais rouler jusqu’au bout. 195.000km la Mercedes C220d et 110.000km la Mégane Dci. voila. je suis contre cette énorme hypocrisie de l’électrique. Cet énorme mensonge écologique. C’est tout sauf écologique. C’est tout sauf social , c’est tout sauf économique. Qu’ils revoient leur politique et ils retrouveront les patrons qui ont les moyens de se payent des autos à 30 ou 60k€ mais pas en électrique le concernant.
  25. 6 points
    Nouvelle copine de balade pour ma 360 🏁🇮🇹
  26. 6 points
    Voila les meubles peints avec dalles au sol et mon ancienne 348.
  27. 6 points
    Bon j’imagine que vous avez reçu le même mail que moi: Franchement, je suis très étonné, pour plusieurs raisons: d'abord, et sans revenir sur les fondements controversés de ce système, c'est très instable et fluctuant, et ensuite c'est connu pour être une super lessiveuse à argent sale... donc je ne suis pas certain que le signal envoyé par la marque soit top, et je ne crois pas non plus que ça va attirer une clientèle très recommandable... 🤨 Et après, on nous fait chier pour les paiements de plus de 1.000€ en espèces... 😒
  28. 6 points
    Elles furent un temps concurrentes ces deux là … Je me souviens des fameux « matchs « de la presse automobile au début des années 90. Magazines que nous dévorions et qu’on attendait, au moins pour ma part, avec grande impatience. Et pouvoir les réunir pour quelques temps à la maison est un vrai retour dans le futur. ( Ferrari 348 TS / Porsche 964 Jubilé )
  29. 6 points
    Je vends un volant F355 sans airbag, origine certifiée d'un modèle réduit au 1/18eme. Excellent état, jamais roulé, toujours garé en vitrine hors poussière. Je m'en sépare avec regret pour m'orienter vers un autre projet encore plus ambitieux. Professionnels passer votre chemin, je réserve ce bijou aux collectionneurs passionnés. Tarifs mesurés et raisonnables, vu la rareté de cet article : Volant 14.420,34 : 18 = 801,13 € Expédition 360,50 : 18 = 20,08 € Réglement par bitcoin exclusivement
  30. 6 points
    @Max34, notre ami @AR69 fait une remarque d’ordre générale, et je ne lis pas d attaque particulière à ton égard. je parcours ce forum et lis tes posts comme ceux des autres, et tu devrais prendre les choses moins à cœur, tout n est pas sujet à polémique , cool, zen, dépassionnes le débat .
  31. 6 points
  32. 6 points
    Oui, c est pour ça que cela ne présente aucun interet pour notre famille de passionnés ici...juste du stockage de voitures considérées comme des actifs spéculatifs...ce qui, bien evidemment, ne nous rend pas service .
  33. 6 points
    Pros jusqu au bout et au delà. Une équipe incroyable, pour un meeting mémorable. Merci encore une fois!
  34. 6 points
    Un ENORME MERCI de nouveau à la toute la Team Bretzel qui nous a organisé ce meeting inoubliable, car nous nous sommes retrouvés cette semaine, un gros mois après, pour un REX (retour d'expérience) afin de capitaliser, pour les prochaines éditions, sur tout ce qui a bien fonctionné (et pourquoi) et sur les axes d'amélioration potentiels (en se focalisant sur les prochains meetings). Beaucoup d'éléments en sont ressortis, qui faciliteront la vie des organisateurs des prochains meetings Ferrarista. Un guide ou kit d'organisation en sortira rapidement (dans une version à améliorer au fil des éditions) pour que que la nouvelle équipe ne réapprenne pas tous les ans mais profite de l'expérience acquise. Un grand MERCI à toute la Team Bretzel pour s'être prêtée au jeu et y avoir encore consacré du temps ! Top ! 👍 @Blaze @oxygen @JNico @#Tars @Titoph25
  35. 6 points
    L'américain moyen il voit d'abord son portefeuille à la fin du mois et en plus il en marre qu'on le prenne pour un abruti avec des élites/médias/people qui lui disent quoi penser (évidemment tout en faisant le contraire de ce qu'ils prônent pour les autres). Donc il vote en fonction de ses intérêts voir ceux de son pays et c'est logique. Pas comme dans un pays communiste comme ici où l'on croule sous les taxes pour in fine qu'il n'y ait pas une tête qui dépasse et que les castors fassent "barrage" quand on leur dit 🙂
  36. 6 points
    Rodage terminé et après avoir taquiné les sommets du compte-tour dans les sommets par chez moi, je peux rajouter: Mamma mia, quelles belles vocalises!! 😍😉
  37. 6 points
    Magnifique teaser de 2 minutes produit par Mehdi et Kevin, nos photographes officiels sur le meeting. Enorme MERCI à eux pour cette production de qualité en si peu de temps. Tant de beaux souvenirs. Merci à la Team Bretzel pour nous avoir organisé un tel meeting ! 👍🙏 Merci de laisser vos commentaires directement sur YouTube si possible, afin de faire connaître notre meeting et Ferrarista ! Merci de partager cette vidéo à tous les gens que vous connaissez, susceptibles d'être intéressés ! 😉
  38. 6 points
    Toujours bon de faire des rappels 😁 Donc arrivée des premiers le jeudi dans la journée à l'hôtel Europe à Horbourg-whir. Repas du soir soit où vous voulez, soit à l'hôtel en les contactant pour réserver . Plus de 60% des participants viendront le jeudi 😎 Vendredi, accueil au circuit de l'anneau du Rhin à 8h00. Attention on est en Alsace, on aime être à l'heure. 😁 (C'est pas Marseille 🤣) Toute la journée au circuit pour de beaux moments d'émotions et de partages 😎 et la mythique parade 😍 Soirée dégustation et bonne ambiance Samedi , départ pour une belle journée de roulage sur nos magnifiques routes entre vignoble et montagne. Repas à Gérardmer dans un endroit plutôt très sympa. 😜 Soirée gala le samedi avec au programme plein de surprises et de bonnes choses à déguster Dimanche , musée de l'auto à Mulhouse pour finir sur le thème de notre passion 😁. Puis retour chez soit et fin de Noël 😥 mais avec pleins de souvenirs Niveau administratif, il faut ramener les documents en version papier (assurance, QR code, décharge ), casque obligatoire pour le circuit (non obligatoire pour la parade) , crochet d'attelage. Le poisson pilote de chaque groupe transmettra les traces GPS pour veux qui le souhaitent. Un WhatsApp par groupe sera fait courant début de semaine. Voilà à peu près tous les points importants. Manque plus que d'être jeudi 😱 afin de passer un moment inoubliable 😍
  39. 6 points
  40. 6 points
    Hello, un petit mot ici pour vous dire que tout va bien, le rôdage étant fini, j'ai fait faire une géométrie complête chez de vrais spécialiste de circuit/rallye, j'en ai profiter pour faire remplacer le compresseur de clim. Tout va bien, je vais pouvoir l'utiliser pour la création du futur road book de la sortie du 11 - 12 et 13 octobre !!!
  41. 6 points
    Bonsoir Evariste, je n'avais pas fait attention à ton message, le jour ou tu me verras faire la morale à quelqu'un c'est que je suis devenu très con. Peu être un jour mais pas pour l'instant. Je taquine beaucoup pas plus pas moins. C'est même dans ma signature. La morale des gens j'en souffre assez au taf, ici je viens partager ma passion pour l'auto et faire le kouillon. 😉
  42. 6 points
    La 430 bi turbo que j’ai nommé GTO est au point . Beaucoup de travail réalisé , des échanges , des tests , des modifications, des remises en question , du partages et le meilleur une grande amitié est née avec @houston et @fabrices
  43. 6 points
    Bonjour à tous, Comme beaucoup ici le mot Ferrari me fait rêver depuis tout petit où j’essayais de les repérer sur les autoroutes italiennes. À bientôt 42 ans, l’obsession est plus que jamais présente. D'abord lecteur assidu du forum, je suis ravi d’être un nouvel arrivant dans cette communauté chaleureuse, et de pouvoir partager ma passion avec des passionnés tout aussi enthousiastes. Il fallait s’y attendre, ce n’était qu’une question de temps avant que je puisse avoir le privilège d'acquérir une 456 M GT de 2001 ! Je veux remercier tous les participants du forum pour la veritable mine d’informations que vous apportez avec bienveillance. Des conseils qui m’ont beaucoup aidé à prendre cette grande decision. Un grand merci à tous et particulièrement à @Fred4horse pour sa vidéo et son témoignage que j’ai vu et lu à de nombreuses reprises. Comme lui je viens d’entamer la quarantaine, comme lui il y a une conjoncture favorable, une opportunité financière, comme lui je suis en région parisienne (à Paris même), comme lui à l’époque je viens d’acquérir une 456 MGT noire, comme lui elle viens des pays bas…merci pour l’inspiration. Grâce à vous tous, je viens de passer d’« un jour j’aurai une Ferrari » à « je viens d’acheter une Ferrari ! » Je vous la présenterai très prochainement. En rejoignant cette communauté, j'espère pouvoir partager mes expériences avec d'autres passionnés, échanger des anecdotes, des conseils et des connaissances sur tout ce qui concerne Ferrari. J’aurai évidemment beaucoup de questions. Je suis impatient de faire partie de cette famille et de contribuer à enrichir notre passion commune pour la marque au cheval cabré. Forza Ferrari !
  44. 6 points
    Après une semaine bien nécessaire pour trier / traiter toutes ces photos, j'ai publié 2 articles sur cette magnifique édition de Sport et Collection. Le paddock et la piste : https://www.automotivpress.fr/sport-et-collection-2024-trentenaire/ Le rallye touristique : https://www.automotivpress.fr/sport-et-collection-2024-le-rallye-touristique/ Forcément, résumer 3 jours en une cinquantaine de photos, il y en a que j'aime beaucoup qui restent sur la carreau. Alors en voici une petite sélection 100% Ferrari non publiée 😉 Jeudi soir après l'averse qui a mis a genou l'organisation au niveau des parkings... Ferrari F93A ex Jean Alesi Peut-être un peu avare en sensation mais visuellement j'aime beaucoup cette SF90 ! Dans sa version XX Stradale elle est vraiment très méchante ! Une config qui n'aura pas porté chance à Leclerc au Canada malheureusement ... J'avais beaucoup d'espoir pour faire de jolies photo de la 288 GTO... mais j'ai pas vraiment réussi avec la configuration des lieux. J'ai demandé un peu d'aide au soleil... Vendredi matin en piste Le doux son du V12 de bon matin ... ça réveille ! V12 hurlant, la suite avec la 312 T5 de '80. Plus profond, moins strident, peut-être même plus émouvant ! Pas complètement fan des très anciennes, je dois leur reconnaître un vrai charme et une histoire souvent riche en anecdotes comme pour cette 340MM recarossée par Scaglietti après un accident. Mais il n'y a pas que la compétition dans la vie, ya aussi les voitures de série ! Petit florilège ... Vendredi après-midi : paddock et pitlane. La 296 Challenge ... un monstre quand on repense aux 355 / 360 / 430 qui restaient très proche de la série. Et puis tout le charme de Sport et Collection c'est de pouvoir accéder aux box pour le public ! Même si c'est pas sans poser de problème pour les photographes 🤣 Les 3 F1, et notamment les 2 312T5 qui ont tourné ont vraiment fait sensation ! C'est une Cegga mais à moteur Ferrari alors elle est acceptée ici ! Samedi c'est rallye ! Météo maussade, timing serré pour moi, mais de superbes châteaux, villages et hameaux ! Et quelques ponts ! L'isle jourdain aux couleurs Ferrari En pleine campagne ... Le youtubeur Thomas / WorldSupercar Bref, c'était humide, c'était la galère pour se garer même avec une accréditation presse ... mais quel merveilleux événement chaque année ! Pour les fans de Ferrari, mais également les autres avec la présence de plusieurs concessionnaires / marchands et des centaines de propriétaires d'autres marques. Vivement l'an prochain ! 😍
  45. 6 points
    Encore une magnifique édition avec de superbes autos et des rencontres et retrouvailles que j'apprécie particulièrement. En attendant de trier mes photos en voici une première salve de quelques-uns des véhicules les plus marquants.
  46. 6 points
    Mais quel weekend!!! Jamais fais un Vigeant pareil!!! Ca à commencé par notre départ du 56 et passage aux Ateliers de Ranrouet ( @askim2) pour le café et récupérer la 355 Challenge, puis direction Poitiers pour le déjeuner. Début d'AM, rendez-vous à la base militaire pour une démonstration de La Patrouille de France et photos des autos sur le tarmac avec les avions, moment absolument génial malgré la météo. Fin d'AM, direction le circuit pour l'administratif et faire une première visite du site, déjà beaucoup beaucoup de voitures! Le soir, retour. de la Team des Bretons pour un dîner tranquille au gîte ... important d'être en forme le vendredi matin. Vendredi, dès la première heure, arrivée au circuit et direct piste ... en GTO!! L'ensemble du weekend fut un enchainement permanent de cessions de roulage entre les plateaux 1-2 & 3 en alternant entre la GTO et la 355 Challenge!! Pas un roulage sans au moins 2 à 3 baptêmes, publics, mécaniciens, staff de bord de piste et surtout les copains Ferrarista's!! Quelques déceptions malheureusement par manque de temps. Beaucoup, beaucoup de kilomètres, pas un soucis (ouf!), une usure normale pneus et freins, bien aidé par les conditions météorologiques ... Un accueil parfait de Ferrari Ouest Europe, des concessionnaires présents et partenaires. De très belles rencontres, des fous rires avec les copains des différents teams ... Plaisir de partager mais voitures avec @Hub56, @fanch23 et @askim2 Pleins de rencontres (souvent trop rapide) avec les membres Ferarrista, ( @Franck @nono17, @Lodein @LeMans65 @jps @Toscano @LINO27 @Twister @jm575 @geo27 @Calif38 @dumbbell @SLI94 @tifosi101 @Blaze @chtisuisse @Glyde @Wilbo et tous les Bretons....et tous ceux que j'oublie. Difficile de prendre le temps de discuter avec tous...milles excuses, le circuit prend beaucoup de temps. Un essai (en passager) complètement incroyable et surtout la réalisation d'un rêve, la 599 XX 😍😍😍😍 .... ce son!!!! aussi incroyable de l'intérieur que de l'extérieur. Une roulage top avec @Bagnaud 😉😉 ... 👍🏻👍🏻 Un plaisir total avec mes deux autos, chacune avec "une offre" différente. J'oublie pleins de choses, mais vraiment, incroyable weekend!! Maintenant, il faut atterrir!!😅😅
  47. 6 points
    Montage des sièges terminé, premier kilomètres de la saison hier pour la déposer chez @askim2 pour un ckeck-up avant Le Vigeant. Quelle émotion d’en prendre le volant!! Une sacrée auto, vraiment!!
  48. 6 points
    Voici quelques photos du Tour Auto 2024 sur le circuit du Val de Vienne Dés que j'ai le temps de traiter les autres, je vous les mettrai... Lodein
  49. 5 points
    Bonjour à tous Moi c'est Lenoche, je suis passionnée d'automobile depuis toujours et j'ai depuis peu pu accomplir le rêve d'avoir ma supercar à moi. Ça fait bientôt un mois que je suis la propriétaire d'une magnifique 296 GTB Giallo Modena ! J'ai eu un gros coup de coeur pour ce modèle depuis sa sortie, elle me rappelle la 458 et la Spéciale que j'adorai !! Un vrai plaisir de conduite, une facilité déconcertante, et une ligne incroyable ! J'en suis ravie, même si je n'ai encore pas bcp pu en profiter à cause du temps !! Plus qu'à espérer que les beaux jours arrivent (enfin !) .... pour rouler mais aussi pour faire qqes photos un peu plus sympa de la petite jaune !!!
  50. 5 points
    Bonjour les copains, Je vous annonce que j'ai l'honneur et l'incroyable chance de récupérer à la vente une des rares FERRARI F355 CHALLENGE immatriculée. Il s'agit d'une POZZI de 1996. Elle a fait quelques courses en 1996 et 1997 avant d'être vendue en Suède ou je l'ai rachetée en 2022. Je l'ai vendue a un client qui a changé de projet et ne fera plus de piste aussi l'auto est a nouveau a vendre. Une réfection : culasse, coussinets, segments, étanchéité a été faite en 2024 sur facture. Px 225 000 € en carte grise Française